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Le taux de chômage baisse à 10% selon l'ONS Des chiffres et des interrogations

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  • Le taux de chômage baisse à 10% selon l'ONS Des chiffres et des interrogations

    Le taux de chômage baisse à 10% selon l'ONS
    Des chiffres et des interrogations


    Les chiffres avancés par l’Office national des statistiques sur le taux de chômage ne cessent de susciter des interrogations. Dans une récente enquête, dont les conclusions ont été communiquées avant-hier, cet organisme étatique a estimé que le taux de chômage en Algérie a atteint actuellement 10%, soit 1 076 000 personnes sans emploi, une estimation arrêtée au 4e semestre 2010.
    Un chiffre qui relance encore le débat sur la question du taux de chômage en Algérie. D’après l’ONS, ce taux est légèrement inférieur à celui enregistré en 2009 (10,2%) et en net recul par rapport à 2008 (11,3%), précise l’enquête de l’Office. De tous temps, les chiffres de l’ONS ont fait l’objet de contestations de la part des observateurs de la situation socio-économique du pays. L’ONS qui déclare que le taux de chômage a baissé à 10% pendant le dernier trimestre de l’année 2010, affirme qu’il a répondu aux critères définis par le Bureau international du travail (BIT). Mais pour ceux qui ne croient pas à la crédibilité de cet organisme chargé des statistiques, ces chiffres sont loin de refléter la réalité.
    Avec 1.07 million de chômeurs pour une population active de près de 11 millions de personnes, l’Algérie semble épargnée par la crise qui affecte le marché de l’emploi dans le monde. A souligner dans ce chapitre que les chiffres sur le chômage sont liés aux chiffres de croissance économiques du pays.
    Or, de l’avis des économistes, le taux de croissance réalisé par des entreprises créatrices de richesses activant en dehors des hydrocarbures ne dépassait pas 2% durant les cinq dernières années. D’ailleurs, le Premier ministre Ahmed Ouyahia n’a cessé de mettre l’accent, lors de la déclaration de la politique générale du gouvernement, sur l’émergence d’un secteur privé performant, seul créateur de richesses et le seul secteur qui peut faire baisser le taux de chômage.
    Ainsi, le patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, avait exprimé, lors d’une visite à Alger en novembre dernier, sa totale satisfaction quant à la santé financière de l’Algérie et les politiques économiques adoptées. Mais exception faite sur le taux de chômage qui demeure, selon le directeur du FMI, «très élevée notamment parmi les jeunes». «Quand on regarde dans le détail, on constate qu’il est bien plus élevé, au-delà de 20% pour les jeunes», avait-il dit.
    Ainsi, le patron du FMI a appelé le gouvernement algérien à encourager l’investissement en dehors des hydrocarbures afin de construire un secteur privé plus dynamique et plus concurrentiel. Selon l’ONS, le chômage touche principalement les jeunes (16-24 ans) et atteint 21,5%, soit près d’un jeune actif sur cinq, alors que celui des adultes (25 ans et plus) s’établit à 7,1%. Là aussi, l’on s’interroge sur le choix des échantillons. Car de l’avis des spécialistes un échantillon doit être représentatif et objectif.
    Cet échantillon représente-t-il vraiment toute la population du pays ? Par ailleurs, l’enquête relève un chômage qui touche davantage les universitaires et plus particulièrement les diplômés avec 21,4%, soit 11,1% chez les hommes et 33,6% chez les femmes, alors que le taux de chômage parmi la population n’ayant aucun diplôme est estimé à 7,3%. Les chômeurs ayant déjà travaillé dans le passé sont estimés à 417 000 personnes, soit 38,7% de la population au chômage (313 000 hommes et 104 000 femmes).
    Il s’agit d’une frange caractérisée par son jeune âge puisque 68,5% sont âgés entre 20 et 34 ans. Quelque 80,4% travaillaient comme salariés non permanents, 67,7% dans le secteur privé et 38,5% ont perdu leur emploi depuis moins d’une année.
    Ces chiffres démontrent clairement que le nombre des travailleurs permanents est presque le même que celui des travailleurs non permanents. Ce qui veut dire que la moitié des postes d’emploi est précaire. La structure de l’emploi selon le secteur d’activité fait ressortir un secteur tertiaire (commerce et services) qui absorbe plus de la moitié des emplois (55,2%), suivi par le BTP (19,4%), l’industrie (13,7%) et enfin l’agriculture avec 11,7%.
    Ce qui veut dire qu’il existe un grand déséquilibre entre ces secteurs. En moyenne, deux occupés sur trois travaillent dans le secteur privé ou mixte, soit un effectif total de 6 390 000 personnes. Cette part atteint 67,7% chez les hommes et 54,2% chez les femmes.
    A la grande satisfaction de l’ONS, le taux de chômage a connu une baisse continue, passant de près de 30% de la population active en 1999, à 11,8% en 2007 et à 11,3% en 2008. Loin du discours triomphaliste du gouvernement et les chiffres de l’ONS, la réalité est là. Le chômage en Algérie touche la frange de la société la plus importante qui est la jeunesse (environ 75% de la population).
    Le jour DZ
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Le taux de chômage baisse...
    Certainement, lorsqu'on comptabilise les jeunes harraga qui périssent en mer...
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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