Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L'Europe à la pointe pour soutenir Wikileaks

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L'Europe à la pointe pour soutenir Wikileaks

    L'Europe est le continent qui regroupe le plus de sites miroirs hébergeant les données en danger de la plateforme.

    Suite aux attaques répétées contre Wikileaks, les sites miroirs, des sites qui hébergent l’intégralité des données sur leurs serveurs, se sont multipliés (près de 1700 pour le moment, mais le chiffre augmente en permanence). Liberation.fr participe également à ce mouvement, et a lancé wikileaks.liberation.fr.

    Gregor Aisch, développeur allemand en «visualisations interactives d’informations», a créé une carte recensant et localisant en temps réel tous les sites qui protègent ainsi les données de Wikileaks. Depuis le 5 décembre, le planisphère se constelle de plus en plus vite de petits points blancs.

    Si on s’aperçoit que le mouvement est mondial, l’Europe et l’Amérique du Nord sont tout de même, et de très loin, les deux principaux continents hébergeurs.

    L’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas sont les pays où se trouvent le plus de sites miroirs, principalement dans les grandes villes, à Berlin, Amsterdam, Bruxelles et dans la Ruhr. La France n’est pas en reste surtout grâce à l’Ile de France qui en regroupe une centaine. Rapportés à lsa population moins importante, la Scandinavie est galement fortement mobilisée.

    De voir ces pays à la pointe de ce «combat» n’est pas vraiment une surprise. Pour Olivier Tesquet, journaliste spécialiste de Wikileaks à Owni.fr, «cela fédère tous les partisans du web libre, bien au-delà de Wikileaks». En Europe, «le mouvement y est plus fort, plus structuré car il existe des fondations, des associations, voire des partis (Quadrature du Net, partis pirate dans différents pays, etc.)». On peut ainsi selon lui parler d’un «effet Streisand», qui désigne sur Internet l'augmentation considérable de la diffusion de documents faisant l'objet d'une tentative de retrait ou de censure, en référence à l’actrice Barbara Streisand qui avait tenté d’interdire une photo aérienne de sa propriété. Pour Olivier Tesquet, «en quelques jours, après la demande d'interdiction par Besson et la décision d'Amazon, on a vu fleurir plusieurs centaine de miroirs».

    L’Angleterre, mais surtout l’Espagne ou l’Italie sont un peu moins mobilisés. Aux Etats-Unis, on retrouve des sites principalement le long de la BosWash, la mégalopole des villes de Boston à Washington, un peu sur la côte ouest ainsi qu’au Texas, à Houston, une ville démocrate connue pour ses idées progressistes. En Afrique, il n’y a en qu’une dizaine, une quinzaine en Amérique du Sud, à peu près la même chose au Japon et en Australie.

    Les sites qui hébergent Wikileaks sont assez variés, des sites d’informations comme Libération ou Owni.fr, des hébergeurs mais aussi des sites perso -souvent évidemment de personnes du monde du Web - ou même une communauté de fan de mangas en streaming!

    Source : Libération
Chargement...
X