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Fitness et aérobic pour échapper au stress
Nos grands-mères s’y mettent
De plus en plus de mamans et grands-mères algériennes pratiquent l'aérobic, le fitness et la danse pour garder la forme, mais également pour évacuer le stress qui touche aujourd'hui un Algérien sur trois.
Elles sont des milliers à s’adonner à ce sport de forme, à travers plus de 300 salles recensées à Alger. Il est bon de signaler que le mode de vie de nos dames est en train d’évoluer très rapidement. Aujourd’hui, la femme algérienne s’intéresse de très près à sa forme physique, alors qu’il y a quelques années elle était plutôt occupée à d’autres tâches, ménagères surtout.
Parmi celles qui font du sport, on trouve des femmes de 65 ans qui pratiquent l’aérobic et le fitness, du jamais vu dans notre société. Il est clair qu’aujourd’hui ces grands-mères cherchent des occupations plus agréables afin d’évacuer le stress et éviter l’obésité. Par ailleurs, les salles qui proposent ce genre de sports ont poussé comme des champignons dans les quartiers d’Alger.
Implantées partout dans la ville, à travers des quartiers les plus huppés d’Alger ou les plus reculés de la capitale, les salles de sport attirent de plus en plus la gent féminine. D’El-Biar, en passant par le Golf, Hydra, Kouba, Bachjarrah, Baba Hacéne, Draria, Aïn Bénian, et en arrivant aux petites localités telles que Oued Romane, Diar Al Affia, les salles de sport sont partout.
La commune d’El-Biar compte à elle seule quatre salles de sport, ouvertes spécialement aux femmes. A l’Avenue Bougara, non loin de l’ambassade de Royaume-Uni, une salle de sport a récemment ouvert ses portes. Elle semble très bien équipée avec des appareils dernier cri, des douches, une grande salle très bien aménagée, une cafétéria pour les femmes désirant prendre une tasse de thé ou un déjeuner avec leurs amies. Les prix proposés par ces salles différent selon la prestation de service et selon l’endroit. A El-Biar, par exemple, les prix sont très élevés. Pour un abonnement mensuel ou annuel, selon le choix de la cliente, les salles de fitness proposent un prix allant de 1 500 à 15 000 dinars.
C’est le cas de la salle de sport située en plein centre d’El-Biar, à côté de la Place Kennedy. Beaucoup de femmes de tous âges s’y sont inscrites pour pratiquer le fitness et l’aérobic. Avec un encadrement et un matériel de luxe, les femmes ont trouvé leur bonheur avec deux à trois séances par semaine. Le sport leur permet d’évacuer leur stress en pratiquant des mouvements sur une musique rythmée. Dans cette salle, comme ailleurs, on croise même des grands-mères.
Pour les filles, la tendance est au sport de combat
De plus en plus de jeunes filles pratiquent aujourd’hui le sport de combat pour se défendre contre les agressions et les insultes qui se sont multipliées ces dernières années. A Alger, elles sont des centaines à se rebiffer contre ces agressions en faisant le choix de pratiquer ce sport afin de faire face à la menace.
A Didouche Mourad, la fierté du centre algérois, beaucoup de filles ont choisi ce sport de combat, car dans les rues elles ont subi nombre d’injures de jeunes garçons. Parfois, la situation s’envenime. Une salle de sport située dans cette artère est un parfait modèle. Aujourd’hui, des dizaines de filles se présentent pour apprendre et s’adonner à ce sport.
Meriem, âgée de 20 ans, a fait ce choix car elle a été victime d’insultes de la part des hommes. «J’ai choisi ce sport de combat pour me défendre, être bien protégée et surtout pour me sentir en sécurité», confie-t-elle. Avant d’ajouter : «Cela fait presque un an que je pratique ce sport, d’autant que la salle est très proche de la maison». Sa copine et voisine Feriel, âgée de 18 ans, pense la même chose. Aujourd’hui, elle fait partie du groupe de filles qui s’entraînent dans cette salle.
Feriel, qui est déjà à son sixième mois, est convaincue qu’aujourd’hui seul ce genre de sport peut les aider à faire face aux menaces extérieures. «Je suis persuadée que pratiquer ce sport va me permettre d’être bien dans ma peau, me défendre et surtout défier les personnes qui n’hésitent pas à faire du mal aux femmes. Malheureusement, notre société perçoit toujours mal la femme, la preuve est que beaucoup d’entre elles ont été agressées ces dernières années», dira Feriel.
D’autre part, selon les statistiques de la police algérienne, près de 1 000 femmes ont subi en 2009 des agressions, notamment dans les rues. Par ailleurs, en 2009 plus de 9 000 femmes ont été agressées par leur conjoint. Ces chiffres témoignent de la hausse des agressions contre les femmes. Toutefois, ces dernières trouvent des parades pour faire face aux dangers qui les guette.
Les grands hôtels s’y mettent aussi
En plus des salles de sport qui se comptent par centaines à Alger, les hôtels s’intéressent également à cette nouvelle tendance, car le bénéfice est de taille. En effet, des hôtels de luxe ont aménagé un grand espace à leur clientèle, en mobilisant des matériels très sophistiqués pour attirer les femmes à pratiquer le sport de leur choix. Des hôtels de luxe, tels Hilton, Sheraton, ou récemment Ibis, ont ouvert des salles de sport spécialement pour le fitness et l’aérobic. Les clientes se comptent par centaines. L’enjeu est de taille, cela rapporte beaucoup d’argent. Ainsi, en plus des frais à payer pour un abonnement mensuel ou annuel, les responsables des hôtels visent également à promouvoir leur image.
