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Un patient séropositif avait aussi une leucémie. Les médecins ont pratiqué une greffe de moelle osseuse pour soigner cette leucémie et, surprise, ils n'ont ensuite plus décelé la moindre trace du virus du sida! Mais les spécialistes restent très prudents...
Parler d'espoir serait d'ailleurs prématuré selon les médecins. C'est l'histoire d'un Américain séropositif qui suit un traitement en Allemagne contre une leucémie. En 2007 après sa greffe de moelle osseuse les médecins constatent que le sida a complètement disparu. Le patient arrête alors son traitement par antirétro-viraux. Trois ans plus tard, aucune récidive et, mercredi, les chercheurs ont publié le cas dans la revue professionnelle Blood.
Il apparaît que le donneur de moelle était en fait porteur d'une résistance au virus du sida, une spécificité génétique déjà identifiée et présente en majorité en Europe du Nord.
Les chercheurs ont déjà tenté de reproduire cette mutation mais sans succès jusqu'ici.
Cette transmission par la moelle osseuse éveille donc les esprits scientifiques... Mais parler d'une victoire dans la lutte contre le sida serait prématuré. Le patient va devoir être suivi tout au long de sa vie pour être certain que le virus ne réapparaisse pas.
Et puis la greffe de moelle est un traitement très lourd utilisé en dernier recours en cas de cancer. 30% des patients n'y survivent d'ailleurs pas. Les quelques 33 millions de personnes infectées par le sida dans le monde vont malheureusement encore devoir patienter.
RTBF Info
Parler d'espoir serait d'ailleurs prématuré selon les médecins. C'est l'histoire d'un Américain séropositif qui suit un traitement en Allemagne contre une leucémie. En 2007 après sa greffe de moelle osseuse les médecins constatent que le sida a complètement disparu. Le patient arrête alors son traitement par antirétro-viraux. Trois ans plus tard, aucune récidive et, mercredi, les chercheurs ont publié le cas dans la revue professionnelle Blood.
Il apparaît que le donneur de moelle était en fait porteur d'une résistance au virus du sida, une spécificité génétique déjà identifiée et présente en majorité en Europe du Nord.
Les chercheurs ont déjà tenté de reproduire cette mutation mais sans succès jusqu'ici.
Cette transmission par la moelle osseuse éveille donc les esprits scientifiques... Mais parler d'une victoire dans la lutte contre le sida serait prématuré. Le patient va devoir être suivi tout au long de sa vie pour être certain que le virus ne réapparaisse pas.
Et puis la greffe de moelle est un traitement très lourd utilisé en dernier recours en cas de cancer. 30% des patients n'y survivent d'ailleurs pas. Les quelques 33 millions de personnes infectées par le sida dans le monde vont malheureusement encore devoir patienter.
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