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Info sur une image d'Annaba

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  • Info sur une image d'Annaba

    Si quelqu'un a des infos sur cet illustation de ce que fut Annaba, ça serait cool:


  • #2
    Salam Annabi,
    Voici ce que j'ai trouvé a l'aide du moteur de rechercheTinEye

    "Bône (Annaba) en Algérie gravure originale de Rouargue 1844

    Gravure sur acier imprimée sur un beau papier vélin de l´époque. Elle est publié par Furne et Cie pour faire suite à un ouvrage de Galibert édité en 1844 : L´Algérie ancienne et moderne.
    ~~~~~~~

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    • #3
      Simple



      Il s'agit là d'une gravure orientaliste, qui majoritairement sortaient de l'imaginaire de leur auteur et ne sont en rien les fidèles représentations de la réalité.



      ../..
      Dernière modification par l'imprevisible, 14 décembre 2010, 08h38.
      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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      • #4
        Salam Normal,

        Barakallahou fik pour la trouvaille! Donc l'image illustre bel et bien les remparts arabes de la ville tels qu'ils étaient en 1844 avant leurs démolitions progressifs par les Français 25 ans après...Des démolitions qui ont coïncidé avec la construction du nouveau port sur l'emplacement de ce qu'était plage qu'on voit dans l'illustration.

        Voici une photo de ce qui reste de la vielle muraille avec quelques explications:


        Une partie de la grande muraille formant les vieux remparts de la ville arabe. Cette butte en vielle maçonnerie, contre laquelle s'appuyait autrefois Bab El M'qaber (Porte des tombeaux), était désignée durant l'époque ottomane de "bastion des suppliciés" ; les malheureux condamnés y étaient, paraît-il, précipités dans le vide. C'est là, durant l'époque coloniale, où avait lieu également les exécutions capitales. De nos jours elle porte le nom terrifiant de "fingua" évoquant, semble t-il, la potence réservée aux condamnés de droit communs. La vielle muraille fut construite vers 1058 pour protéger la ville contres différents attaques par la mer ; elle était longue de 1800 m, pouvait atteindre 8 m de hauteur, dotée de tours carrées et était percée de 4 portes. En 1864, l'empereur Napoléon III et l'impératrice visitèrent la ville de Bône. Au cours de ce voyage, le souverain examina la question des fortifications et promit, le 20 juin 1865 "que l'ancienne enceinte condamnée par le génie serait abandonnée à un prix modéré par la guerre à la municipalité". Les travaux de réfection de l'enceinte commencèrent en 1867. Le fort Cigogne fut percé d'un tunnel, de façon à permettre le passage de la route de la corniche. Dès 1868, les fronts nord et ouest furent démolis ainsi que les portes (porte de Saint-Augustin, de la Qasba et de Constantine). De nos jours, il ne subsiste des vieux remparts que la façade maritime à l'est (ci-contre) et une autre partie au sud face à la Douane maritime.(Source Annaba net)
        Dernière modification par absent, 14 décembre 2010, 10h14.

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        • #5
          Envoyé par l'imprevisible Voir le message


          Il s'agit là d'une gravure orientaliste, qui majoritairement sortaient de l'imaginaire de leur auteur et ne sont en rien les fidèles représentations de la réalité.
          Certes tout n'est pas à prendre dans ce genre de gravures, mais il ne faut pas tout rejeter non plus. Qui plus est, on reconnait aisément quelques bâtisses réelles dans l'illustration, la mosquée Salâh Bey par exemple dont la coupole et le minaret sont parfaitement distinguable et dont l'emplacement concorde parfaitement avec l'endroit actuelle:





          En 1832:

          Dernière modification par absent, 14 décembre 2010, 09h26.

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          • #6
            @Annabi

            Le fort qu'on voit en haut de la colline, sur la gauche de la gravure, il me semble que c'est votre actuelle "Place d'armes". Non ?
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #7
              @ Harrachi

              En fait, non! L'appellation "Place d'armes" se confond avec celle de "Vielle Ville" à Annaba. Dans la gravure, elle correspond grosso modo au secteur ceinturé par les murailles, avec en plus la colline des Santons "Seb3a reguoud" qui la domine.

              Par contre le fort sur la colline à gauche de la gravure m'intrigue au plus haut point. La seule colline environnante à la Colline des Santons, c'est celle des tours belvedères, sauf qu'elle n'est pas aussi massive que présentée:

              Quelques repères bricolés dans Google Earth:


              La Colline des Santons(Qassaba) et celle des Tours vues d'un autre angle:


              Quel est la nature du Fort illustré à gauche? Quand et pourquoi a-t-il été détruit? Je n'en ai aucune idée, mais si c'est bel et bien la colline en question, alors il est clair que les échelles n"ont pas été respectées dans la gravure... pour des besoins artistiques sûrement. En tout cas, des besoins qui ont exagéré dans la foulée la densité urbaine, si on en croit les vestiges actuels.

              Voici quelques images des vestiges de la Qassaba (Palais-Forteresse en arabe) appelée à tort "Qasba" par les Européens. Elle fut partiellement démolie par les espagnoles au XVIème siècle:

              Qassaba vue de la Place d'Armes:

              Survol d'une partie du site:

              Caserne:

              Les geôles:

              Une tour de guet intra-muros avec ses meurtrières:

              Et pour finir un bref supplément d'infos intéressantes sur l'Histoire de la forteresse:
              La Qasba d'Annaba fut construite dès 1300 par le royaume Hafside de Bejaia pour défendre la ville contre les attaques par la mer et particulièrement contre les Aragonais qui menaçaient en permanence le littorale de Bouna. Elle formait une vraie petite ville avec ses magasins de stockage, ses écuries, ses dortoirs, ses ateliers, ses geôles, ses 2 mosquées. Tout au long de son histoire, la forteresse fut plusieurs fois endommagée puis restaurée sous les occupations ennemies. En 1837, la Qasba fut réparée et consolidée par les Français après la terrible explosion du magasin à poudre. En 1843, elle fut à nouveau reconstruite puis aménagée en un pénitencier où furent d'abord internés des "transportés politiques" envoyés de France pendant les premières années du Second Empire sous Napoléon III (1852-1870). Elle fut ensuite modernisée et transformée en une caserne militaire.
              (Source: tapez Annaba net free dans google, car le lien affiche des étoiles une fois posté et apparemment c'est anti-charte de le contourner.)
              Dernière modification par absent, 15 décembre 2010, 01h08.

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              • #8
                @Annabi

                Par contre le fort sur la colline à gauche de la gravure m'intrigue au plus haut point. La seule colline environnante à la Colline des Santons, c'est celle des tours belvedères, sauf qu'elle n'est pas aussi massive que présentée:
                Oui, mais attention, il s'agit de gravures et non pas de photographie, et il ne faut docn pas s'attendre à ce que la restitution soit tout à fait fidèle à la topographie des mieux, surtout pour les reliefs lointains.

                Je vais essayer de regarder tout d eplus pret, et je te dirais si j'y vois quelque chose.
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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