AFRIQUE - Les forces de l'ordre disent avoir agi en état de légitime défense...
Un civil a été tué et plusieurs personnes ont été blessées vendredi en Tunisie lorsque la police a ouvert le feu pour disperser des manifestants lors d'incidents dans une ville de province, ont rapporté un porte-parole du ministère de l'Intérieur et des sources syndicales.
Le porte-parole a déclaré que la police avait été contrainte d'ouvrir le feu en état de légitime défense après avoir en vain tiré en l'air pour disperser des dizaines de manifestants à Bouziane, à 240 km au sud de Tunis.
Les émeutiers se sont retranchés dans un commissariat de police et ont incendié le bâtiment et des voitures de police à l'aide ce cocktails molotov, a dit le porte-parole cité par l'agence tunisienne TAP. Il a ajouté qu'un manifestant avait été tué et deux autres blessés, dans préciser la cause des affrontements.
«De nombreux membres de la garde (nationale) ont subi des brûlures, deux d'entre eux sont dans le coma», a-t-il dit. Mohamed Fadel, dirigeant du syndicat de l'Enseignement secondaire, a donné le nom du défunt. «Mohamed Ammari a été tué d'une balle à la poitrine lorsque la police a ouvert le feu, et de nombreux autres manifestants ont été blessés», a-t-il dit.
Quasi couvre-feu
«La police a maintenant pris le contrôle de la situation (...) Il y a un quasi couvre-feu dans la ville», a-t-il déclaré par téléphone depuis Bouziane.
Des incidents violents avaient éclaté la semaine dernière à Sidi Bouzid après le suicide d'un homme protestant contre le fait qu'il était sans emploi. Le mouvement de protestation s'était étendu à plusieurs localités voisines.
Le gouvernement tunisien a accusé lundi ses opposants de manipuler les incidents du week-end dernier à Sidi Bouzid pour discréditer les autorités.
Deux témoins ont dit à Reuters qu'une émeute avait repris lundi soir à Sidi Bouzid, opposant des centaines de jeunes à la police qui avait utilisé des gaz lacrymogènes pour les disperser.
Les émeutes sont extrêmement rares en Tunisie où le gouvernement du président Zine al Abdine Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans, coopère étroitement avec les gouvernements occidentaux pour combattre les activistes d'al Qaïda.
20minutes
Un civil a été tué et plusieurs personnes ont été blessées vendredi en Tunisie lorsque la police a ouvert le feu pour disperser des manifestants lors d'incidents dans une ville de province, ont rapporté un porte-parole du ministère de l'Intérieur et des sources syndicales.
Le porte-parole a déclaré que la police avait été contrainte d'ouvrir le feu en état de légitime défense après avoir en vain tiré en l'air pour disperser des dizaines de manifestants à Bouziane, à 240 km au sud de Tunis.
Les émeutiers se sont retranchés dans un commissariat de police et ont incendié le bâtiment et des voitures de police à l'aide ce cocktails molotov, a dit le porte-parole cité par l'agence tunisienne TAP. Il a ajouté qu'un manifestant avait été tué et deux autres blessés, dans préciser la cause des affrontements.
«De nombreux membres de la garde (nationale) ont subi des brûlures, deux d'entre eux sont dans le coma», a-t-il dit. Mohamed Fadel, dirigeant du syndicat de l'Enseignement secondaire, a donné le nom du défunt. «Mohamed Ammari a été tué d'une balle à la poitrine lorsque la police a ouvert le feu, et de nombreux autres manifestants ont été blessés», a-t-il dit.
Quasi couvre-feu
«La police a maintenant pris le contrôle de la situation (...) Il y a un quasi couvre-feu dans la ville», a-t-il déclaré par téléphone depuis Bouziane.
Des incidents violents avaient éclaté la semaine dernière à Sidi Bouzid après le suicide d'un homme protestant contre le fait qu'il était sans emploi. Le mouvement de protestation s'était étendu à plusieurs localités voisines.
Le gouvernement tunisien a accusé lundi ses opposants de manipuler les incidents du week-end dernier à Sidi Bouzid pour discréditer les autorités.
Deux témoins ont dit à Reuters qu'une émeute avait repris lundi soir à Sidi Bouzid, opposant des centaines de jeunes à la police qui avait utilisé des gaz lacrymogènes pour les disperser.
Les émeutes sont extrêmement rares en Tunisie où le gouvernement du président Zine al Abdine Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans, coopère étroitement avec les gouvernements occidentaux pour combattre les activistes d'al Qaïda.
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