Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La Suède s'oppose à la libération de Julian Assange

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La Suède s'oppose à la libération de Julian Assange

    Alors que la justice britannique a ordonné sa libération conditionnelle, le fondateur de WikiLeaks reste maintenu en détention le temps d'examiner la procédure d'appel de la justice suédoise.

    Julian Assange est théoriquement libre, mais doit rester provisoirement en détention. La justice britannique a ordonné mardi la libération sous caution du fondateur de WikiLeaks, recherché par Stockholm dans une affaire de viol présumé. Mais le représentant de la Suède a annoncé sa décision de faire appel.

    L'Australien, en prison depuis une semaine, va être maintenu en détention pendant au moins 48 heures, le temps pour la justice britannique d'examiner cet appel. Sa libération reste en outre conditionnée au versement d'une importante caution de 240.000 livres (282.000 euros). Une somme qui doit être versée en liquide, ce qui complique la tâche des soutiens de l'Australien qui récoltent l'argent.

    S'il est libéré jeudi, l'Australien devra porter un bracelet électronique et devra respecter un couvre-feu. Il serait aussi assigné à résidence au nord-est de Londres, dans une propriété appartenant au patron du Frontline Club, ouvert aux journalistes couvrant des conflits et régulièrement utilisé par WikiLeaks. Avant la décision de faire appel de la Suède, le juge s'était dit «convaincu que les conditions» imposées à Julian Assange pour sa libération l'empêcheraient de pouvoir s'enfuir en avion.

    «Je reste fidèle à mes idéaux»

    Julian Assange s'était rendu à Scotland Yard le 7 décembre. L'Australien de 39 ans, dont les fuites mettent la diplomatie mondiale en émoi, est accusé de viol par deux Suédoises ayant travaillé bénévolement pour lui. Des accusations que Julian Assange, qui refuse d'être extradé en Suède, nie en bloc. Dans un premier temps, la justice avait refusé sa libération conditionnelle. Mais le juge Howard Riddle a pris la décision de le libérer sous caution en attendant une nouvelle audience fixée au 11 janvier.

    Même s'il doit pour le moment rester derrière les barreaux, le fondateur de WikiLeaks ne semble pas prêt à renoncer. «Mes convictions n'ont pas changé. Je reste fidèle à mes idéaux. Ils ne vacilleront pas malgré ces circonstances», écrit-il dans un communiqué transmis mardi par sa mère. «Nous savons maintenant que Visa, Mastercard, Paypal et d'autres sont des instruments de la politique étrangère américaine, ajoute-t-il. J'appelle le monde entier à protéger mon travail et mes proches de ces attaques illégales et immorales».

    Source : Le Figaro
Chargement...
X