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Téhéran annonce avoir mis au point la torpille la plus rapide du monde
Téhéran annonce avoir mis au point la torpille la plus rapide du monde
TEHERAN (AP) - L'Iran a annoncé dimanche avoir testé avec succès une torpille à haute vélocité, affirmant qu'elle avait la possibilité de détruire n'importe quel bâtiment de guerre. C'est le deuxième essai d'un missile dont Téhéran fait état en trois jours.
Selon le général Ali Fadavi, No2 de la Marine des Gardiens de la révolution, le "Hoot" ("baleine") serait la torpille la plus rapide du monde. La vitesse indiquée, 360km/h, est équivalente à celle du VA-111 Shkval russe, mis au point en 1995 et qu'on estime être le plus rapide à ce jour. On ne savait pas si le nouvel engin iranien était basé sur la technologie russe du Shkval.
"Elle a une tête très puissante destinée à frapper de gros sous-marins. Aucun bâtiment de guerre peut échapper à cette torpille", a déclaré le général Fadavi à la télévision d'Etat.
Vendredi, un autre général des Gardiens de la Révolution avait pour sa part annoncé la mise au point et le premier essai réussi d'un missile balistique à têtes multiples capable d'échapper aux radars et de frapper simultanément plusieurs cibles, le Fajr-3.
Cette série d'essais intervient dans le cadre d'importantes manoeuvres rassemblant 17.000 membres du corps d'élite des Gardiens de la révolution dans le Golfe.
Le tout coïncide avec un regain de tension entre Téhéran et l'Occident autour du programme nucléaire iranien. Le Conseil de sécurité de l'ONU a exigé de l'Iran qu'il suspende ses activités d'enrichissement d'uranium, mais Téhéran a répondu que ses activités n'étaient "pas réversibles".
Le capitaine de frégate Jeff Breslau de la Ve Flotte américaine, basée à Bahreïn, a jugé que les Iraniens pouvaient faire des manoeuvres comme ils le voulaient et autant qu'ils le voulaient, comme le font d'ailleurs les Américains eux-mêmes dans la région. Il s'est refusé à dire si ce nouvel engin constituait une menace pour les forces américaines dans la région du Golfe. "De manière générale, où que nous soyons dans le monde, nous sommes aux courant des capacités et des pays qui ne sont pas nos amis et nous faisons attention à ces capacités", s'est-il contenté de dire.
Pendant la guerre Iran-Irak de 1980-88, les forces iraniennes avaient attaqué des pétroliers koweïtiens et saoudiens, déclenchant une importante opération aéronavale américaine pour protéger l'approvisionnement en pétrole. AP
TEHERAN (AP) - L'Iran a annoncé dimanche avoir testé avec succès une torpille à haute vélocité, affirmant qu'elle avait la possibilité de détruire n'importe quel bâtiment de guerre. C'est le deuxième essai d'un missile dont Téhéran fait état en trois jours.
Selon le général Ali Fadavi, No2 de la Marine des Gardiens de la révolution, le "Hoot" ("baleine") serait la torpille la plus rapide du monde. La vitesse indiquée, 360km/h, est équivalente à celle du VA-111 Shkval russe, mis au point en 1995 et qu'on estime être le plus rapide à ce jour. On ne savait pas si le nouvel engin iranien était basé sur la technologie russe du Shkval.
"Elle a une tête très puissante destinée à frapper de gros sous-marins. Aucun bâtiment de guerre peut échapper à cette torpille", a déclaré le général Fadavi à la télévision d'Etat.
Vendredi, un autre général des Gardiens de la Révolution avait pour sa part annoncé la mise au point et le premier essai réussi d'un missile balistique à têtes multiples capable d'échapper aux radars et de frapper simultanément plusieurs cibles, le Fajr-3.
Cette série d'essais intervient dans le cadre d'importantes manoeuvres rassemblant 17.000 membres du corps d'élite des Gardiens de la révolution dans le Golfe.
Le tout coïncide avec un regain de tension entre Téhéran et l'Occident autour du programme nucléaire iranien. Le Conseil de sécurité de l'ONU a exigé de l'Iran qu'il suspende ses activités d'enrichissement d'uranium, mais Téhéran a répondu que ses activités n'étaient "pas réversibles".
Le capitaine de frégate Jeff Breslau de la Ve Flotte américaine, basée à Bahreïn, a jugé que les Iraniens pouvaient faire des manoeuvres comme ils le voulaient et autant qu'ils le voulaient, comme le font d'ailleurs les Américains eux-mêmes dans la région. Il s'est refusé à dire si ce nouvel engin constituait une menace pour les forces américaines dans la région du Golfe. "De manière générale, où que nous soyons dans le monde, nous sommes aux courant des capacités et des pays qui ne sont pas nos amis et nous faisons attention à ces capacités", s'est-il contenté de dire.
Pendant la guerre Iran-Irak de 1980-88, les forces iraniennes avaient attaqué des pétroliers koweïtiens et saoudiens, déclenchant une importante opération aéronavale américaine pour protéger l'approvisionnement en pétrole. AP
c est au moment ou les americains et britaniques etudient l option de frappe contre l'Iran on voit ce genre de manoeuvres.
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