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Equation sans inconnues.
Equation sans inconnues.
Si l’on ne sait toujours pas qui est Sidi Ali Bouneb, on sait que l’opération est maintenant terminée. Et si l’on attend encore les résultats définitifs, le bilan provisoire fait état d’une trentaine de terroristes abattus, selon la presse, après l’engagement de 9000 soldats, toujours selon la presse. Pour ne pas citer Belkhadem ou Temmar, dont les bilans sont toujours positifs, il faut bien admettre que le bilan de l’opération Bouneb n’est pas très bon, c’est-à-dire qu’il faut 9000 soldats pour abattre 30 terroristes. Avec un ratio de 1 terroriste pour 300 soldats, combien sont les terroristes ?
Aux dernières nouvelles, il y en aurait 1000. Appliqués au ratio, il faudrait donc 300 000 soldats pour les éliminer, ce qui est au-dessus des capacités nationales. Et si les terroristes sont 5000, il faudrait 1 million et demi de soldats, soit l’équivalent du nombre de martyrs qui a été nécessaire pour éliminer la France coloniale. Si l’indépendance n’a pas de prix, pour tout le reste il y a Mastercard, pourrait-on dire, ce qui revient à appliquer des équations de base entre l’énergie dépensée et les résultats obtenus. On a donné 500 milliards de dollars à Ouyahia, soit presque trois fois la dette totale africaine, pour créer une économie, et le dinar est toujours 130 fois plus misérable que l’euro, plus faible que le dirham, le dinar tunisien et le CFA ivoirien.
On a donné 150 000 policiers à la DGSN et la délinquance est toujours en hausse. On a donné 15 ans au président Bouteflika et les Algériens s’entassent encore comme des boat people pour rejoindre l’Europe en barque. Seule bonne nouvelle, cette équation n’est pas une équation à plusieurs inconnues, car ses valeurs sont, au contraire, bien connues. Il suffit de changer 30 hommes à la tête du pays installés dans ses rouages les plus précis. Et de réécrire l’équation, à tête reposée. C’est du niveau de la terminale.
Si l’on ne sait toujours pas qui est Sidi Ali Bouneb, on sait que l’opération est maintenant terminée. Et si l’on attend encore les résultats définitifs, le bilan provisoire fait état d’une trentaine de terroristes abattus, selon la presse, après l’engagement de 9000 soldats, toujours selon la presse. Pour ne pas citer Belkhadem ou Temmar, dont les bilans sont toujours positifs, il faut bien admettre que le bilan de l’opération Bouneb n’est pas très bon, c’est-à-dire qu’il faut 9000 soldats pour abattre 30 terroristes. Avec un ratio de 1 terroriste pour 300 soldats, combien sont les terroristes ?
Aux dernières nouvelles, il y en aurait 1000. Appliqués au ratio, il faudrait donc 300 000 soldats pour les éliminer, ce qui est au-dessus des capacités nationales. Et si les terroristes sont 5000, il faudrait 1 million et demi de soldats, soit l’équivalent du nombre de martyrs qui a été nécessaire pour éliminer la France coloniale. Si l’indépendance n’a pas de prix, pour tout le reste il y a Mastercard, pourrait-on dire, ce qui revient à appliquer des équations de base entre l’énergie dépensée et les résultats obtenus. On a donné 500 milliards de dollars à Ouyahia, soit presque trois fois la dette totale africaine, pour créer une économie, et le dinar est toujours 130 fois plus misérable que l’euro, plus faible que le dirham, le dinar tunisien et le CFA ivoirien.
On a donné 150 000 policiers à la DGSN et la délinquance est toujours en hausse. On a donné 15 ans au président Bouteflika et les Algériens s’entassent encore comme des boat people pour rejoindre l’Europe en barque. Seule bonne nouvelle, cette équation n’est pas une équation à plusieurs inconnues, car ses valeurs sont, au contraire, bien connues. Il suffit de changer 30 hommes à la tête du pays installés dans ses rouages les plus précis. Et de réécrire l’équation, à tête reposée. C’est du niveau de la terminale.
Chawki Amari
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