NEW YORK - Les prix du pétrole sont montés à des niveaux inédits depuis plus de deux ans mercredi à New York comme à Londres, soutenus par le recul des stocks de brut.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en février a terminé à 90,48 dollars, en progression de 66 cents par rapport à la veille.
Le baril est monté jusqu'à 90,80 dollars en cours de séance à New York, et jusqu'à 93,94 dollars à Londres, des niveaux inédits depuis début octobre 2008.
Le pic à New York a été atteint après la publication du rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie, qui a mis en évidence une nouvelle chute des stocks de brut.
Ils ont chuté de 5,3 millions de barils la semaine passée, après une précédent baisse spectaculaire de quelque 10 millions de dollars la fois précédente.
Ce recul a été "vu comme un encouragement à la tendance haussière du marché", a noté Antoine Halff, de Newedge Group. Il a permis au baril d'enregistrer sa quatrième séance de hausse consécutive.
Toutefois, "cela a été compensé en partie par la diminution plus faible que d'ordinaire à cette saison des réserves de produits pétroliers", a ajouté l'analyste. "Ce n'est pas tellement une renaissance de la demande, mais surtout un rééquilibrage des stocks de brut qui s'est fait en transférant une partie de l'excédent vers les produits pétroliers".
Les stocks d'essence ont augmenté de 2,4 millions de barils, bien plus que les 900.000 barils attendus par les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, tandis que ceux de produits distillés, qui incluent le gazole et le fioul de chauffage, ont reculé de 600.000 barils.
Fait notable, la baisse de ces derniers a été principalement liée au recul des stocks de gazole, alors que ceux de fioul ont moins baissé que de coutume à cette époque de l'année, a souligné M. Halff, malgré la vague de froid qui a sévi en Europe et dans certaines régions des Etats-Unis.
(©AFP / 22 décembre 2010 21h07)
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en février a terminé à 90,48 dollars, en progression de 66 cents par rapport à la veille.
Le baril est monté jusqu'à 90,80 dollars en cours de séance à New York, et jusqu'à 93,94 dollars à Londres, des niveaux inédits depuis début octobre 2008.
Le pic à New York a été atteint après la publication du rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie, qui a mis en évidence une nouvelle chute des stocks de brut.
Ils ont chuté de 5,3 millions de barils la semaine passée, après une précédent baisse spectaculaire de quelque 10 millions de dollars la fois précédente.
Ce recul a été "vu comme un encouragement à la tendance haussière du marché", a noté Antoine Halff, de Newedge Group. Il a permis au baril d'enregistrer sa quatrième séance de hausse consécutive.
Toutefois, "cela a été compensé en partie par la diminution plus faible que d'ordinaire à cette saison des réserves de produits pétroliers", a ajouté l'analyste. "Ce n'est pas tellement une renaissance de la demande, mais surtout un rééquilibrage des stocks de brut qui s'est fait en transférant une partie de l'excédent vers les produits pétroliers".
Les stocks d'essence ont augmenté de 2,4 millions de barils, bien plus que les 900.000 barils attendus par les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, tandis que ceux de produits distillés, qui incluent le gazole et le fioul de chauffage, ont reculé de 600.000 barils.
Fait notable, la baisse de ces derniers a été principalement liée au recul des stocks de gazole, alors que ceux de fioul ont moins baissé que de coutume à cette époque de l'année, a souligné M. Halff, malgré la vague de froid qui a sévi en Europe et dans certaines régions des Etats-Unis.
(©AFP / 22 décembre 2010 21h07)
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