MOHAMED SEGUINI
(Algérie)
Mohamed Segueni : chant, alto
Nacer Meghouache, Mokhtar Meziani : 'oud
Djamel Bensamar : violon, alto
Mohamed Laourari : mandoline
Djamel Talhi : flûte djawak, ghaita
Mohamed Azidane, Ali Ogab : bendir
Azedine Segueni : tambour zenouj
Sid Ali Falid : darbouka
Hacene Segueni : tambourin marrat
Khaled Djellouadji : tambourin tar
Mohammed Bouchareb : darbouka et marrat
La musique arabo-andalouse est née au Xe siècle en Andalousie sous l’impulsion du chanteur Ziryab, esthète d’une grande culture et d’un talent novateur dans bien des domaines qui s’installa à Grenade après avoir été le disciple d'Ishaq al-Mawsili, leplus grand chanteur de Bagdad. Les sultanats vaincus sous le règne d’Elisabeth La Catholique, cette musique allait devoir émigrer et se développer sur les côtes du Maghreb dès le XVIe siècle. Le malouf désigne le chant arabo-andalou pratiqué dans l’est de l’Algérie (Constantinois), en Tunisie et en Lybie. Subtil dans son essence et dans la poésie ancienne qui le porte, il se différencie entre autres du genre andalou d’Alger (saana) par sa particularité d’incorporer des chants d’extase et de transe mystique de la confrérie des Aïssawa, une branche importante du soufisme nord-africain.
Les mélopées improvisées du hautbois ghaita résonnent comme un appel à la prière, tandis que les percussions fournissent une rythmique fascinante par sa force d’expression, où le corps libéré se met en mouvement. Tous les musiciens chantent le refrain en un chœur homophonique où l’on ressent l’appartenance à une école de pensée qui offre le monde en partage. À la fois chanteur et chef d’orchestre, Mohamed Seguini joue aussi de l‘alto. Il s’est imposé depuis une dizaine d’années auprès d’un vaste public comme l’un des meilleurs chanteurs classiques de Constantine grâce à une voix superbe. Cet artiste au tempérament généreux s’est maintes fois produit avec succès à l’étranger. Nous le découvrirons à Genève !
(Algérie)
Mohamed Segueni : chant, alto
Nacer Meghouache, Mokhtar Meziani : 'oud
Djamel Bensamar : violon, alto
Mohamed Laourari : mandoline
Djamel Talhi : flûte djawak, ghaita
Mohamed Azidane, Ali Ogab : bendir
Azedine Segueni : tambour zenouj
Sid Ali Falid : darbouka
Hacene Segueni : tambourin marrat
Khaled Djellouadji : tambourin tar
Mohammed Bouchareb : darbouka et marrat
La musique arabo-andalouse est née au Xe siècle en Andalousie sous l’impulsion du chanteur Ziryab, esthète d’une grande culture et d’un talent novateur dans bien des domaines qui s’installa à Grenade après avoir été le disciple d'Ishaq al-Mawsili, leplus grand chanteur de Bagdad. Les sultanats vaincus sous le règne d’Elisabeth La Catholique, cette musique allait devoir émigrer et se développer sur les côtes du Maghreb dès le XVIe siècle. Le malouf désigne le chant arabo-andalou pratiqué dans l’est de l’Algérie (Constantinois), en Tunisie et en Lybie. Subtil dans son essence et dans la poésie ancienne qui le porte, il se différencie entre autres du genre andalou d’Alger (saana) par sa particularité d’incorporer des chants d’extase et de transe mystique de la confrérie des Aïssawa, une branche importante du soufisme nord-africain.
Les mélopées improvisées du hautbois ghaita résonnent comme un appel à la prière, tandis que les percussions fournissent une rythmique fascinante par sa force d’expression, où le corps libéré se met en mouvement. Tous les musiciens chantent le refrain en un chœur homophonique où l’on ressent l’appartenance à une école de pensée qui offre le monde en partage. À la fois chanteur et chef d’orchestre, Mohamed Seguini joue aussi de l‘alto. Il s’est imposé depuis une dizaine d’années auprès d’un vaste public comme l’un des meilleurs chanteurs classiques de Constantine grâce à une voix superbe. Cet artiste au tempérament généreux s’est maintes fois produit avec succès à l’étranger. Nous le découvrirons à Genève !
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