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Le Ghana entre dans le club des exportateurs de pétrole
TAKORADI, Ghana (Reuters) - Le Ghana a fait mercredi son entrée dans le club des pays africains exportateurs de pétrole en promettant d'utiliser les recettes de l'"or noir" pour renforcer ses succès économiques.
Le chef de l'Etat, le président John Atta Mills, a ouvert les robinets du pétrole lors d'une cérémonie télévisée sur une plateforme flottante de 330 m de long située à une soixantaine de km au large du littoral de l'ancienne "Côte de l'or".
La production initiale d'environ 120.000 barils par jour (bpj) fera du Ghana le septième plus important producteur de pétrole d'Afrique sub-saharienne.
Ce chiffre devrait doubler dans les trois ans.
Cette mise en production commerciale est intervenue trois ans après la découverte de pétrole sur ce champ, baptisé "Jubilee" en l'honneur du cinquantenaire de l'anniversaire de l'indépendance, en 1957.
"Au terme d'une longue attente, le jour est enfin venu", a déclaré le chef de l'Etat, qui arborait pour la circonstance une salopette bleue et des équipements de sécurité.
"Mais (...) cela signifie que nous endossons une très grande responsabilité . Et tout particulièrement pour ceux qui sont en position de diriger, il faut faire en sorte que ce soit une bénédiction, et non une malédiction", a-t-il mis en garde.
Outre la compagnie pétrolière d'Etat nationale, la Ghana National Petroleum Corporation (GNPC), les autres entreprises participant au gisement "Jubilee" sont la Britannique Tullow Oil et les Américaines Anadarko Petroleum et Kosmos.
Le Ghana, deuxième producteur mondial de cacao après la Côte d'Ivoire, a pris conseil auprès de pays comme la Norvège sur la façon de gérer son secteur pétrolier.
Accra souhaite avant tout éviter la corruption et les troubles que le pétrole a apportés au Nigeria, pays le plus peuplé du continent et locomotive économique de l'Afrique de l'Ouest.
Hereward Holland, Jean-Loup Fiévet pour le service français, édité par Gilles Trequesser
TAKORADI, Ghana (Reuters) - Le Ghana a fait mercredi son entrée dans le club des pays africains exportateurs de pétrole en promettant d'utiliser les recettes de l'"or noir" pour renforcer ses succès économiques.
Le chef de l'Etat, le président John Atta Mills, a ouvert les robinets du pétrole lors d'une cérémonie télévisée sur une plateforme flottante de 330 m de long située à une soixantaine de km au large du littoral de l'ancienne "Côte de l'or".
La production initiale d'environ 120.000 barils par jour (bpj) fera du Ghana le septième plus important producteur de pétrole d'Afrique sub-saharienne.
Ce chiffre devrait doubler dans les trois ans.
Cette mise en production commerciale est intervenue trois ans après la découverte de pétrole sur ce champ, baptisé "Jubilee" en l'honneur du cinquantenaire de l'anniversaire de l'indépendance, en 1957.
"Au terme d'une longue attente, le jour est enfin venu", a déclaré le chef de l'Etat, qui arborait pour la circonstance une salopette bleue et des équipements de sécurité.
"Mais (...) cela signifie que nous endossons une très grande responsabilité . Et tout particulièrement pour ceux qui sont en position de diriger, il faut faire en sorte que ce soit une bénédiction, et non une malédiction", a-t-il mis en garde.
Outre la compagnie pétrolière d'Etat nationale, la Ghana National Petroleum Corporation (GNPC), les autres entreprises participant au gisement "Jubilee" sont la Britannique Tullow Oil et les Américaines Anadarko Petroleum et Kosmos.
Le Ghana, deuxième producteur mondial de cacao après la Côte d'Ivoire, a pris conseil auprès de pays comme la Norvège sur la façon de gérer son secteur pétrolier.
Accra souhaite avant tout éviter la corruption et les troubles que le pétrole a apportés au Nigeria, pays le plus peuplé du continent et locomotive économique de l'Afrique de l'Ouest.
Hereward Holland, Jean-Loup Fiévet pour le service français, édité par Gilles Trequesser
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