· Santé, éducation, lutte contre la violence… les principaux axes
Le Maroc s’engage dans le chantier sensible de la protection de l’enfance. Un plan national portant sur 10 ans a été présenté par Yasmina Baddou au Conseil de gouvernement d’hier jeudi qui l’a approuvé. Aujourd’hui, il est en phase de budgétisation. C’est le secrétariat d’Etat chargé de la Famille, de la Solidarité et de l’Action sociale qui s’occupe de la coordination entre ces différents intervenants dont l’observatoire national des droits de l’enfant.
D’une centaine de pages, ce plan est décliné en 10 objectifs parmi lesquels figurent la santé, la scolarité, l’accès aux activités culturelles et récréatives, la lutte contre le travail de l’enfant et les problèmes liés au code de la famille. Le document établit également un diagnostic exhaustif de la situation de l’enfance et énumère les carences.
· Révision adaptée des programmes
L’idée d’un plan pour l’enfance est née suite aux recommandations de la Session extraordinaire des Nations unies consacrées aux enfants en 2002. La priorité est donnée à la santé, la scolarisation et à la lutte contre la maltraitance.
Ainsi, il est question d’améliorer la consultation prénatale, les conditions d’accouchement et d’accueil du nouveau-né. Ce premier objectif vise également à porter la couverture vaccinale à plus de 90%, la consultation post natale du couple mère-enfant à 80% et d’améliorer la prise en charge sanitaire des enfants de moins de 15 ans au travail.
Le deuxième objectif a trait à l’éducation. Le plan envisage une révision globale et adaptée des programmes, méthodes, manuels scolaires et supports didactiques. Les programmes doivent être révisés et validés avant 2007 et le volume horaire des langues étrangères augmenté de 2 heures avant 2010. Sur ce même registre, des classes intégrées seront créées dans chaque commune ciblée par l’INDH. 70% des enfants à besoins spécifiques seront scolarisés avant 2015.
Le plan ambitionne de créer des classes du préscolaire dans tous les établissements publics d’enseignement primaire en milieu rural et périurbain. Le taux de déperdition scolaire pour les enfants âgés de 6 à 11 ans devra être réduit à 5% en 2010.
Par ailleurs, 80% des jeunes de 12 à 14 ans doivent passer au cycle suivant et 40% des inscrits en première année du primaire décrocher leur baccalauréat.
Le troisième grand objectif a trait au droit de l’enfant à la protection. Sujet tabou par le passé, c’est la première fois que la violence à l’école est prise avec autant de sérieux. Ainsi, la protection contre la violence sera intégrée dans l’évaluation annuelle des enseignants et personnels éducatifs. Des unités de protection de l’enfance (UPE) seront mises en place. Elles seront dotées d’un cadre législatif à la fin de cette année.
Par ailleurs, 10% des enfants de moins de 15 ans en situation de travail seront retirés chaque année et scolarisés. En moyenne, 40% des enfants de la rue seront réinsérés dans leurs familles ou dans les institutions spécialisées.
Le plan n’a pas omis les enfants des Marocains détenus à Tindouf. Il projette leur réintégration à la mère patrie tout en bénéficiant de tous leurs droits.
M. Bk
L'economiste
Le Maroc s’engage dans le chantier sensible de la protection de l’enfance. Un plan national portant sur 10 ans a été présenté par Yasmina Baddou au Conseil de gouvernement d’hier jeudi qui l’a approuvé. Aujourd’hui, il est en phase de budgétisation. C’est le secrétariat d’Etat chargé de la Famille, de la Solidarité et de l’Action sociale qui s’occupe de la coordination entre ces différents intervenants dont l’observatoire national des droits de l’enfant.
D’une centaine de pages, ce plan est décliné en 10 objectifs parmi lesquels figurent la santé, la scolarité, l’accès aux activités culturelles et récréatives, la lutte contre le travail de l’enfant et les problèmes liés au code de la famille. Le document établit également un diagnostic exhaustif de la situation de l’enfance et énumère les carences.
· Révision adaptée des programmes
L’idée d’un plan pour l’enfance est née suite aux recommandations de la Session extraordinaire des Nations unies consacrées aux enfants en 2002. La priorité est donnée à la santé, la scolarisation et à la lutte contre la maltraitance.
Ainsi, il est question d’améliorer la consultation prénatale, les conditions d’accouchement et d’accueil du nouveau-né. Ce premier objectif vise également à porter la couverture vaccinale à plus de 90%, la consultation post natale du couple mère-enfant à 80% et d’améliorer la prise en charge sanitaire des enfants de moins de 15 ans au travail.
Le deuxième objectif a trait à l’éducation. Le plan envisage une révision globale et adaptée des programmes, méthodes, manuels scolaires et supports didactiques. Les programmes doivent être révisés et validés avant 2007 et le volume horaire des langues étrangères augmenté de 2 heures avant 2010. Sur ce même registre, des classes intégrées seront créées dans chaque commune ciblée par l’INDH. 70% des enfants à besoins spécifiques seront scolarisés avant 2015.
Le plan ambitionne de créer des classes du préscolaire dans tous les établissements publics d’enseignement primaire en milieu rural et périurbain. Le taux de déperdition scolaire pour les enfants âgés de 6 à 11 ans devra être réduit à 5% en 2010.
Par ailleurs, 80% des jeunes de 12 à 14 ans doivent passer au cycle suivant et 40% des inscrits en première année du primaire décrocher leur baccalauréat.
Le troisième grand objectif a trait au droit de l’enfant à la protection. Sujet tabou par le passé, c’est la première fois que la violence à l’école est prise avec autant de sérieux. Ainsi, la protection contre la violence sera intégrée dans l’évaluation annuelle des enseignants et personnels éducatifs. Des unités de protection de l’enfance (UPE) seront mises en place. Elles seront dotées d’un cadre législatif à la fin de cette année.
Par ailleurs, 10% des enfants de moins de 15 ans en situation de travail seront retirés chaque année et scolarisés. En moyenne, 40% des enfants de la rue seront réinsérés dans leurs familles ou dans les institutions spécialisées.
Le plan n’a pas omis les enfants des Marocains détenus à Tindouf. Il projette leur réintégration à la mère patrie tout en bénéficiant de tous leurs droits.
M. Bk
L'economiste
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