le ministre le plus débile de la semaine, déclare sans avoir honte :
"On en a fait un problème pour rien". C'est avec ces termes que le ministre de la Pêche et des Ressources Halieutiques, Abdellah Khanafou a réagi à la polémique concernant le quota de thon attribué cette année par la CICTA à l'Algérie. Décidément, le thon rouge est au centre d'une polémique dont on ne comprend plus les tenants et les aboutissants
Mercredi, sur les ondes de la radio chaîne III, le ministre de la Pêche et des Ressources Halieutiques, Abdellah Khanafou, a confirmé que "les fonctionnaires du ministère de la Pêche n'ont pas pu assister à la réunion de la CICTA car ils n'ont pas reçu leurs visas à temps. Mais l'Algérie a été quand même représentée par le biais de sa représentation diplomatique en France".
"Nous avions introduit des demandes de visas en date du 10 novembre et nous n'avions reçu aucune réponse. Il se trouve que nous n'avons de problèmes de délivrance de visa qu'avec le consulat de France. Nos demandes de visas (dans le cadre des missions) pour l'Espagne et l'Italie sont satisfaites au bout de trois jours", a-t-il encore expliqué.
Concernant le quota de thon attribué cette année par la CICTA à l'Algérie, Khanafou, a indiqué: "notre quota devait être de 616 tonnes mais nous avons été amputés, à la demande des libyens, de 418 tonnes (...) répartis entre quatre pays", à savoir, Libye, Egypte, Maroc et Croatie.
Il a tenu, toutefois, a préciser que la réduction du quota de l'Algérie pour 2010 "n'est pas liée au fait que nous n'avions pas pêché notre quota l'année dernière mais parce que ce poisson est en voie de disparition. C'est pour cela que des réunions sont organisées annuellement par la commission dans le but de contribuer à la préservation de cette espèce de poisson à travers notamment la réduction des TAC (tonnages admissibles de capture). D'ailleurs les quotas globaux sont passés de 29.500 tonnes en 2007 à 12.900 tonnes en 2010", dira-t-il.
Malgré cela le ministère a introduit, par le biais de l'ambassade d'Algérie en France, un recours et formuler des réserves sur les procès verbaux de la réunion de Paris, a fait savoir Abdellah Khanafou, ajoutant que jusqu'à présent son département ministériel n'avait reçu aucune réponse de la part de la CICTA.
A une question sur les pertes générées par le fait que l'Algérie ne pêche pas ses quotas de thon, le ministre a expliqué: "ce ne sont pas des millions d'euros que nous perdons. Tout ce que l'on perd, ce sont les taxes que les armateurs paient au trésor public et dont la valeur n'atteint même pas 7 milliards de centimes pour un quota de 616 tonnes".
"On en a fait un problème pour rien. D'ailleurs les quotas pêchés n'intéressent pas le citoyen algérien mais ceux qui participeront à la campagne (de pêche). Même si nous avions pêché notre quota il serait destiné à l'exportation. Ce sont ceux qui participent à la campagne qui récolteront les dividendes de cette pêche", a relevé Abdellah Khanafou.
Le ministre a rappelé enfin que l'Algérie "n'avait pas pu pêcher son quota de thon l'année passée à cause du manque de bateaux adéquats" et que "cette année elle compte participer (à la compagne de pêche) grâce aux navires dont l'acquisition a été financée par les différents programmes de relance et de soutien du secteur".
El Watan.com
"On en a fait un problème pour rien". C'est avec ces termes que le ministre de la Pêche et des Ressources Halieutiques, Abdellah Khanafou a réagi à la polémique concernant le quota de thon attribué cette année par la CICTA à l'Algérie. Décidément, le thon rouge est au centre d'une polémique dont on ne comprend plus les tenants et les aboutissants
Mercredi, sur les ondes de la radio chaîne III, le ministre de la Pêche et des Ressources Halieutiques, Abdellah Khanafou, a confirmé que "les fonctionnaires du ministère de la Pêche n'ont pas pu assister à la réunion de la CICTA car ils n'ont pas reçu leurs visas à temps. Mais l'Algérie a été quand même représentée par le biais de sa représentation diplomatique en France".
"Nous avions introduit des demandes de visas en date du 10 novembre et nous n'avions reçu aucune réponse. Il se trouve que nous n'avons de problèmes de délivrance de visa qu'avec le consulat de France. Nos demandes de visas (dans le cadre des missions) pour l'Espagne et l'Italie sont satisfaites au bout de trois jours", a-t-il encore expliqué.
Concernant le quota de thon attribué cette année par la CICTA à l'Algérie, Khanafou, a indiqué: "notre quota devait être de 616 tonnes mais nous avons été amputés, à la demande des libyens, de 418 tonnes (...) répartis entre quatre pays", à savoir, Libye, Egypte, Maroc et Croatie.
Il a tenu, toutefois, a préciser que la réduction du quota de l'Algérie pour 2010 "n'est pas liée au fait que nous n'avions pas pêché notre quota l'année dernière mais parce que ce poisson est en voie de disparition. C'est pour cela que des réunions sont organisées annuellement par la commission dans le but de contribuer à la préservation de cette espèce de poisson à travers notamment la réduction des TAC (tonnages admissibles de capture). D'ailleurs les quotas globaux sont passés de 29.500 tonnes en 2007 à 12.900 tonnes en 2010", dira-t-il.
Malgré cela le ministère a introduit, par le biais de l'ambassade d'Algérie en France, un recours et formuler des réserves sur les procès verbaux de la réunion de Paris, a fait savoir Abdellah Khanafou, ajoutant que jusqu'à présent son département ministériel n'avait reçu aucune réponse de la part de la CICTA.
A une question sur les pertes générées par le fait que l'Algérie ne pêche pas ses quotas de thon, le ministre a expliqué: "ce ne sont pas des millions d'euros que nous perdons. Tout ce que l'on perd, ce sont les taxes que les armateurs paient au trésor public et dont la valeur n'atteint même pas 7 milliards de centimes pour un quota de 616 tonnes".
"On en a fait un problème pour rien. D'ailleurs les quotas pêchés n'intéressent pas le citoyen algérien mais ceux qui participeront à la campagne (de pêche). Même si nous avions pêché notre quota il serait destiné à l'exportation. Ce sont ceux qui participent à la campagne qui récolteront les dividendes de cette pêche", a relevé Abdellah Khanafou.
Le ministre a rappelé enfin que l'Algérie "n'avait pas pu pêcher son quota de thon l'année passée à cause du manque de bateaux adéquats" et que "cette année elle compte participer (à la compagne de pêche) grâce aux navires dont l'acquisition a été financée par les différents programmes de relance et de soutien du secteur".
El Watan.com
Commentaire