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Marché de la devise : la nécessaire réforme !

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  • Marché de la devise : la nécessaire réforme !

    Blanchiment d’argent, trafic de monnaie, fraude au fisc
    Marché de la devise : la nécessaire réforme !

    Par Kamel Imarazène



    Casse-tête n Le problème a fini par atterrir à l’APN avec l’interpellation du gouverneur de la Banque d’Algérie par certains députés au sujet de la non-délivrance par ses services des autorisations nécessaires à l’ouverture de bureaux de change.

    Après les bidonvilles, les parkings sauvages et le commerce informel, les pouvoirs publics veulent s’attaquer au marché parallèle de la devise, soupçonné d’être à l’origine de nombreuses affaires de blanchiment d’argent et de trafic de monnaie. Pour ce faire, les services de la Gendarmerie nationale ont effectué, récemment, des opérations coup de poing destinées à démanteler les réseaux activant dans ce créneau, particulièrement au niveau de la capitale.
    Pour le premier responsable du groupement d’Alger qui s’exprimait récemment devant la presse nationale, la lutte engagée s’inscrit dans la durée avec pour objectif d’arrêter tous ceux qui tirent profit de cette activité. «Nous avons engagé plusieurs opérations en même temps. Tous les cambistes seront appréhendés. Mieux, nous allons procéder à des enquêtes minutieuses sur les biens des personnes incriminées», a affirmé en substance le commandant Mustapha Tayebi. Et d’ajouter : «Des descentes seront opérées dans tous les lieux où il y a trafic de devises.»
    Pour leur part, les services de la police ont resserré l’étau autour des cambistes. Conséquence directe de cette situation, l’euro et, à un degré moindre, le dollar américain ont connu une flambée sans précédent au niveau du marché parallèle de la devise au grand dam des citoyens qui ont pour habitude de se déplacer régulièrement à l’étranger. «Où allons-nous trouver les devises dont nous avons besoin à présent ? Nous n’avons droit qu’à une allocation-voyage de moins de 150 euros par mois, alors que tout un chacun sait que cette somme suffit à peine à couvrir les frais de deux ou trois jours en France», se plaignent-ils.
    Le problème a fini par atterrir à l’Assemblée populaire nationale, où le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, a été apostrophé par des députés au sujet de la non-délivrance par ses services des autorisations nécessaires à l’ouverture de bureaux de change officiels. Ce à quoi M. Laksaci a répondu : «La loi régissant cette activité est entrée en vigueur en 1996. Elle permet également aux banques d'ouvrir des bureaux de change en dehors de leurs sièges.»
    Selon lui, aucune demande n’a été formulée dans ce sens. «Nous sommes prêts pourtant à accorder le feu vert à ceux qui sont intéressés pour investir dans ce créneau», a-t-il poursuivi. Une question dès lors s’impose : qu’est-ce qui empêche l’ouverture de bureaux de change dans notre pays ?
    InfoSoir
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Comment peut-on ouvrir des bureaux de change alors que le Dinar Algérien n'est officiellement pas convertible ?!

    Je ne comprends plus rien !

    Commentaire


    • #3
      Le change parallèle ne fait que se développer et prendre de la place.
      Au square port Said, le Wall street des changes, ne fait que prospérer au vu et su et a la complicité de toute la planète. les changeurs viennent maintenant vers toi, ils abordent les automobilistes et vendent même devant le tribunal Abane Ramdane ....

      Une fois je suis allé au marché clauzel, dans l'une des boutique, j'ai vu un haut officier de la police enrer, il avait plein de grades dans son épaules, bata chemma, nedjma et j'en passe, il se sont échangés le sourire comme deux amoureux, il lui a fait sortir une enveloppe plein de dollars et lui a changé sur place...


      Msaken Chouhada..

      Abo
      A chacun son paradis !

      Commentaire


      • #4
        La convertibilité du dinar n'est pas une condition sine qua none pour autoriser des bureaux de change à proposer leurs services en Algérie.

        A titre d'exemple, ni le dinar tunisien ni le dirham marocain (pour ne citer que deux monnaies) ne sont convertibles, et pourtant cela n'empêche pas l'ouverture de bureaux de change en Tunisie et au Maroc!!!

        Ce qu'oublie de préciser notre cher gouverneur qu'en dépit de l'ouverture des bureaux de change officiels, cela ne changera pas l'état des choses actuelles en ne modifiant pas la loi sur le contrôle de change.

        Commentaire


        • #5
          La convertibilité du dinar n'est pas une condition sine qua none pour autoriser des bureaux de change à proposer leurs services en Algérie.

          @Boubena


          Peux-tu m'expliquer comment on peux proposer des services de change sans convertibilité du Dinar ?

          Désolé, mais on n'est pas comme le Maroc ou la tunisie avec des millions de touristes qui débarquent chez eux chaque année.

          Ah oui ! L'ouverture des bureaux de change en Algérie permettra de :
          => Limiter le change des dinars en euros aux seuls:
          - gros industriels
          - gros importateurs
          - touristes algériens voulant partir à l'étranger
          - futurs harragas

          => Limiter le change des Euros en Dinars aux millions de touristes étrangers qui débarquent en Algérie.

          Pour le reste des algériens ? aucun droit Biensur !
          En effet, le Dinar n'est pas convertible ! :22: !

          Et comme çà, @Boubena, il n'y aura plus de change parallèle !??
          Dernière modification par absent, 18 décembre 2010, 18h06.

          Commentaire


          • #6
            Sid mark,


            La convertibilité courante du dinar algérien est assurée!!!
            Les banques algériennes aujourd'hui remplissent beaucoup de prérogatives relavant de celles des bureaux de change. N'est ce pas?

            Modifier le montant l'allocation touristique pour la rendre satisfaisante
            Garantir l'allocation études, soins et ce pour des montants corrects...
            Garantir le droit de posséder des comptes en devises pour les particuliers
            etc. Tout cela relève de clauses prévues dans la loi sur le contrôle de change. Mais apparemment, tu fais plus dans le populisme que dans les vrais débats...

            Dis-moi, en l'état des choses actuelles, tu vas interdire à quelqu'un qui reçoit des virements de devises de l'étranger (pensions) qu'il n' a pas le droit de les garder en devises et lui dire aussi qu'il a droit à seulement 140 € quand il aura l'intention de se rendre à l'étranger?:22:

            Commentaire

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