Les réserves de change de l’Algérie ont enregistré un nouveau record de 61 milliards de dollars à la fin de février 2006, a indiqué hier le ministre délégué chargé de la Réforme financière, M. Karim Djoudi, lors de l’émission Question de l’heure, organisée par la radio nationale chaîne III.
«Cette hausse a été réalisée grâce à l’embellie pétrolière et à la politique de désendettement adoptée par le pays», a précisé M. Djoudi. Interrogé sur la suggestion de la Grande-Bretagne qui a proposé à l’Algérie ses services pour placer ses réserves de changes dans la Banque de Londres, le ministre a répondu que la gestion de cet argent relève de la Banque d’Algérie qui doit assurer, à la fois, la sécurité et la liquidité de ses réserves en devises.
«Il n’y a pas d’affectation prédéterminée de nos réserves de changes sur une place financière déterminée. La Banque Centrale doit tout simplement élargir ses instruments de sécurité», a-t-il souligné. Concernant la convertibilité totale du dinar, le ministre estime qu’il faut garantir d’abord la stabilité du taux et des réserves de change.
Il estime qu’il est très risqué de passer à une convertibilité totale du dinar sans qu’il y ait une diversification de nos ressources et de nos revenus, sachant que l’Algérie tire plus de 98 % de ses devises des exportations d’hydrocarbures.
Le ministre a évoqué, par ailleurs, le processus de privatisation des banques publiques, qui est une partie intégrante du processus des réformes du secteur bancaire et financier. Il a affirmé que la privatisation du CPA (Crédit populaire d’Algérie) est déjà entamée et sera suivie par celle de la BDL (Banque du développement local).
Interrogé sur l’impact de la liquidation des cinq banques privées sur l’échelle internationale par rapport aux éventuels repreneurs ou investisseurs, M. Djoudi a tenu à rappeler que le marché bancaire est à 95 % public et que la part des banques privées sur ce marché ne représente que 5 %.
Il a affirmé par la suite que la disparition de certaines banques privées dénote la rigueur et le contrôle du secteur par l’autorité monétaire. Et d’ajouter que la liquidation de ces banques, qui n’ont pas pu atteindre un capital de 2,5 milliards de dinars, marque la volonté de la Banque Centrale de faire respecter la réglementation en vigueur.
S’agissant du financement bancaire apporté aux entreprises, le ministre a assuré que 87 % du flux de crédits à l’économie est affecté au secteur privé.Les entreprises publiques, jugées déstructurées, ne bénéficient que d’une faible proportion de 15 %.
- Le jeune independant
«Cette hausse a été réalisée grâce à l’embellie pétrolière et à la politique de désendettement adoptée par le pays», a précisé M. Djoudi. Interrogé sur la suggestion de la Grande-Bretagne qui a proposé à l’Algérie ses services pour placer ses réserves de changes dans la Banque de Londres, le ministre a répondu que la gestion de cet argent relève de la Banque d’Algérie qui doit assurer, à la fois, la sécurité et la liquidité de ses réserves en devises.
«Il n’y a pas d’affectation prédéterminée de nos réserves de changes sur une place financière déterminée. La Banque Centrale doit tout simplement élargir ses instruments de sécurité», a-t-il souligné. Concernant la convertibilité totale du dinar, le ministre estime qu’il faut garantir d’abord la stabilité du taux et des réserves de change.
Il estime qu’il est très risqué de passer à une convertibilité totale du dinar sans qu’il y ait une diversification de nos ressources et de nos revenus, sachant que l’Algérie tire plus de 98 % de ses devises des exportations d’hydrocarbures.
Le ministre a évoqué, par ailleurs, le processus de privatisation des banques publiques, qui est une partie intégrante du processus des réformes du secteur bancaire et financier. Il a affirmé que la privatisation du CPA (Crédit populaire d’Algérie) est déjà entamée et sera suivie par celle de la BDL (Banque du développement local).
Interrogé sur l’impact de la liquidation des cinq banques privées sur l’échelle internationale par rapport aux éventuels repreneurs ou investisseurs, M. Djoudi a tenu à rappeler que le marché bancaire est à 95 % public et que la part des banques privées sur ce marché ne représente que 5 %.
Il a affirmé par la suite que la disparition de certaines banques privées dénote la rigueur et le contrôle du secteur par l’autorité monétaire. Et d’ajouter que la liquidation de ces banques, qui n’ont pas pu atteindre un capital de 2,5 milliards de dinars, marque la volonté de la Banque Centrale de faire respecter la réglementation en vigueur.
S’agissant du financement bancaire apporté aux entreprises, le ministre a assuré que 87 % du flux de crédits à l’économie est affecté au secteur privé.Les entreprises publiques, jugées déstructurées, ne bénéficient que d’une faible proportion de 15 %.
- Le jeune independant
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