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Incertitudes sur les capacités de l'Algérie à honorer sa facture alimentaire dans le futur

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  • Incertitudes sur les capacités de l'Algérie à honorer sa facture alimentaire dans le futur

    L'Algérie importe 75% de ses besoins en denrées alimentaires


    L’incertitude plane sur le montant de la facture alimentaire de l'Algérie pour les années à venir. C'est le constat auquel est parvenu le Centre national d’études et d’analyses pour la population et le développement (CNEAP) après avoir recueilli les résultats d'une longue étude réalisée par ses experts. Ces derniers pensent qu’à l’échéance 2030-2040, les recettes pétrolières et gazières « assureront, comme elles le font aujourd’hui, le paiement de la facture alimentaire. Au-delà, le futur alimentaire est incertain, si, d’ici là, ne se mettent pas en place des solutions alternatives fondées sur la création de valeur ajoutée, sur les productions et les services exportables, substituables aux hydrocarbures ».

    Pour donner du poids à ces prévisions, le CNEAP livre une série de chiffres édifiants. L’Algérie est le premier importateur africain de denrées alimentaires, à hauteur de 75% de ses besoins. La demande nationale en céréales n’est couverte qu’à hauteur de 25% par la production nationale. La part du budget des ménages réservée à l’alimentation se situe autour de 45% des revenus mensuels. La croissance annuelle moyenne du marché algérien des produits laitiers est estimée à seulement 20% et chaque année, l’Algérie importe 60% de sa consommation de lait en poudre. S’agissant des importations alimentaires, elles sont passées de 1 milliard de dollars en moyenne dans les années 1970 à 2 milliards dans les années 1980, puis à 3 milliards en 2003 et à plus de 8 milliards en 2008. « L’insuffisance de la production agricole algérienne, associée à une demande massive et croissante de produits agroalimentaires, induits par un changement progressif du modèle alimentaire, font de l’Algérie un pays structurellement importateur et donc fortement dépendant : 20% de la valeur de ses importations sont des biens alimentaires » peut-on lire dans ce document dont TSA s'est procuré une copie.



    Les produits agricoles constituent 30% du total des importations du pays. La volatilité des prix mondiaux fait peser de grandes inquiétudes sur les montants de la facture alimentaire à honorer chaque année. « L’agriculture algérienne a enregistré une amélioration certaine depuis le Plan National de Développement Agricole, mais elle demeure loin de satisfaire les besoins alimentaires du pays. De toute évidence, elle ne peut constituer, à elle seule, une réponse à ce déficit ». La progression de la dépendance externe du système alimentaire algérien, l’expose par ricochet au risque de pénurie et de fluctuation du marché et donc aux difficultés d’accès à la ration de base pour les populations, notamment celles à faibles revenus.« L’offre mondiale sera-t-elle toujours suffisante, pour combler les déficits et le sera-t-elle à des prix compatibles avec les moyens de paiement des pays importateurs, dont l’Algérie, ou des pouvoirs d’achat des populations ? » s’interrogent les experts du CNEAP, au terme de leur étude.

    TSA
    Rania Hamdi

  • #2
    TSA et l'art du mensonge.

    http://www.douane.gov.dz/rappstat_fi...1ersem2010.pdf

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