Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Wilileaks : Les confidences de Saïd Sadi à l'ambassadeur US à Alger

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Wilileaks : Les confidences de Saïd Sadi à l'ambassadeur US à Alger

    Dans un câble daté du 19 décembre 2007, révélé jeudi 16 décembre dans la soirée par WikiLeaks via le quotidien espagnol El Pais, l’ambassadeur américain résume ses discussions avec des personnalités de l’opposition et des journalistes rencontrés à Alger. Globalement, ses interlocuteurs ont dépeint un régime algérien fragile comme il ne l’a jamais été par le passé, en proie à un manque de vision, des niveaux de corruption sans précédent et des rumeurs de divisions au sein du commandement de l’armée.

    Said Sadi, président du RCD, s’est montré particulièrement bavard lors de ses rencontres avec l’ambassadeur US. Il a par exemple raconté aux Américains une conversation « récente » qu’il a eue avec le général de corps d’armée Toufik, patron du DRS, que l’ambassadeur américain décrit comme l’élément clé pour assurer le contrôle et la survie du régime. Sadi avait confié que son interlocuteur reconnaissait que les choses n’allaient pas bien, notamment en ce qui concerne la santé du président et plus globalement la situation de l’Algérie. Mais Toufik lui a expliqué qu’il avait besoin d’être assuré que toute alternative politique serait viable et qu’elle ne déstabiliserait pas le pays.

    Autre sujet abordé par les interlocuteurs de l’ambassadeur américain : la corruption. Said Sadi et Abdellah Djaballah ont expliqué à l’ambassadeur américain que la corruption avait atteint des niveaux sans précédent, et cela même au sein de l’armée. Said Sadi a confié à l’ambassadeur avoir évoqué la question avec le patron du DRS et que ce dernier aurait reconnu le phénomène. Et après un moment de silence, raconte Said Sadi, le patron du DRS, a regardé le portait du président Bouteflika avant d’expliquer à son interlocuteur que l’étendue du problème avait atteint le sommet. La conversation remonte à la fin 2007, soit deux ans avant le déclenchement des enquêtes sur la corruption.

    Said Sadi a comparé le gouvernement Bouteflika à une « bande de Tikrit » –allusion à l’ancien régime de Sadam Hussein en Irak– dans laquelle un nombre important de ministres et de généraux est issu d’une même région, Tlemcen. Le leader du RCD a mis en garde les Américains contre le danger de garder le silence sur la détérioration de la démocratie algérienne. Selon lui, un soutien extérieur est essentiel à la survie de la démocratie et à l’engagement productif de la jeunesse algérienne.

    TSA
    Sonia Lyes

  • #2
    Wilileaks : Les confidences de Saïd Sadi à l'ambassadeur US à Alger

    Said Sadi, président du RCD, s’est montré particulièrement bavard lors de ses rencontres avec l’ambassadeur US. Il a par exemple raconté aux Américains une conversation « récente » qu’il a eue avec le général de corps d’armée Toufik, patron du DRS.


    Said Sadi qui n'est rien au niveau gouvernementale a eu une conversation avec le général Toufik patron du DRS ,rien que cette phrase est comique .
    Le grand patron du DRS qui vas s'allonger devant un civile qui fait parti de rien ,et en plus tous le monde est au courant que les civile ne son pas dans les confidence des pilier de la securité en Algérie .
    Wikilileaks rien que nom m'amuse...

    S'est un article qui dois être posté dans la rubrique humour .

    Commentaire


    • #3
      comique ? pour un étranger oui; mais pas pour nous.

      Mais Toufik lui a expliqué qu’il avait besoin d’être assuré que toute alternative politique serait viable et qu’elle ne déstabiliserait pas le pays.

      je ne savais pas que le service de sécurité le plus proche de la présidence, collaborait avec "l'opposition" au moins depuis 2007 !!!!!.


      merci wiki !
      Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

      Commentaire


      • #4
        Le leader du RCD a mis en garde les Américains contre le danger de garder le silence sur la détérioration de la démocratie algérienne. Selon lui, un soutien extérieur est essentiel à la survie de la démocratie et à l’engagement productif de la jeunesse algérienne.

        cela ressemble à un appel à l'ingerence d'une puissance étrangère dans les affaires du pays, alors qu'il était farouchement opposé à l'intercession de plusieurs ONG internatioales qui voulaient mettre fin à l'effusion de sang au debut des années du terrorisme lorsque le nombre de victimes était loin d'être ce qu'il allait devenir. Mystère !
        Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

        Commentaire

        Chargement...
        X