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MédiaSens sonde l’opinion pub à propos du refus des imams de se lever à l’écoute de l’hymne national

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  • MédiaSens sonde l’opinion pub à propos du refus des imams de se lever à l’écoute de l’hymne national

    Les résultats d’un sondage d’opinion lancé par l’Agence MédiaSens ont démontré que l’affaire des imams ayant refusé de se lever à l’écoute de l’hymne national, continue à soulever des vagues au sein d’une large tranche de la population.

    La quasi-totalité des personnes sondées ont considéré que cette attitude constitue une « faute » de la part de ces imams, mais ont divergé sur la façon dont il faut y remédier. Une bonne partie des sondés, affirme qu’il faut punir les auteurs de cet acte répréhensible, alors qu’une autre estime qu’il s’agit certes d’une « erreur », mais d’une erreur qui peut être corrigée par le dialogue et la communication.

    En réalité, la « légitimité » de se lever à l’écoute de l’hymne national a été largement commentée et débattue dans les cercles religieux, certains estimant que le fait de se lever à l’hymne ne constitue aucunement une entorse à la religion, alors que d’autres ont appelé à un débat plus large auquel prendrait part des érudits, et que le résultat des débats ferait école.

    L’Agence MédiaSens dit avoir prit des échantillons représentatifs de gens âgés entre 10 à plus de 50 ans, de toutes les catégories sociales et intellectuelles, et ce sont 3000 personnes sondées qui ont répondu au questionnaire pour aboutir à ce résultat.

    Selon le sondage, ce sont pratiquement 11 millions d’Algériens, représentés par 32% des personnes sondées, qui estiment que les imams réfractaires doivent être punis. Le même taux estime toutefois que c’est là une faute qui peut être rattrapée par le dialogue et la communication. Cette tranche estime qu’il ne s’agit pas là d’une liberté personnelle mais d’une atteinte, d’une faute, d’un délit, et que de ce fait, les imams doivent faire l’objet de sanctions.

    Toutefois, 11 autres millions des personnes sondées ont estimé aussi que le refus des imams de se lever à l’écoute de l’hymne national relève de la vie privée et du libre choix, et qu’il ne faut pas donner à cette attitude plus d’importance que de mesure, ni d’étiqueter ce genre de comportements dans la case des « fautes » ou des « délits ». Pour ces personnes, il ne s’agit là ni d’une atteinte aux constantes de l’Etat, ni d’un parjure à l’Algérie, refusant toute idée de sanctions.

    Le sondage a démontré aussi que les femmes sont plus solidaires avec les imams que les hommes, puisque 32% d’entre elles ont estimé que cette attitude de la part des imams n’est pas une faute importante, et qu’elle peut être rectifiée par le dialogue.

    chourouk

    *Nobody is perfect..I'm Nobody*
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