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Le patinage et le bowling arrivent à Alger
2010-12-23
Avec l'ouverture d'un nouveau centre de loisirs, les Algériens découvrent les plaisirs d'un sport peu connu : le patinage sur glace.
Le parking du nouveau centre commercial de Bab Ezzouar à Alger est bondé. Des groupes d'amis, des couples et des familles avec leurs enfants sont partout. Mais ils ne sont pas venus pour faire les boutiques. Ils sont là pour s'initier au patinage et au bowling.
"C’est la première fois de ma vie que je fais du Bowling. Franchement, c’est une vraie partie de rigolade. Ma femme et mes enfants se sont amusés comme des fous. Nous avons passé un excellent moment. Je dois vous dire que nous sommes de parfaits novices et c’est probablement cela qui est le plus drôle", a déclaré Mohamed Badji à Magharebia.
"Ma femme est tombée par terre en lançant une boule trop lourde pour elle, mon fils a carrément traversé toute la piste avant de lancer", raconte-t-il en riant. "On s’est défoulés et cela fait vraiment du bien. Ca vaut franchement le coup de payer pour ce moment de total dépaysement."
Depuis l'ouverture du centre en août dernier dans le quartier de Bab Ezzouar en plein développement, les Algérois se mettent à essayer quelques-uns des passe-temps favoris des Américains, le patinage et le bowling.
Pour pratiquer le bowling le jeudi et le vendredi, il faut s'armer de patience. La salle est surpeuplée. De nombreux Algériens renoncent même au plaisir des dominos en soirée pour venir taquiner les quilles.
Les visiteurs doivent s'acquitter de la somme de 500 dinars (5 euros) par personne pour 15 minutes de plaisir, mais cela ne dissuade pas les amateurs. Les joueurs font la file.
"Le bowling ne fait certes pas partie des loisirs traditionnels en Algérie, mais je suis sûre qu’il va vite s’imposer. Vous voyez comment les Algériens en raffolent aussi bien les petits que les grands. En tout cas, moi je suis fan et je reviendrai souvent", a déclaré la femme de Badji, Salima.
Des amis se rendent au bowling pour passer la soirée.
A l'intérieur, l'ambiance est à la fête. La musique joue sans cesse. Le décor rouge et bleu est résolûment moderne. Dès qu'ils passent les portes, les joueurs sont accueillis par des hôtesses, qui n'oublient jamais de sourire. On leur donne tout de suite une paire de chaussures à leur taille, et les voilà partis pour leur piste, où le plaisir commence.
La salle est emplie de rires constants, et parfois d'applaudissements. Les pros donnent des conseils, les novices font encore des erreurs, et d'autres rient franchement.
Amel et Racym Louli, jeunes mariés, sont devenius des habitués.
"Depuis que j’ai découvert ce lieu, je suis tombé sous le charme. On y passe les soirées du week-end en couple ou avec d’autres amis. On s’amuse bien. C’est un moment où on oublie tout", explique Racym à Magharebia.
"Jouer au bowling, c’est comme un rêve", renchérit Amel. "On voit cela dans les films et je ne pensais pas pouvoir un jour le faire en Algérie. Je suis sûre qu’en m’exerçant, je deviendrais aussi douée qu’une Américain", dit-elle avec une note d’espièglerie.
Selon Alain Rolland, de la société SCCA, le promoteur du centre commercial, ce projet est "une réponse à une très forte attente de la population algéroise et algérienne".
"Les loisirs constituent incontestablement l'une des spécificités du centre et marquera de son empreinte tout autre futur projet dans le pays. Ouvert 365 jours/an, soirs et vendredis compris, cet univers dédié aux divertissements propose le plus grand bowling du pays (18 pistes)", explique-t-il à Magharebia.
A côté du bowling, les Algériens découvrent les joie du patinage dans la nouvelle patinoire couverte du centre.
"J’en avais vu une à Hammamet en Tunisie et je vous avoue que j’avais à l’époque dit que cela serait merveilleux de pouvoir en faire chez nous. Mon vœu vient d’être exaucé. J’ai découvert cette patinoire avec beaucoup d’étonnement", explique Wassila Medjahed, une étudiante.
Les Algériens ne sont pas habitués au patinage sur glace. Cela est clair pour ceux qui les regardentThat . Mais même quand ils titubent, glissent et tombent, l'ambiance reste totalement joyeuse.
