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Malouf et Aissawa de Constantine

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  • Malouf et Aissawa de Constantine

    MOHAMED SEGUINI
    (Algérie)

    Mohamed Segueni : chant, alto
    Nacer Meghouache, Mokhtar Meziani : 'oud
    Djamel Bensamar : violon, alto
    Mohamed Laourari : mandoline
    Djamel Talhi : flûte djawak, ghaita
    Mohamed Azidane, Ali Ogab : bendir
    Azedine Segueni : tambour zenouj
    Sid Ali Falid : darbouka
    Hacene Segueni : tambourin marrat
    Khaled Djellouadji : tambourin tar
    Mohammed Bouchareb : darbouka et marrat



    La musique arabo-andalouse est née au Xe siècle en Andalousie sous l’impulsion du chanteur Ziryab, esthète d’une grande culture et d’un talent novateur dans bien des domaines qui s’installa à Grenade après avoir été le disciple d'Ishaq al-Mawsili, leplus grand chanteur de Bagdad. Les sultanats vaincus sous le règne d’Elisabeth La Catholique, cette musique allait devoir émigrer et se développer sur les côtes du Maghreb dès le XVIe siècle. Le malouf désigne le chant arabo-andalou pratiqué dans l’est de l’Algérie (Constantinois), en Tunisie et en Lybie. Subtil dans son essence et dans la poésie ancienne qui le porte, il se différencie entre autres du genre andalou d’Alger (saana) par sa particularité d’incorporer des chants d’extase et de transe mystique de la confrérie des Aïssawa, une branche importante du soufisme nord-africain.

    Les mélopées improvisées du hautbois ghaita résonnent comme un appel à la prière, tandis que les percussions fournissent une rythmique fascinante par sa force d’expression, où le corps libéré se met en mouvement. Tous les musiciens chantent le refrain en un chœur homophonique où l’on ressent l’appartenance à une école de pensée qui offre le monde en partage. À la fois chanteur et chef d’orchestre, Mohamed Seguini joue aussi de l‘alto. Il s’est imposé depuis une dizaine d’années auprès d’un vaste public comme l’un des meilleurs chanteurs classiques de Constantine grâce à une voix superbe. Cet artiste au tempérament généreux s’est maintes fois produit avec succès à l’étranger. Nous le découvrirons à Genève !
    Dernière modification par Absente5, 03 avril 2006, 10h53.

  • #2
    LA musique aissawa est généralement et le plus souvent religieuse..Pour les grandes fêtes ponctuant l'année ou les mariages et circoncisions....( bien que souvent pour les fêtes familiales, le texte se profanise )...
    IL s'agit d'un groupe d'hommes musiciens, c'est un ensemble polyphonique avec une voix de tête qui est généralement le chanteur principal...
    IL ya le Bendir, le Tar, la Zorna, la Derbouka.....
    il suffit de si peu d'élément pour permettre la transe...

    Le début de la soirée commence par des invocations et des prières sans musique...le rythme lancinant commence déjà à faire onduler le corps...
    Se rajoute en suite de ces invocations, de la musique maalouf religieuses ou medh religieux...
    le rythme est guidée par la derbouka, en allant en crescendo ....quand le rythme n'est plus celui de l'andalou c'est à dire 4 /4 ou 8 / 4 ( et cela s'entend parfaitement ) on rentre dans le début de la transe et le corps commence à onduler.............


    j'adore, La transe ça réveille les nerfs plus timides.

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    • #3
      tu aimes bien ettahwal alors????
      moi cela me fascine et me fait...un peu peur!!
      un monde inconnu ou les femmes paraissent a l'aise et qui nous est inconnu a nous
      « Puis-je rendre ma vie
      Semblable à une flûte de roseau
      Simple et droite
      Et toute remplie de musique »

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      • #4
        Tamerlan, vendredi soir j'ai ettawalé toute la soirée ........ le concert était mitigé ( trop de coupures et de mélange de style), mais la partie aissawa écoute, j'ai ettawalé..( ah , un magnifique néologisme ettawalé, enfin), j'ai ettawalé et je suis rentrée en transe on a dû me tenir .......j'adore, j'adore,

        eh , une vraie constantinoise se doit de savoir ettawaler khaaaaaaaaaaaa
        Dernière modification par Absente5, 02 avril 2006, 13h00.

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        • #5
          Alya !

          Merci , de nous donner toutes ces explications ! j ai un ami qui écoute beaucoup d Arabo -Andalou et je comprends mieux cette musique et ses choix depuis que j ai assisté à un concert effectivement ,c est fascinant !

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          • #6
            Moi aussi j'ai peur de thwal...je n'ai jamais pu comprendre comment on arrive à ce stade...de thwal!!

            merci alya pour toutes ces explications.
            Passi passi werrana dipassi!

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            • #7
              smairi, excuses moi mais ton post ets hors sujet, je voulais parler du aissawa , merci tout de même pours ces infos sur Cheikh Leyris....

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              • #8
                Merci Ayla,

                Le malouf qunad a lui est -il present seulent a l'est de l'Algerie ?

