Les tensions entre les pays du Maghreb se traduisent de plus en plus dans la course que se livrent la Libye, l'Algérie et le Maroc pour se doter de matériel militaire et d'armes les plus modernes. Ce phénomène qui n'est pas nouveau, semble reparti de plus belle ces dernières années et les premiers résultats ont été perceptibles en 2010, selon la dernière édition de Jane’s Defence Weekly, la revue américaine spécialisée.
Pour la revue, l'Algérie et la Libye se placent clairement en concurrence pour assumer le leadership militaire dans la région. Auparavant, la concurrence était acharnée entre l’Algérie et le Maroc. Mais, comme l’ont noté des diplomates américains dans les câbles révélés par WikiLeaks, Rabat ne dispose pas de moyens financiers suffisants pour les équipements militaires haut de gamme nécessaires à la modernisation de son armée. En revanche, grâce à l’argent du pétrole, l’Algérie et la Libye continuent de s’équiper.
Toujours fidèle à la Russie dont elle reste l'un des meilleurs clients dans le monde, l’Algérie a reçu en 2010 plusieurs livraisons, dont des avions Yak-130 et deux sous-marins. L'Algérie est actuellement en cours de négociation pour l'acquisition d'un système anti-missile Pantsir-S1. Durant les dernières années, l'Algérie a également modernisé ses forces navales, détaille la revue. Le pays a cependant entamé une politique de diversification de ses fournisseurs en signant un contrat pour des hélicoptères avec le groupe anglo-italien Agusta Westland. Avec ce dernier, le contrat portant sur l’acquisition de 150 hélicoptères, pourrait atteindre 5 milliards de dollars, selon la revue américaine.
L’Algérie continue aussi de négocier l'acquisition de frégates FREMM avec des groupes européens. Les négociations, entamées en 2008, avec le français DCNS et l’allemand Thyssen Krupp, trainent cependant en longueur, précise la revue. Autre illustration de cette diversification algérienne : l’Algérie s’est fait délivrer des patrouilleurs français FPB 98.
TSA
Hakim Arous
Pour la revue, l'Algérie et la Libye se placent clairement en concurrence pour assumer le leadership militaire dans la région. Auparavant, la concurrence était acharnée entre l’Algérie et le Maroc. Mais, comme l’ont noté des diplomates américains dans les câbles révélés par WikiLeaks, Rabat ne dispose pas de moyens financiers suffisants pour les équipements militaires haut de gamme nécessaires à la modernisation de son armée. En revanche, grâce à l’argent du pétrole, l’Algérie et la Libye continuent de s’équiper.
Toujours fidèle à la Russie dont elle reste l'un des meilleurs clients dans le monde, l’Algérie a reçu en 2010 plusieurs livraisons, dont des avions Yak-130 et deux sous-marins. L'Algérie est actuellement en cours de négociation pour l'acquisition d'un système anti-missile Pantsir-S1. Durant les dernières années, l'Algérie a également modernisé ses forces navales, détaille la revue. Le pays a cependant entamé une politique de diversification de ses fournisseurs en signant un contrat pour des hélicoptères avec le groupe anglo-italien Agusta Westland. Avec ce dernier, le contrat portant sur l’acquisition de 150 hélicoptères, pourrait atteindre 5 milliards de dollars, selon la revue américaine.
L’Algérie continue aussi de négocier l'acquisition de frégates FREMM avec des groupes européens. Les négociations, entamées en 2008, avec le français DCNS et l’allemand Thyssen Krupp, trainent cependant en longueur, précise la revue. Autre illustration de cette diversification algérienne : l’Algérie s’est fait délivrer des patrouilleurs français FPB 98.
TSA
Hakim Arous
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