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· L’intégrateur recense les fonctionnaires en Côte d’Ivoire
· L’entreprise écarte tout risque lié à la crise Ouattara/Gbagbo
Les appétits de l’éditeur et intégrateur de solutions informatiques Gemadec s’aiguisent. Après l’obtention du marché de recensement des fonctionnaires au Gabon en 2009, l’entreprise marocaine vient de remporter un marché en Côte d’Ivoire. Elle se charge du pilotage et de l’exécution du projet de recensement des fonctionnaires et agents de l’Etat ivoirien.
L’objectif étant de résorber le fléau des emplois fictifs et les différentes fraudes à l’emploi. Or, pour l’heure, ce marché présente d’énormes risques compte tenu de l’instabilité politique et institutionnelle suite aux élections présidentielles (cf.www.leconomiste.com).
«Le recensement a déjà commencé depuis fin septembre dernier. Plus de 20% des fonctionnaires ont déjà été recensés. Cette opération fait partie des engagements du gouvernement ivoirien vis-à-vis des bailleurs de fonds internationaux», explique Touhami Rabii, DG de Gemadec.
Le management de Gemadec est convaincu que le nouveau gouvernement ivoirien sera amené à continuer «le processus qui va dans le sens de la bonne gouvernance et de la maîtrise de la masse salariale des fonctionnaires». L’opération de recensement des fonctionnaires, qui est prévue pour une durée de 6 mois, a été suspendue suite aux élections présidentielles.
Le management de Gemadec annonce que le recensement reprendra dans les prochaines semaines. Quant au montant de ce marché, le DG estime qu’il est très difficile de le chiffrer avec précision compte tenu des nombreuses composantes qui entrent en jeu, aussi bien technologiques, humaines que logistiques. «Pour ce qui est de la partie technologique, elle est de l’ordre de 1 million d’euros», révèle Rabii.
Outre l’aventure ivoirienne, l’entreprise s’active sur d’autres projets en Afrique. «Nos axes de croissance s’orientent plutôt vers de nouveaux marchés que nous ciblons au Moyen-Orient et en Europe de l’Est», souligne le DG.
En revanche, il est difficile pour Gemadec d’évaluer sa part de marché au Maroc, eu égard à la multitude de secteurs dans lesquels elle s’active. «Pour le secteur du courrier hybride par exemple, nous comptons aujourd’hui la plus grosse base installée au niveau mondial avec des clients tels que les postes marocaine, allemande, algérienne, tunisienne, sénégalaise… La poste de Namibie étant la dernière à retenir notre technologie», signale le DG.
Fiche technique
Créée en 1977, Gemadec est spécialisée dans l'édition et l'intégration de solutions informatiques. Le capital est détenu majoritairement par le groupe Cofimag. L’entreprise est présente en Afrique (Algérie, Tunisie, Libye, Mauritanie, Sénégal, Mali, Gabon, Côte d'Ivoire, Togo, Burkina Faso, Madagascar…) et en Europe (Allemagne, Pologne, Norvège…). Le chiffre d’affaires de Gemadec en 2009 était de l’ordre de 70 millions de DH avec une part à l’export évaluée à 30%.
Pour cette année, le management table sur un chiffre d’affaires qui avoisine les 100 millions de DH. Gemadec ambitionne de maintenir en 2011 le même taux de croissance réalisé durant les cinq dernières années. Un taux qui dépasse les 30% par an.
J. B.
· L’entreprise écarte tout risque lié à la crise Ouattara/Gbagbo
Les appétits de l’éditeur et intégrateur de solutions informatiques Gemadec s’aiguisent. Après l’obtention du marché de recensement des fonctionnaires au Gabon en 2009, l’entreprise marocaine vient de remporter un marché en Côte d’Ivoire. Elle se charge du pilotage et de l’exécution du projet de recensement des fonctionnaires et agents de l’Etat ivoirien.
L’objectif étant de résorber le fléau des emplois fictifs et les différentes fraudes à l’emploi. Or, pour l’heure, ce marché présente d’énormes risques compte tenu de l’instabilité politique et institutionnelle suite aux élections présidentielles (cf.www.leconomiste.com).
«Le recensement a déjà commencé depuis fin septembre dernier. Plus de 20% des fonctionnaires ont déjà été recensés. Cette opération fait partie des engagements du gouvernement ivoirien vis-à-vis des bailleurs de fonds internationaux», explique Touhami Rabii, DG de Gemadec.
Le management de Gemadec est convaincu que le nouveau gouvernement ivoirien sera amené à continuer «le processus qui va dans le sens de la bonne gouvernance et de la maîtrise de la masse salariale des fonctionnaires». L’opération de recensement des fonctionnaires, qui est prévue pour une durée de 6 mois, a été suspendue suite aux élections présidentielles.
Le management de Gemadec annonce que le recensement reprendra dans les prochaines semaines. Quant au montant de ce marché, le DG estime qu’il est très difficile de le chiffrer avec précision compte tenu des nombreuses composantes qui entrent en jeu, aussi bien technologiques, humaines que logistiques. «Pour ce qui est de la partie technologique, elle est de l’ordre de 1 million d’euros», révèle Rabii.
Outre l’aventure ivoirienne, l’entreprise s’active sur d’autres projets en Afrique. «Nos axes de croissance s’orientent plutôt vers de nouveaux marchés que nous ciblons au Moyen-Orient et en Europe de l’Est», souligne le DG.
En revanche, il est difficile pour Gemadec d’évaluer sa part de marché au Maroc, eu égard à la multitude de secteurs dans lesquels elle s’active. «Pour le secteur du courrier hybride par exemple, nous comptons aujourd’hui la plus grosse base installée au niveau mondial avec des clients tels que les postes marocaine, allemande, algérienne, tunisienne, sénégalaise… La poste de Namibie étant la dernière à retenir notre technologie», signale le DG.
Fiche technique
Créée en 1977, Gemadec est spécialisée dans l'édition et l'intégration de solutions informatiques. Le capital est détenu majoritairement par le groupe Cofimag. L’entreprise est présente en Afrique (Algérie, Tunisie, Libye, Mauritanie, Sénégal, Mali, Gabon, Côte d'Ivoire, Togo, Burkina Faso, Madagascar…) et en Europe (Allemagne, Pologne, Norvège…). Le chiffre d’affaires de Gemadec en 2009 était de l’ordre de 70 millions de DH avec une part à l’export évaluée à 30%.
Pour cette année, le management table sur un chiffre d’affaires qui avoisine les 100 millions de DH. Gemadec ambitionne de maintenir en 2011 le même taux de croissance réalisé durant les cinq dernières années. Un taux qui dépasse les 30% par an.
J. B.
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