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                • #9
                  Bonjour,
                  J'aime bien ce genre de chant liturgique qui nous plonge dans un climat de transe spirituelle ! J'ai assisté à ce genre de cérémonie en famille à Cne...mais quand les femmes se mettent à trembler, je sors . Cheikh Raymond évoqué par smairi aurait du être un topic à part, ce maître de l'art du malouf est derrière les grand maître comme El-fergani..T.Bastangi..enfin j'aurai bien aimé que ce soit un nuveau topique. Par ailleurs j'aime aussi Z.bouchaala et tous les autres maîtres de l'art Constantinois...
                  Page blanche

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                  • #10
                    OUi effectivement, beaucoup de gens ont peur des trances....mais vous savez c'est sanguin, on nait avec un gene pour la transe .........ahhahaha c'est génétique ....
                    ça ne s'apprend pas, il n'y a pas de codification strictre , c'est le rapport mystique entre les invocations, la rythmique et les sysnapses du cerveau .......c'est chimique.

                    Mais je peux comprendre votre frayeur, c'est quelque chose de fort à vivre c'est transcendant.

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                    • #11
                      il parait qu'il y'a des femmes qui ont un "hwa" ou "hwahoum" qui ne peuvent s'empecher d'entrer en transe en ecoutant certaines chansons!!

                      @tizinissa
                      pour ce qui est du malouf consideré comme etant un melange de l'andalous el gharnati et et le chansons bedouines algeriennes (notamment d_u coté d'el jrid entre l'algerie et la tunisie) avec une preponderance de l'andalous
                      mais concernant les poemes ils sont de partout de tlemecen de marakech de mila (degouni) d'annaba(el boughi de djaballah) et on les retroouve aussi dans le chabbi!!!
                      « Puis-je rendre ma vie
                      Semblable à une flûte de roseau
                      Simple et droite
                      Et toute remplie de musique »

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                      • #12
                        Merci Tamerlan pour la reponse,

                        C'est ce que j'ai remarqué aussi et ca expliquait le mal que j'avais a vouloir classer le Malouf dans l'un des genres musicaux qui me sont connus !!

                        Il est en effet un bouquet de plusieurs genre de music de la region, et c'est exactement ca qui lui donne son authenticité et un grand potentile pour se developper encore (faut juste ne pas integre le RAI )!!

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                        • #13
                          OUi effectivement, beaucoup de gens ont peur des trances....mais vous savez c'est sanguin, on nait avec un gene pour la transe .........ahhahaha c'est génétique ....

                          En effet, je pense que c'est bien genetique... je me rappelle j'ai assiste au mariage d'un membre de la famille, c'etait un vrai spectacle, la famille de la femme n'en croyait pas leurs yeux... tout le monde yethaoul... du plus age au plus petit...


                          ....c'est le rapport mystique entre les invocations.....

                          justement les invocations permettent de calmer les personnes en transe

                          @Tamerlan
                          un monde inconnu ou les femmes paraissent a l'aise et qui nous est inconnu a nous

                          Je ne suis pas d'accord avec ca... qd le rythme s'accelere tout le monde est transe

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                          • #14
                            Taoufik Bestandji
                            Musicien et professeur de Malouf. (Joue du violon alto et du luth).

                            A la question "Est-ce que vous êtes algérien ou français ?" (parce qu'il est binational), il répond : "Je ne suis ni Français, ni Algérien, je suis Constantinois ! "
                            "J'ai d'abord fait mes classes chez mes parents parce que l'on "naît" musicien et on ne le devient pas dans cette tradition. Plus tard, mon père avait peur parce que je devais fréquenter les cénacles de la musique qui étaient aussi associés au vin et à la fréquentation des femmes... un milieu noir, un peu spécial aussi à Constantine, avec les fundouk qui étaient à l'époque des endroits dangereux pour les enfants. Mais pour apprendre la musique, il faut aller dans ces lieux-là. Alors le "deal" avec mon père a été de dire : "tu travailles bien à l'école et tu continueras à faire de la musique". Parce que la plupart des musiciens arrêtent les études à un âge assez précoce. Pour ma part, j'ai pu aller jusqu'à l'université, par contre la musique ne m'a jamais quittée."
                            Il quitte l'Algérie en 1989-90 après avoir obtenu un poste en tant que professeur au Conservatoire National de Région de Marseille.
                            "C'est une musique (le malouf) qui a toujours collé à ce phénomène de l'oralité qui d'ailleurs n'existe pas qu'en musique, mais aussi dans la littérature, dans le conte..."
                            Il travaille pour la Maison de Radio France, notamment pour une collection qui s'appelle OCORA, qui réalise des disques de musiques traditionnelles.

                            Discographie :
                            "Poèmes d'amour"– 1995 (Al Sur)
                            "Hommage à Cheikh Raymond" avec Enrico Macias et l'ensemble Foundok - 1999 (Trema/Sony Music)
                            "Chants des synagogues du Maghreb" avec Alain Chekroun – 2001 (Magda)
                            Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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                            • #15
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