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Les fusées vont apprendre à s'"auto-réparer"

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  • Les fusées vont apprendre à s'"auto-réparer"

    l'Agence spatiale européenne (ESA) a lancé une recherche un peu speciale : faire en sorte que les fusées vont apprendre à s'"auto-réparer"...
    Pour resoudre le probleme, une équipe de chercheurs s’est basee sur un cocepte ….. Le concepte est simple, tiré ou copié de la nature: la coagulation ! "blessé, coupé, égratigné, le corps humain voit en effet son sang se coaguler et constituer une croûte, protection provisoire pour que la peau se reconstitue. "

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    maginez une fusée, un satellite, une sonde lancée à très grande vitesse dans l'espace interplanétaire. Les micrométéorites, grains de poussière de l'espace tournant en orbite à très grande vitesse, peuvent rencontrer l'engin spatial et abîmer ses parois et certaines parties vitales. Les variations de température, extrêmes, peuvent, elles, causer des fuites d'air. Afin d'éviter ces dégâts coûteux et parfois irréversibles, l'Agence spatiale européenne (ESA) a lancé une recherche insolite : faire en sorte que les blessures des fusées s'"autoguérissent".
    Sous la houlette du physicien Christopher Semprimoschnig, du centre de recherche de l'ESA - l'European Space Technology Research Centre, basé à Noordwijk, aux Pays-Bas -, une équipe de chercheurs a imaginé de copier la nature : blessé, coupé, égratigné, le corps humain voit en effet son sang se coaguler et constituer une croûte, protection provisoire pour que la peau se reconstitue. "Quand nous nous coupons, nous n'avons pas à nous enduire de colle, notre corps le fait à notre place", explique M. Semprimoschnig.

    Au Royaume-Uni, le département d'ingénierie aérospatiale de l'université de Bristol s'est mis à étudier la possibilité de concevoir des matériaux autorégénérants. Deux chercheurs, Ian Bond et Richard Trask, viennent de présenter de premiers résultats : un système de réparation autonome pouvant se déclencher seul et résister aux multiples agressions de l'environnement spatial.

    Pour ce faire, une partie des fibres actuellement utilisées pour construire une fusée a été remplacée par des fibres de verre composites d'un nouveau type : creuses, dotées d'un diamètre interne de 30 microns - millièmes de millimètres -, elles contiennent différents produits. De la résine aux propriétés adhésives pour certaines, pour d'autres un mélange de résine et d'une substance durcissante. D'autres encore comportent un alliage de résine et de produits catalyseurs.

    Si l'engin spatial est endommagé, ces fibres se brisent et libèrent les produits chimiques, qui s'écoulent, se mélangent, réagissent et colmatent les fissures. Longuement testé dans une chambre à vide puis soumis à des variations de température et de pression, le système a démontré sa fiabilité. Les chercheurs poursuivent maintenant leurs travaux afin d'augmenter la résistance des matériaux aux conditions les plus extrêmes. Ces résultats sont déjà jugés "très sérieux" par l'ESA, même si M. Semprimoschnig se montre prudent et évoque un "premier pas".

    Ce chercheur pense néanmoins que cette technologie pourrait être applicable dans une dizaine d'années. Si elle s'avère définitivement fiable, la découverte pourrait entraîner un doublement de la durée de vie des vaisseaux et réduire les risques des voyages. L'étude des dégâts causés lors des décollages et les méthodes de détection des dommages sont les autres priorités actuelles de ces chercheurs.

    -Le monde
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