Toutefois, en pleine course aux présidentielles françaises, l’Algérie est devenue la destination favorite de quelques candidats à ces élections prévues pour 2012. Des candidats qui s’opposent à la politique engagée par l’actuel président français Nicolas Sarkozy. Ainsi, Arnaud Montebourg, Manuel Valls et François Hollande se sont rendus en Algérie récemment, probablement dans l’espoir de gagner le soutien d’Alger à travers la communauté algérienne établie en France.
En tout cas, ces candidats ont profité du fait que Nicolas Sarkozy qui a baissé dans les sondages français à cause notamment de sa politique «raciste» envers les immigrés en plus des réformes économiques engagées. Il est à savoir que depuis son élection comme président, les relations de Paris avec l’Algérie se sont compliquées davantage. D’ailleurs dès son premier déplacement à Alger au lendemain de son élection, il avait rejeté toute idée de repentance tout en affichant son intérêt au développement des relations économiques.
Mais d’autre part, il a mis en œuvre la fondation de la mémoire pour l’Algérie, un mécanisme qui a été décidé dans le cadre de la loi du 23 février 2005 adopté par l’Assemblée générale française.
Durant le mandat de Nicolas Sarkozy, les dossiers qui fâchent entre les deux pays se sont accumulés, dont la circulation des personnes, le dossier des victimes des essais nucléaires, l’attitude négative des entreprises françaises en Algérie.
Toutefois, dernièrement, Sarkozy a compris les enjeux notamment économiques des relations avec l’Algérie. Il essaye d’apaiser la situation en envoyant plusieurs émissaires dont l’ex-Premier ministre, Jean Pierre Raffarin, qui a négocié la part de la France du marché algérien. Il est à rappeler qu’avant François Hollande, Manuel Valls, député du parti socialiste français, maire d’Evry et candidat aux présidentielles françaises a effectué une visite à Alger le 23 novembre, durant laquelle il a eu des entretiens avec le président de l’Assemblée populaire nationale (APN) Abdelaziz Ziari «à sa demande ».
Selon un communiqué de l’APN, le député français a réitéré, à cette occasion, l’intérêt que le Parti socialiste français accorde aux relations entre son pays et l’Algérie. M. Valls a qualifié ces relations de «fondamentales» pour un partenariat nouveau qui ouvre de grandes perspectives à des relations «privilégiées» entre les deux pays. Il est à noter que ce n’est pas la première fois que des candidats français ont montré leur intérêt à l’Algérie, comme l’actuel président Nicolas Sarkozy qui s’est déplacé à Alger au lendemain de son élection.
C’est le cas aussi de l’ex-président français Jacques Chirac qui était le premier président à féliciter le président Bouteflika au lendemain de son élection lors des présidentielles de 2004. Ainsi, M.Chirac s’est déplacé en Algérie pour fêter cette victoire avec Abdelaziz Bouteflika. Et pour sa part, la candidate du PS à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal, avait dépêché à Alger des personnalités de son parti dont François Hollande.
Il faut dire que malgré la dernière loi sur l’immigration votée récemment en France, suivi du durcissement du visa, la communauté algérienne établie en France a son poids en matière d’élections en plus des enjeux politiques et économiques des relations avec l’Algérie. Mais la question du passé colonial français en Algérie reste «un grand tabou» en France, donc la réalisation de l’espoir d’obtenir un jour des «excuses et une reconnaissance des crimes coloniaux» n’est pas pour demain.
Par Nacera Chenafi
En tout cas, ces candidats ont profité du fait que Nicolas Sarkozy qui a baissé dans les sondages français à cause notamment de sa politique «raciste» envers les immigrés en plus des réformes économiques engagées. Il est à savoir que depuis son élection comme président, les relations de Paris avec l’Algérie se sont compliquées davantage. D’ailleurs dès son premier déplacement à Alger au lendemain de son élection, il avait rejeté toute idée de repentance tout en affichant son intérêt au développement des relations économiques.
Mais d’autre part, il a mis en œuvre la fondation de la mémoire pour l’Algérie, un mécanisme qui a été décidé dans le cadre de la loi du 23 février 2005 adopté par l’Assemblée générale française.
Durant le mandat de Nicolas Sarkozy, les dossiers qui fâchent entre les deux pays se sont accumulés, dont la circulation des personnes, le dossier des victimes des essais nucléaires, l’attitude négative des entreprises françaises en Algérie.
Toutefois, dernièrement, Sarkozy a compris les enjeux notamment économiques des relations avec l’Algérie. Il essaye d’apaiser la situation en envoyant plusieurs émissaires dont l’ex-Premier ministre, Jean Pierre Raffarin, qui a négocié la part de la France du marché algérien. Il est à rappeler qu’avant François Hollande, Manuel Valls, député du parti socialiste français, maire d’Evry et candidat aux présidentielles françaises a effectué une visite à Alger le 23 novembre, durant laquelle il a eu des entretiens avec le président de l’Assemblée populaire nationale (APN) Abdelaziz Ziari «à sa demande ».
Selon un communiqué de l’APN, le député français a réitéré, à cette occasion, l’intérêt que le Parti socialiste français accorde aux relations entre son pays et l’Algérie. M. Valls a qualifié ces relations de «fondamentales» pour un partenariat nouveau qui ouvre de grandes perspectives à des relations «privilégiées» entre les deux pays. Il est à noter que ce n’est pas la première fois que des candidats français ont montré leur intérêt à l’Algérie, comme l’actuel président Nicolas Sarkozy qui s’est déplacé à Alger au lendemain de son élection.
C’est le cas aussi de l’ex-président français Jacques Chirac qui était le premier président à féliciter le président Bouteflika au lendemain de son élection lors des présidentielles de 2004. Ainsi, M.Chirac s’est déplacé en Algérie pour fêter cette victoire avec Abdelaziz Bouteflika. Et pour sa part, la candidate du PS à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal, avait dépêché à Alger des personnalités de son parti dont François Hollande.
Il faut dire que malgré la dernière loi sur l’immigration votée récemment en France, suivi du durcissement du visa, la communauté algérienne établie en France a son poids en matière d’élections en plus des enjeux politiques et économiques des relations avec l’Algérie. Mais la question du passé colonial français en Algérie reste «un grand tabou» en France, donc la réalisation de l’espoir d’obtenir un jour des «excuses et une reconnaissance des crimes coloniaux» n’est pas pour demain.
Par Nacera Chenafi
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