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Dans un scénario de science fiction, le quotidien Algérie News, qui avait annoncé dans sa Une d'hier la volonté de Said Bouteflika de succéder à son frère à la présidence de la république, annonce aujourd'hui qu'il s'est fait rouler dans la farine, par M. Sid Ahmed Ayachi, prétendu président du Rassemblement pour la concorde nationale (RCN). A en croire, Algérie news, M. Ayachi serait « un mythomane » qui « donnerait le tournis aux plus tenaces des journalistes ».
Il est revenu sur ses déclarations de la veille pour se déjuger totalement, s'accusant d'avoir tout imaginer : la préparation du congrès du parti RCN, la récolte des 2 millions de signature, les soutiens, notamment dans les zaouias, dont bénéficierait Said Bouteflika et bien sur, son intention de succéder à son frère à la présidence de la république en 2014.
D'abord Pour ceux qui connaissent un peu le monde des médias, et de la presse en particulier, les deux versions d'Algérie News (français et arabe) n'ont, en aucun cas, pu publier ces déclarations, en UNE, sans en avoir au préalable, au minimum, informé, sinon obtenir l'accord, de leurs deux parrains, c'est à dire : Said Bouteflika et le colonel du DRS Fouzi. Ensuite parce que ce n'est pas la première fois que ce genre d'informations est publié. Des médias de la presse écrite et un site internet d'informations, proches de Said Bouteflika, ont annoncé, en y revenant à plusieurs reprises, que celui ci, se préparait à créer un parti politique, sans que personne ne pense à démentir.
Cet épisode, ubuesque, pose de nombreuses questions. La piste la plus plausible reste celle d'un mauvais timing. Le ballon de sonde a été lancé trop prématurément, alors que le consensus des décideurs, autour de la succession de Said à son président de frère, n'est pas encore obtenu.
Pour un observateur, cette sortie, suivie d'un repli peu glorieux avait pour objectif de faire passer le message que Said Bouteflika n'a pas été affecté par les révélations de wikileaks le traitant de « véritable rapace » et que son ambition de succéder à son frère était intacte. Se rendant compte un peu tard que le choix du moment était, à tout le moins, inopportun et que cette sortie a suscité de nombreuses réactions négatives alors que se poursuit la guerre des clans, il a été décidé, cette fois ci, de réagir. Alors qu'un simple démenti de Said Bouteflika aurait suffit, pourquoi avoir sacrifié et humilié M. Ayachi ? Tout simplement parce qu'un démenti risque d'être interprété comme un renoncement définitif.
L.M
Matin DZ
Il est revenu sur ses déclarations de la veille pour se déjuger totalement, s'accusant d'avoir tout imaginer : la préparation du congrès du parti RCN, la récolte des 2 millions de signature, les soutiens, notamment dans les zaouias, dont bénéficierait Said Bouteflika et bien sur, son intention de succéder à son frère à la présidence de la république en 2014.
D'abord Pour ceux qui connaissent un peu le monde des médias, et de la presse en particulier, les deux versions d'Algérie News (français et arabe) n'ont, en aucun cas, pu publier ces déclarations, en UNE, sans en avoir au préalable, au minimum, informé, sinon obtenir l'accord, de leurs deux parrains, c'est à dire : Said Bouteflika et le colonel du DRS Fouzi. Ensuite parce que ce n'est pas la première fois que ce genre d'informations est publié. Des médias de la presse écrite et un site internet d'informations, proches de Said Bouteflika, ont annoncé, en y revenant à plusieurs reprises, que celui ci, se préparait à créer un parti politique, sans que personne ne pense à démentir.
Cet épisode, ubuesque, pose de nombreuses questions. La piste la plus plausible reste celle d'un mauvais timing. Le ballon de sonde a été lancé trop prématurément, alors que le consensus des décideurs, autour de la succession de Said à son président de frère, n'est pas encore obtenu.
Pour un observateur, cette sortie, suivie d'un repli peu glorieux avait pour objectif de faire passer le message que Said Bouteflika n'a pas été affecté par les révélations de wikileaks le traitant de « véritable rapace » et que son ambition de succéder à son frère était intacte. Se rendant compte un peu tard que le choix du moment était, à tout le moins, inopportun et que cette sortie a suscité de nombreuses réactions négatives alors que se poursuit la guerre des clans, il a été décidé, cette fois ci, de réagir. Alors qu'un simple démenti de Said Bouteflika aurait suffit, pourquoi avoir sacrifié et humilié M. Ayachi ? Tout simplement parce qu'un démenti risque d'être interprété comme un renoncement définitif.
L.M
Matin DZ
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