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Le secteur des transports connaît, en raison du budget et des programmes qui lui sont consacrés, un véritable bouleversement qui, visiblement, transformera l’image du pays d’ici trois ans. Pas moins de sept milliards de dollars ont été alloués au secteur. Pour les transports ferroviaires, l’enveloppe est de 525 milliards de dinars et la SNTF (Société nationale des transports ferroviaires) connaît, depuis près d’une année, l’ouverture simultanée de plusieurs chantiers. Le lancement de trois lignes à grande vitesse (LGV) en constitue l’un des plus importants. Il s’agit des lignes reliant Bordj Bou Arréridj à Khemis (320 km), Boumedfaa à Djelfa (220 km) et Touggourt à Hassi Messaoud (200 km). Selon M. Abdelhamid Lalaïmia, P-DG de la SNTF qui s’exprimait hier sur les ondes de la Chaîne III, les offres des soumissionnaires déjà présélectionnées pour la réalisation de ces trois lignes seront reçues dès le 29 mai prochain. La présélection a concerné six groupements retenus sur douze ayant manifesté leur intérêt. Parmi les six groupes désormais en concurrence figurent les français Bouygues et Vinci, l’italien Astaldi ainsi qu’un groupement espagnol. La réalisation des trois lignes se fera simultanément dès l’achèvement du processus d’octroi des marchés. Ainsi, le mois de juin prochain sera celui de la sélection des soumissionnaires par les différentes commissions d’évaluation alors que le mois de juillet sera celui de l’élaboration des contrats. Par ailleurs, «les techniciens de la SNTF», explique M. Lalaïmia, «s’affairent présentement à l’élaboration des cahiers des charges concernant les rames automotrices».
M. Lalaïmia explique qu’il s’agit essentiellement des travaux de réalisation des lignes Ramdane Djamel-Annaba confiés à une entreprise espagnole pour 21 milliards de dinars, El Ghorzi-Sétif à un groupement d’entreprises algériennes pour un montant de 9 milliards de dinars et une durée de travaux de 18 mois, et Sétif-Bordj Bou Arréridj dont les travaux ont été réceptionnés la semaine dernière. Cette dernière réalisation «permet déjà, selon le premier responsable de la SNTF, de réaliser de nouvelles performances sur l’axe Annaba-Alger et d’améliorer la sécurité de circulation».
Aussi, la ligne Khemis-El Attaf a été confiée à une entreprise chinoise pour 4 milliards de dinars et il sera procédé à la mi-mai au lancement d’un appel d’offres concernant la ligne Chlef-Relizane pour une vitesse de 220 km/h. Vitesse qui ramènera le temps du parcours entre Alger-Oran à 2h45mn, selon M. Lalaïmia.
En matière d’études, des contrats ont été signés avec plusieurs bureaux d’études étrangers notamment pour ce qui concerne la ligne à grande vitesse Oran-frontière marocaine, étude confiée à un groupement d’entreprises canadiennes ainsi que les lignes Relizane-Tiaret-Tissemsilt à un groupement d’entreprises allemand. Aussi, l’étude portant sur toute la rocade des Hauts Plateaux est déjà en cours. Certaines de ces études seront livrées au mois de juillet pour permettre ensuite le lancement des appels d’offres pour les travaux notamment pour les lignes Oran-frontière marocaine et Relizane-Tiaret-Tissemsilt-Saïda. «Pour le reste, nous procéderons au lancement des appels d’offres avant la fin de l’année en cours.» Concernant les montants jusque-là consommés, l’invité de la Radio explique qu’entre «équipements et ouvrages en cours de réalisation, il a été engagé une somme de près de 2 milliards de dollars».
Pour ce qui est de l’équipement, une trentaine de rames automotrices seront commandées pour des vitesses à 220 km/h et des capacités de 400 voyageurs. Aussi, «la SNTF prévoit, outre le dédoublement des voies, l’électrification de 220 km. Pour cela, quatre entreprises ont été déjà présélectionnées», explique le P-DG de la SNTF avant d’ajouter que «la banlieue d’Alger connaît déjà un début d’exécution pour l’électrification et une entreprise de réalisation doit livrer en septembre 2008». Le réseau pour le dédoublement de voies comprend 2 200 km incluant Thénia et Annaba en passant par Béni Mansour-Bordj Bou Arréridj, Ramdane Djamel-Skikda et Khemis-Oran. Des projets pour lesquels il a été déjà été procédé à une présélection d’entreprises. «Sur cinq offres, nous avons retenu quatre groupements». Il s’agit, entre autres, de Alstom et Siemens.
La tribune
M. Lalaïmia explique qu’il s’agit essentiellement des travaux de réalisation des lignes Ramdane Djamel-Annaba confiés à une entreprise espagnole pour 21 milliards de dinars, El Ghorzi-Sétif à un groupement d’entreprises algériennes pour un montant de 9 milliards de dinars et une durée de travaux de 18 mois, et Sétif-Bordj Bou Arréridj dont les travaux ont été réceptionnés la semaine dernière. Cette dernière réalisation «permet déjà, selon le premier responsable de la SNTF, de réaliser de nouvelles performances sur l’axe Annaba-Alger et d’améliorer la sécurité de circulation».
Aussi, la ligne Khemis-El Attaf a été confiée à une entreprise chinoise pour 4 milliards de dinars et il sera procédé à la mi-mai au lancement d’un appel d’offres concernant la ligne Chlef-Relizane pour une vitesse de 220 km/h. Vitesse qui ramènera le temps du parcours entre Alger-Oran à 2h45mn, selon M. Lalaïmia.
En matière d’études, des contrats ont été signés avec plusieurs bureaux d’études étrangers notamment pour ce qui concerne la ligne à grande vitesse Oran-frontière marocaine, étude confiée à un groupement d’entreprises canadiennes ainsi que les lignes Relizane-Tiaret-Tissemsilt à un groupement d’entreprises allemand. Aussi, l’étude portant sur toute la rocade des Hauts Plateaux est déjà en cours. Certaines de ces études seront livrées au mois de juillet pour permettre ensuite le lancement des appels d’offres pour les travaux notamment pour les lignes Oran-frontière marocaine et Relizane-Tiaret-Tissemsilt-Saïda. «Pour le reste, nous procéderons au lancement des appels d’offres avant la fin de l’année en cours.» Concernant les montants jusque-là consommés, l’invité de la Radio explique qu’entre «équipements et ouvrages en cours de réalisation, il a été engagé une somme de près de 2 milliards de dollars».
Pour ce qui est de l’équipement, une trentaine de rames automotrices seront commandées pour des vitesses à 220 km/h et des capacités de 400 voyageurs. Aussi, «la SNTF prévoit, outre le dédoublement des voies, l’électrification de 220 km. Pour cela, quatre entreprises ont été déjà présélectionnées», explique le P-DG de la SNTF avant d’ajouter que «la banlieue d’Alger connaît déjà un début d’exécution pour l’électrification et une entreprise de réalisation doit livrer en septembre 2008». Le réseau pour le dédoublement de voies comprend 2 200 km incluant Thénia et Annaba en passant par Béni Mansour-Bordj Bou Arréridj, Ramdane Djamel-Skikda et Khemis-Oran. Des projets pour lesquels il a été déjà été procédé à une présélection d’entreprises. «Sur cinq offres, nous avons retenu quatre groupements». Il s’agit, entre autres, de Alstom et Siemens.
La tribune