Wikileaks : Assange promet des centaines de documents "sensibles" sur Israel

[Iska]

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ONDE 23/12/2010 À 13H04

WikiLeaks: Assange promet des centaines de documents «sensibles» sur Israël

Le site disposerait d'informations sur la guerre au Liban en 2006 et l'assassinat en janvier à Dubaï du cadre du Hamas Mahmoud al-Mabhouh.

Julian Assange le 17 décembre. (Paul Hackett / Reuters)

• Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a promis sur la télévision Al-Jazira du Qatar la publication de centaines de documents «sensibles» sur Israël, affirmant n'avoir conclu aucune entente pour épargner ce pays.

Cité jeudi par le site internet d'Al-Jazira, Julian Assange a affirmé que WikiLeaks disposait de documents «sensibles et classés» sur la guerre israélienne au Liban en 2006 et l'assassinat en janvier à Dubaï du cadre du Hamas Mahmoud al-Mabhouh, attribué au Mossad.

Il a nié toute entente avec Israël pour ne pas publier de documents concernant l'Etat hébreu, et a dit en avoir 3.700. «Nous n'avons aucun accord secret avec aucun pays», a-t-il affirmé, selon une traduction en arabe de ses propos.

«Nous n'avons aucun contact direct ou indirect avec les Israéliens», a-t-il insisté, précisant que ce qui a déjà été publié sur Israël ne constitue que 2% des documents en possession de WikiLeaks sur ce pays.

Selon l'un des câbles diplomatiques américains publiés récemment par WikiLeaks, des membres du Fatah, le parti du président palestinien Mahmoud Abbas, ont demandé à Israël d'attaquer le mouvement rival Hamas en 2007.
(Source AFP)


Le monde

[fortuna]

WikiLeaks publiera tout sur Israël et les pays arabes

Le fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange, a déclaré hier que les câbles diplomatiques en sa possession montrent que les Etats-Unis sont agacés par la chaîne al-Jazeera et l’Etat du Qatar, annonçant qu'il publiera dans 4 à 6 mois 3700 notes secrètes sur Israël.

Assange a révélé dans l’émission "sans frontières", du journaliste Ahmed Mansour, diffusée hier soir (mercredi) sur al-Jazeera qu’il y a près de 17 mille télégrammes diplomatiques américains où Qatar est cité, dont 3 mille ont pour origine l’ambassade américaine à Doha.

Les responsables américains sont agacés par Al-Jazeera, affirme Assange qui ajoute : "Au départ, ils étaient contrariés et il s’en plaignaient, mais ils ont appris à la supporter", signalant que plus de cinq cents documents secrets évoquent le nom du Directeur Général de la Chaîne, Wadhah Khanfar, et des milliers d’autres évoquent al-Jazeera.

Les câbles diplomatiques en question révèlent des rencontres entre des personnes d’al-Jazeera et d’autres de l’ambassade américaine à Doha, où "l’ambassade demande notamment à la chaîne de couvrir moins tel ou tel événement."

L’ambassade US a tenu également des rencontres avec des responsables qataris où elle leur fait part de son mécontentement envers al-Jazeera, a-t-il souligné en substance.

Une chaîne satellitaire dont il n’a pas révélé le nom a été spécialement créée pour contrer al-Jazeera, "mais la propagande américaine y était telle que les gens s’en sont détournés".

Assange a dit que les documents qu’il a entre les mains montrent que les Américains se plaignent du Qatar pour ses relations avec l’Iran, même s’ils le protègent par une base militaire.

Les Etats-Unis ont rouspété quant à la présence d’une banque iranienne à Doha, que Qatar a refusé de fermer, tout en leur promettant de ne pas en autoriser d’autres.

"L'administration américaine n’affiche pas néanmoins de position hostile envers Qatar, et considère ses relations avec l’Emirat comme étant meilleures que ses rapports avec le Brésil".

Par ailleurs, Julian Assange a affirmé "qu’il a plus de 3 mille documents sur le Soudan, et plus de 1500 sur le Yémen, sans compter d’autres documents sur l’Egypte, la Tunisie, la Libye et d’autres pays".

"Nous allons publier tout ce qu’on a, et nous n’excepterons aucun pays. Il y a des informateurs partout qui fournissaient des informations aux Américains et en sont des complices. Nos publications seront équitables, et aucun pays ne sera épargné des critiques. Nous publierons des notes secrètes sur l’industrie pétrolière, les banques, la conduite des institutions militaires, et nous essayons d’impliquer le plus de journalistes, et les organisations des droits de l’Homme".

Julian Assange a démenti avoir conclu un accord secret avec le Mossad pour un éventuel black-out sur les notes secrètes relatives à Israël. "Je n’ai de relations avec aucun service de renseignements d’aucun pays, a fortiori israélien. Les notes qui ont été publiées sur Israël, représentent à peine 1 à 2% de l’ensemble des documents en ma possession. Elles reflètent les intérêts des journaux comme "El Pais", "Le Monde", et "The Gardian". Israël est en train de suivre ce qui est publié et tente d’approcher quelques anciens employés de WikiLeaks". Et d’ajouter : "nous sommes en possession de 3700 documents sur Israël, que nous allons publier dans leur intégralité sur une période de quatre à six mois. Il y a des notes sensibles, classées secretes sur la guerre israélienne au Liban au cours de l’été 2006, sur l’assassinat du leader du mouvement Hamas, Mahmoud Mabhouh à Dubaï, ainsi qu’un échange de télégrammes sur les passeports utilisés par le Mossad dans ce meurtre".

Selon le fondateur de WikiLeaks, "ces notes vont détruire les relations des responsables avec les diplomates américains, mais ne détruiront pas la diplomatie américaine, car elle dispose de moyens colossaux".

"La révélation de ces télégrammes secrets changera la manière de composer avec la diplomatie américaine, afin qu’elle soit plus transparente", a-t-il estimé.


gnet.tn 23/12/2010 à 14:48