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Egypte: L’Armée ne veut pas de Gamal Moubarak

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  • Egypte: L’Armée ne veut pas de Gamal Moubarak

    L’INFORMATION EST RÉVÉLÉE PAR WIKILEAKS
    L’Armée ne veut pas de Gamal Moubarak



    Les Américains félicitent Moubarak pour sa contribution au blocus de Ghaza.

    Gamal Moubarak succédera-t-il à son père Hosni à la tête de l’Egypte en 2011? Cette hypothèse irrite au plus haut point les autorités militaires du pays. Selon un câble diplomatique révélé par WikiLeaks et publié par le journal français Le Monde, l’armée égyptienne s’oppose à une arrivée au pouvoir du fils de l’actuel président.
    Selon la révélation, l’armée égyptienne préfère un coup d’Etat qu’un pareil scénario. Dans le cas où Hosni Moubarak mourrait avant d’avoir pu consacrer son fils, «il n’est pas impossible que les militaires refusent d’adouber Gamal et préfèrent un coup d’Etat», écrivait, en 2007, l’ambassadeur américain au Caire.
    Omar Suleiman, le chef des services secrets et candidat potentiel pour l’élection présidentielle de 2011 «déteste l’idée d’un Gamal président». Mais il n’est apparemment pas le seul. «La base du pouvoir de Gamal est centrée sur la communauté du business, pas sur les militaires», explique un politologue égyptien cité dans un câble américain.
    L’armée, qui «il ne faut pas l’oublier, est le véritable centre du pouvoir en Egypte, n’aime pas Gamal, «un type qui n’a même pas terminé son service militaire obligatoire», ajoute-t-il.
    Ainsi donc, l’élection présidentielle de 2011 ne sera pas une simple sinécure pour la famille Moubarak qui veut introniser le fils du président et en faire un régime dynastique.
    Selon toujours la même source, le 6 janvier 2008, Moubarak père, évoque à la chancellerie américaine les qualités de son fils préféré: «C’est un perfectionniste, un idéaliste toujours ponctuel», affirme le raïs. Le scénario qui court les salles de rédaction du Caire serait, selon le journal Le Monde le suivant: Hosni Moubarak se représente à la présidence en octobre 2011, il est évidemment élu puis, un ou deux ans plus tard, le raïs, qui aurait alors 84 ou 85 ans, se retire pour raisons de santé et veille à ce que l’armée, principale puissance intérieure, ne s’oppose pas au couronnement de son fils cadet. Dans un télégramme confidentiel de mai 2007, obtenu par WikiLeaks et révélé par Le Monde, l’ambassadeur américain, Francis Joseph Ricciardone, le seul qui ose qualifier dans ses écrits le régime égyptien de dictature, note déjà que «la machine du PND (Parti national démocratique Ndlr) peut très bien, le moment venu, organiser une victoire électorale pour Gamal Moubarak». Mais d’autre part, et toujours selon les câbles de WikiLeaks, les diplomates américains disent que l’armée égyptienne est en déclin. «L’armée égyptienne est une institution en déclin», note, en effet, un télégramme américain daté du 23 septembre 2008.
    Mais elle reste «puissante» à l’intérieur du pays en ce sens qu’elle «garantit la stabilité du régime» et qu’elle opère «un vaste réseau d’entreprises commerciales particulièrement actives dans les secteurs de l’eau, l’huile d’olive, le ciment, la construction, l’hôtellerie et les stations d’essence». L’armée possède également, selon toujours les mémos, «de larges domaines immobiliers et des terrains dans le delta du Nil et sur les côtes de la mer Rouge».
    Les diplomates américains n’ont pas pour seule préoccupation le déclin. Ils s’inquiètent également de la nature de leur relation avec l’armée égyptienne. «Les généraux furent longtemps nos meilleurs alliés, mais la situation a changé», regrettait, en 2007, un diplomate américain en poste au Caire, selon un autre mémo.
    Mais cette relation reste à un niveau satisfaisant.
    En février 2010, Américains et Israéliens se félicitaient, par exemple, de «l’efficacité» des efforts égyptiens pour contribuer au blocus de Ghaza et «combattre le flot d’armes et les fonds illicites» destinés au territoire palestinien contrôlé par le Hamas, selon un autre document américain.
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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