"Le patinage est plus difficile que le bowling", confie Salah Djelloul, en quittant la piste à bout de souffle.
"Le bowling, ça y est, je peux dire que je maîtrise après plusieurs tentatives, mais le patinage, cela semble encore plus compliqué. Je suis tombé plusieurs fois. Je me suis fait mal mais c'est tellement rigolo", explique-t-il.
La patinoire du centre de Bab Ezzouar pourrait voir naître une champion algérien du patinage sur glace.
Les gens s'amassent aux bords de la patinoire. Le spectacle en vaut la peine.
"Je n’ai pas encore osé m’y aventurer", confie Safia Belkouk à Magharebia. "Je me suis installée à cette table, je sirote mon café tranquillement et je regarde les autres. Ca semble très drôle", explique Safia Belkouk à Magharebia.
"Moi, j’aime beaucoup le patinage. Je suis une fan du patinage artistique. Je regarde toutes les compétitions internationales et j’adore cela. Je ne prétends pas atteindre ce niveau, mais j’ai envie de retrouver cette sensation de voler quand on patine", affirme Safia Belkouk à Magharebia.
"La prochaine fois, c'est sûr, j'essaierai", conclut-elle.
Les enfants sont impatients d'entrer sur la glace. Un futur champion se trouve peut-être parmi ceux qui entourent la patinoire.
Nihad, une fillette de 4 ans, s'aventure sur la glace avec un plaisir manifeste.
Un quart d'heure plus tard, elle explique à Magharebia : "C’était génial. Je me suis amusée comme une folle. Je suis tombée plusieurs fois, mais je suis sûre qu’en venant souvent, je deviendrai une vrai professionnelle."
Ce passe-temps coûte 250 dinars (2,5 euros). Les visiteurs mettent un casque et des genouillères, et les voilà partis. Pour le père de Nihad, Nabil Maache, le prix est raisonnable.
"Je ne pensais pas pouvoir offrir à ma fille la possibilité de découvrir le patinage. Je suis ravi de pouvoir le faire", explique-t-il.
"Elle est heureuse et cela n’a pas de prix."
Magharebia
2010-12-23
Avec l'ouverture d'un nouveau centre de loisirs, les Algériens découvrent les plaisirs d'un sport peu connu : le patinage sur glace.
Le parking du nouveau centre commercial de Bab Ezzouar à Alger est bondé. Des groupes d'amis, des couples et des familles avec leurs enfants sont partout. Mais ils ne sont pas venus pour faire les boutiques. Ils sont là pour s'initier au patinage et au bowling.
"C’est la première fois de ma vie que je fais du Bowling. Franchement, c’est une vraie partie de rigolade. Ma femme et mes enfants se sont amusés comme des fous. Nous avons passé un excellent moment. Je dois vous dire que nous sommes de parfaits novices et c’est probablement cela qui est le plus drôle", a déclaré Mohamed Badji à Magharebia.
"Ma femme est tombée par terre en lançant une boule trop lourde pour elle, mon fils a carrément traversé toute la piste avant de lancer", raconte-t-il en riant. "On s’est défoulés et cela fait vraiment du bien. Ca vaut franchement le coup de payer pour ce moment de total dépaysement."
Depuis l'ouverture du centre en août dernier dans le quartier de Bab Ezzouar en plein développement, les Algérois se mettent à essayer quelques-uns des passe-temps favoris des Américains, le patinage et le bowling.
Pour pratiquer le bowling le jeudi et le vendredi, il faut s'armer de patience. La salle est surpeuplée. De nombreux Algériens renoncent même au plaisir des dominos en soirée pour venir taquiner les quilles.
Les visiteurs doivent s'acquitter de la somme de 500 dinars (5 euros) par personne pour 15 minutes de plaisir, mais cela ne dissuade pas les amateurs. Les joueurs font la file.
"Le bowling ne fait certes pas partie des loisirs traditionnels en Algérie, mais je suis sûre qu’il va vite s’imposer. Vous voyez comment les Algériens en raffolent aussi bien les petits que les grands. En tout cas, moi je suis fan et je reviendrai souvent", a déclaré la femme de Badji, Salima.
Des amis se rendent au bowling pour passer la soirée.