Par Sofiane Abi
Le Jour d'Algérie
Nos grands-mères s’y mettent
De plus en plus de mamans et grands-mères algériennes pratiquent l'aérobic, le fitness et la danse pour garder la forme, mais également pour évacuer le stress qui touche aujourd'hui un Algérien sur trois.
Elles sont des milliers à s’adonner à ce sport de forme, à travers plus de 300 salles recensées à Alger. Il est bon de signaler que le mode de vie de nos dames est en train d’évoluer très rapidement. Aujourd’hui, la femme algérienne s’intéresse de très près à sa forme physique, alors qu’il y a quelques années elle était plutôt occupée à d’autres tâches, ménagères surtout.
Parmi celles qui font du sport, on trouve des femmes de 65 ans qui pratiquent l’aérobic et le fitness, du jamais vu dans notre société. Il est clair qu’aujourd’hui ces grands-mères cherchent des occupations plus agréables afin d’évacuer le stress et éviter l’obésité. Par ailleurs, les salles qui proposent ce genre de sports ont poussé comme des champignons dans les quartiers d’Alger.
Implantées partout dans la ville, à travers des quartiers les plus huppés d’Alger ou les plus reculés de la capitale, les salles de sport attirent de plus en plus la gent féminine. D’El-Biar, en passant par le Golf, Hydra, Kouba, Bachjarrah, Baba Hacéne, Draria, Aïn Bénian, et en arrivant aux petites localités telles que Oued Romane, Diar Al Affia, les salles de sport sont partout.
La commune d’El-Biar compte à elle seule quatre salles de sport, ouvertes spécialement aux femmes. A l’Avenue Bougara, non loin de l’ambassade de Royaume-Uni, une salle de sport a récemment ouvert ses portes. Elle semble très bien équipée avec des appareils dernier cri, des douches, une grande salle très bien aménagée, une cafétéria pour les femmes désirant prendre une tasse de thé ou un déjeuner avec leurs amies. Les prix proposés par ces salles différent selon la prestation de service et selon l’endroit. A El-Biar, par exemple, les prix sont très élevés. Pour un abonnement mensuel ou annuel, selon le choix de la cliente, les salles de fitness proposent un prix allant de 1 500 à 15 000 dinars.
C’est le cas de la salle de sport située en plein centre d’El-Biar, à côté de la Place Kennedy. Beaucoup de femmes de tous âges s’y sont inscrites pour pratiquer le fitness et l’aérobic. Avec un encadrement et un matériel de luxe, les femmes ont trouvé leur bonheur avec deux à trois séances par semaine. Le sport leur permet d’évacuer leur stress en pratiquant des mouvements sur une musique rythmée. Dans cette salle, comme ailleurs, on croise même des grands-mères.
Pour les filles, la tendance est au sport de combat
De plus en plus de jeunes filles pratiquent aujourd’hui le sport de combat pour se défendre contre les agressions et les insultes qui se sont multipliées ces dernières années. A Alger, elles sont des centaines à se rebiffer contre ces agressions en faisant le choix de pratiquer ce sport afin de faire face à la menace.
A Didouche Mourad, la fierté du centre algérois, beaucoup de filles ont choisi ce sport de combat, car dans les rues elles ont subi nombre d’injures de jeunes garçons. Parfois, la situation s’envenime. Une salle de sport située dans cette artère est un parfait modèle. Aujourd’hui, des dizaines de filles se présentent pour apprendre et s’adonner à ce sport.
Meriem, âgée de 20 ans, a fait ce choix car elle a été victime d’insultes de la part des hommes. «J’ai choisi ce sport de combat pour me défendre, être bien protégée et surtout pour me sentir en sécurité», confie-t-elle. Avant d’ajouter : «Cela fait presque un an que je pratique ce sport, d’autant que la salle est très proche de la maison». Sa copine et voisine Feriel, âgée de 18 ans, pense la même chose. Aujourd’hui, elle fait partie du groupe de filles qui s’entraînent dans cette salle.
Feriel, qui est déjà à son sixième mois, est convaincue qu’aujourd’hui seul ce genre de sport peut les aider à faire face aux menaces extérieures. «Je suis persuadée que pratiquer ce sport va me permettre d’être bien dans ma peau, me défendre et surtout défier les personnes qui n’hésitent pas à faire du mal aux femmes. Malheureusement, notre société perçoit toujours mal la femme, la preuve est que beaucoup d’entre elles ont été agressées ces dernières années», dira Feriel.
D’autre part, selon les statistiques de la police algérienne, près de 1 000 femmes ont subi en 2009 des agressions, notamment dans les rues. Par ailleurs, en 2009 plus de 9 000 femmes ont été agressées par leur conjoint. Ces chiffres témoignent de la hausse des agressions contre les femmes. Toutefois, ces dernières trouvent des parades pour faire face aux dangers qui les guette.
Les grands hôtels s’y mettent aussi
En plus des salles de sport qui se comptent par centaines à Alger, les hôtels s’intéressent également à cette nouvelle tendance, car le bénéfice est de taille. En effet, des hôtels de luxe ont aménagé un grand espace à leur clientèle, en mobilisant des matériels très sophistiqués pour attirer les femmes à pratiquer le sport de leur choix. Des hôtels de luxe, tels Hilton, Sheraton, ou récemment Ibis, ont ouvert des salles de sport spécialement pour le fitness et l’aérobic. Les clientes se comptent par centaines. L’enjeu est de taille, cela rapporte beaucoup d’argent. Ainsi, en plus des frais à payer pour un abonnement mensuel ou annuel, les responsables des hôtels visent également à promouvoir leur image.
Par Sofiane Abi
Le Jour d'Algérie
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