Le philosophe Bernard-Henri Lévy a suggéré mardi à la communauté internationale d'instaurer de lourdes sanctions contre l'Iran, après la condamnation du cinéaste Jafar Panahi à six ans de prison et 20 ans de silence, et de boycotter le pétrole iranien, manne du régime de Téhéran.
"Gelons les avoirs du régime iranien, comme nous gelons les avoirs du régime ivoirien; déclarons Ahmadinejjad, Khamenei, leurs familles, leurs ministres, persona non grata à l'extérieur de l'Iran", écrit BHL.
Et, "mettons en oeuvre le système de sanctions dont chacun sait ce qu'il devrait être et dont nul n'ignore que le régime n'y survivrait pas six mois", poursuit-il.
D'une part, l'Iran "dépend de l'essence qu'il importe : couper le robinet et les pompes contribuerait, sans aucun doute, au soulèvement qui gronde dans les rues de Téhéran, Ispahan, Tabriz ou Qom", estime Bernard-Henri Lévy.
D'autre part, le pays "vit du pétrole que le monde et, en particulier, les Etats-Unis lui achètent (...), ces derniers ayant reconstitué leurs réserves à un niveau tel qu'ils peuvent passer des années à boycotter le pétrole des +mollarques+", relève-t-il.
Jafar Panahi, 50 ans, a été condamné lundi à six ans de prison ferme, vingt ans d'interdiction d'écrire et de réaliser des films, de donner des interviews aux médias, de quitter le territoire et d'entrer en relation avec des organisations culturelles étrangères.
Il avait été invité comme juré en mai par le Festival de Cannes, qui avait gardé, symboliquement, sa chaise vide lors des cérémonies d'ouverture et de clôture. Le cinéaste avait également été privé de Mostra, en septembre à Venise, son passeport ayant été révoqué par les autorités iraniennes.
A son tour, le Festival international de Berlin venait de l'inviter à siéger au jury de sa 61e édition du 10 au 20 février.
source : le monde
"Gelons les avoirs du régime iranien, comme nous gelons les avoirs du régime ivoirien; déclarons Ahmadinejjad, Khamenei, leurs familles, leurs ministres, persona non grata à l'extérieur de l'Iran", écrit BHL.
Et, "mettons en oeuvre le système de sanctions dont chacun sait ce qu'il devrait être et dont nul n'ignore que le régime n'y survivrait pas six mois", poursuit-il.
D'une part, l'Iran "dépend de l'essence qu'il importe : couper le robinet et les pompes contribuerait, sans aucun doute, au soulèvement qui gronde dans les rues de Téhéran, Ispahan, Tabriz ou Qom", estime Bernard-Henri Lévy.
D'autre part, le pays "vit du pétrole que le monde et, en particulier, les Etats-Unis lui achètent (...), ces derniers ayant reconstitué leurs réserves à un niveau tel qu'ils peuvent passer des années à boycotter le pétrole des +mollarques+", relève-t-il.
Jafar Panahi, 50 ans, a été condamné lundi à six ans de prison ferme, vingt ans d'interdiction d'écrire et de réaliser des films, de donner des interviews aux médias, de quitter le territoire et d'entrer en relation avec des organisations culturelles étrangères.
Il avait été invité comme juré en mai par le Festival de Cannes, qui avait gardé, symboliquement, sa chaise vide lors des cérémonies d'ouverture et de clôture. Le cinéaste avait également été privé de Mostra, en septembre à Venise, son passeport ayant été révoqué par les autorités iraniennes.
A son tour, le Festival international de Berlin venait de l'inviter à siéger au jury de sa 61e édition du 10 au 20 février.
source : le monde
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