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L'Algérie n'arrive pas encore à éradiquer certaines maladies animales comme la rage et la tuberculose, a alerté hier Rachid Triki Yamani, président de la Société algérienne de médecine vétérinaire (SAMV).
Intervenant en marge du 21e congrès national vétérinaire organisé à l'Institut Pasteur d'Alger, il a considéré que ces maladies sont encore endémiques en Algérie, pourtant éradiquées dans d'autres pays.
Triki Yamani a parlé aussi de la leishmaniose qui se transmet de l'animal à l'homme, au moment où d'autres maladies comme le kyste hydatique ne sont découverts qu'au niveau des abattoirs.
En somme, l'Algérie compte une dizaine de maladies animales qui constituent un risque pour le cheptel ovin, bovin et avicole. Depuis l'ouverture du marché, la prévalence des maladies animales a sensiblement augmenté, a-t-il averti, tout en rassurant qu'il existe une coordination internationale pour lutter contre la prolifération des maladies, à l'image de l'Union maghrébine des vétérinaires qui active depuis 25 ans. En tous cas, les pays sont obligés de déclarer les maladies animales.
Poursuivant dans le même contexte, M. Bendania, responsable de la communication de la SAMV, a parlé de la fièvre de la vallée du Rif qui a touché la Mauritanie et au sujet de laquelle une commission interministérielle composée de 7 ministères a été créée pour lutter contre sa prolifération en Algérie. L'Algérie a réussi aussi à se prémunir en août dernier contre une zoonose similaire à la grippe aviaire qui s'est propagée au Maroc. Sans les efforts déployés à travers les wilayas de Tlemcen et El Bayadh notamment, cette maladie aurait pu être transmise.
Cela étant, il pense que la meilleure façon de se protéger contre la propagation des zoonoses aux humains est la préservation de la propreté. Les bureaux d'hygiène doivent maintenir les campagnes d'hygiène pour éradiquer la prolifération des rongeurs qui transmettent les maladies.
M. Bendania a lancé aussi un appel pour lutter contre les chiens errants qui sont en grand nombre en Algérie. En raison de sa transmission à l'homme, l'Algérie dénombre annuellement entre 2000 et 2500 cas de malades atteints de kyste hydatique. La leishmaniose touche aussi une moyenne annuelle de 30 000 personnes, a-t-il ajouté.
Karima Sebai
Le Temps d'Algérie
Intervenant en marge du 21e congrès national vétérinaire organisé à l'Institut Pasteur d'Alger, il a considéré que ces maladies sont encore endémiques en Algérie, pourtant éradiquées dans d'autres pays.
Triki Yamani a parlé aussi de la leishmaniose qui se transmet de l'animal à l'homme, au moment où d'autres maladies comme le kyste hydatique ne sont découverts qu'au niveau des abattoirs.
En somme, l'Algérie compte une dizaine de maladies animales qui constituent un risque pour le cheptel ovin, bovin et avicole. Depuis l'ouverture du marché, la prévalence des maladies animales a sensiblement augmenté, a-t-il averti, tout en rassurant qu'il existe une coordination internationale pour lutter contre la prolifération des maladies, à l'image de l'Union maghrébine des vétérinaires qui active depuis 25 ans. En tous cas, les pays sont obligés de déclarer les maladies animales.
Poursuivant dans le même contexte, M. Bendania, responsable de la communication de la SAMV, a parlé de la fièvre de la vallée du Rif qui a touché la Mauritanie et au sujet de laquelle une commission interministérielle composée de 7 ministères a été créée pour lutter contre sa prolifération en Algérie. L'Algérie a réussi aussi à se prémunir en août dernier contre une zoonose similaire à la grippe aviaire qui s'est propagée au Maroc. Sans les efforts déployés à travers les wilayas de Tlemcen et El Bayadh notamment, cette maladie aurait pu être transmise.
Cela étant, il pense que la meilleure façon de se protéger contre la propagation des zoonoses aux humains est la préservation de la propreté. Les bureaux d'hygiène doivent maintenir les campagnes d'hygiène pour éradiquer la prolifération des rongeurs qui transmettent les maladies.
M. Bendania a lancé aussi un appel pour lutter contre les chiens errants qui sont en grand nombre en Algérie. En raison de sa transmission à l'homme, l'Algérie dénombre annuellement entre 2000 et 2500 cas de malades atteints de kyste hydatique. La leishmaniose touche aussi une moyenne annuelle de 30 000 personnes, a-t-il ajouté.
Karima Sebai
Le Temps d'Algérie