A l'intérieur, l'ambiance est à la fête. La musique joue sans cesse. Le décor rouge et bleu est résolûment moderne. Dès qu'ils passent les portes, les joueurs sont accueillis par des hôtesses, qui n'oublient jamais de sourire. On leur donne tout de suite une paire de chaussures à leur taille, et les voilà partis pour leur piste, où le plaisir commence.
La salle est emplie de rires constants, et parfois d'applaudissements. Les pros donnent des conseils, les novices font encore des erreurs, et d'autres rient franchement.
Amel et Racym Louli, jeunes mariés, sont devenius des habitués.
"Depuis que j’ai découvert ce lieu, je suis tombé sous le charme. On y passe les soirées du week-end en couple ou avec d’autres amis. On s’amuse bien. C’est un moment où on oublie tout", explique Racym à Magharebia.
"Jouer au bowling, c’est comme un rêve", renchérit Amel. "On voit cela dans les films et je ne pensais pas pouvoir un jour le faire en Algérie. Je suis sûre qu’en m’exerçant, je deviendrais aussi douée qu’une Américain", dit-elle avec une note d’espièglerie.
Selon Alain Rolland, de la société SCCA, le promoteur du centre commercial, ce projet est "une réponse à une très forte attente de la population algéroise et algérienne".
"Les loisirs constituent incontestablement l'une des spécificités du centre et marquera de son empreinte tout autre futur projet dans le pays. Ouvert 365 jours/an, soirs et vendredis compris, cet univers dédié aux divertissements propose le plus grand bowling du pays (18 pistes)", explique-t-il à Magharebia.
A côté du bowling, les Algériens découvrent les joie du patinage dans la nouvelle patinoire couverte du centre.
"J’en avais vu une à Hammamet en Tunisie et je vous avoue que j’avais à l’époque dit que cela serait merveilleux de pouvoir en faire chez nous. Mon vœu vient d’être exaucé. J’ai découvert cette patinoire avec beaucoup d’étonnement", explique Wassila Medjahed, une étudiante.
Les Algériens ne sont pas habitués au patinage sur glace. Cela est clair pour ceux qui les regardentThat . Mais même quand ils titubent, glissent et tombent, l'ambiance reste totalement joyeuse.
"Le patinage est plus difficile que le bowling", confie Salah Djelloul, en quittant la piste à bout de souffle.
"Le bowling, ça y est, je peux dire que je maîtrise après plusieurs tentatives, mais le patinage, cela semble encore plus compliqué. Je suis tombé plusieurs fois. Je me suis fait mal mais c'est tellement rigolo", explique-t-il.
La patinoire du centre de Bab Ezzouar pourrait voir naître une champion algérien du patinage sur glace.
Les gens s'amassent aux bords de la patinoire. Le spectacle en vaut la peine.
"Je n’ai pas encore osé m’y aventurer", confie Safia Belkouk à Magharebia. "Je me suis installée à cette table, je sirote mon café tranquillement et je regarde les autres. Ca semble très drôle", explique Safia Belkouk à Magharebia.
"Moi, j’aime beaucoup le patinage. Je suis une fan du patinage artistique. Je regarde toutes les compétitions internationales et j’adore cela. Je ne prétends pas atteindre ce niveau, mais j’ai envie de retrouver cette sensation de voler quand on patine", affirme Safia Belkouk à Magharebia.
"La prochaine fois, c'est sûr, j'essaierai", conclut-elle.
Les enfants sont impatients d'entrer sur la glace. Un futur champion se trouve peut-être parmi ceux qui entourent la patinoire.
Nihad, une fillette de 4 ans, s'aventure sur la glace avec un plaisir manifeste.
Un quart d'heure plus tard, elle explique à Magharebia : "C’était génial. Je me suis amusée comme une folle. Je suis tombée plusieurs fois, mais je suis sûre qu’en venant souvent, je deviendrai une vrai professionnelle."
Ce passe-temps coûte 250 dinars (2,5 euros). Les visiteurs mettent un casque et des genouillères, et les voilà partis. Pour le père de Nihad, Nabil Maache, le prix est raisonnable.
"Je ne pensais pas pouvoir offrir à ma fille la possibilité de découvrir le patinage. Je suis ravi de pouvoir le faire", explique-t-il.
"Elle est heureuse et cela n’a pas de prix."
Magharebia
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