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Patrimoine forestier d'Algérie

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  • Patrimoine forestier d'Algérie

    Patrimoine forestier d'Algérie Un écosystème à préserver

    Les écosystèmes forestiers demeurent une composante fondamentale de la vie sur terre. Divers rôles sont attribués aux forêts dans leur large gamme de diversité structurelle. Elles restent un maillon central dans les équilibres naturels en conservant les sols, protégeant les agro-systèmes régulant le climat et conservant les ressources hydriques.

    Selon les récentes données publiées par le cabinet conseil Gredaal, le couvert forestier en Algérie couvre une superficie de 4,15 millions d'hectares mais seuls 1,3 million représentent la vraie forêt naturelle, le reste étant constitué par les reboisements, les maquis, les garrigues, les matorrals ou des terres improductives aux potentialités forestières. De par leurs diverses configurations architecturales, les forêts sont le refuge d'une large gamme de plantes et d'animaux et continuent à être un foyer hautement potentiel en biodiversité.

    En dehors des éléments floristiques communs au bassin méditerranéen, on rencontre dans la partie nord, des espèces de diverses origines : européenne, asiatique, circumboréale, paléotropicale. Dans la partie sud, les massifs du Sahara central se composent de 3 éléments floristiques d'origines biogéographiques différentes : saharo arabique, méditerranéenne confinée aux altitudes supérieure à 1500m et tropicale localisée dans les oueds et les vallées environnantes.

    Sur les 70 taxons arborés que comporte la flore spontanée algérienne, 52 espèces se rencontrent dans les zones montagneuses : 13 résineux, 5 chênes, 5 acacias, 4 peupliers, 4 érables, 3 figuiers, 3 sorbiers, 2 oliviers, 2 frênes, 2 pruniers, 2 pistachiers, 1 caroubier, 1 aulne, 1 micocoulier, 1 orme, 1 châtaigner, 1 houx et 1 balanite. En plus de ces taxons, la flore d'Algérie se caractérise par un taux d'endémisme assez remarquable (12,6% soit 653 espèces sur les 3139 répertoriées).

    On dénombre 07 espèces arborées à caractère endémique, dont 2 endémiques exclusives à l'Algérie : Abies numidica aux Babors et Cupressus dupreziana au Tassili N'Ajjers.

    Par ailleurs, l'endémisme spécifique au Sahara est particulièrement élevé ; avec 162 espèces endémiques, ce qui représente 25% de la flore saharienne. Compte tenu du rôle fondamental que joue l'écosystème forestier et face aux menaces qui le guettent, il est indispensable de garantir sa protection à travers une utilisation rationnelle et durable des ressources forestières et sub-forestières.

    Les régions du nord de l'Algérie où les conditions de climat et de milieu permettent le développement des formations forestières occupent 250 000 km2, soit un peu plus de 10% de la superficie totale.

    Les forêts et maquis couvrent globalement 4,7 millions d'hectares. L'augmentation du taux de boisement est une action de longue haleine qui nécessite des efforts considérables et continus en matière de reboisement. Ainsi, 460 000 ha ont été reboisés au cours de ces dernières années.


    Dalila T.
    Dernière modification par Yakouren, 26 décembre 2010, 18h28.

  • #2
    Dans le même ordre d'idées !

    Des chercheurs algériens élaborent un logiciel de prévention des feux de fôrets
    Maghrebdz, 20-12-2010


    Les écosystèmes forestiers demeurent une composante fondamentale de la vie sur terre. Divers rôles sont attribués aux forêts dans leur large gamme de diversité structurelle. Elles restent un maillon central dans les équilibres naturels en conservant les sols, protégeant les agro-systèmes régulant le climat et conservant les ressources hydriques.

    De par leurs diverses configurations architecturales, les forêts sont le refuge d'une large gamme de plantes et d'animaux et continuent à être un foyer hautement potentiel en biodiversité. Compte tenu du rôle fondamental que joue l'écosystème forestier et face aux menaces qui le concernent, il est indispensable de garantir sa protection à travers une utilisation rationnelle et durable des ressources forestières et sub-forestières. Les régions du nord de l'Algérie où les conditions de climat et de milieu permettent le développement des formations forestières occupent 250 000 km2, soit un peu plus de 10% de la superficie totale.

    Les forêts et maquis couvrent globalement 4,7 millions d'hectares. L'augmentation du taux de boisement est une action de longue haleine qui nécessite des efforts considérables et continus en matière de reboisement. Ainsi, 460 000 ha ont été reboisés au cours de ces dernières années.

    Néanmoins, notre couvert forestier reste exposé aux risques d'incendies. Dans ce sens, des chercheurs algériens de l'Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf d'Oran (USTO° ont élaboré un logiciel destiné à la prévention des feux de forêt. "Il s'agit d'un code de simulation physico-mathématique de la propagation du feu", a précisé Nouredine Zekri, le directeur du Laboratoire d'étude physique des matériaux (LEPM) de l'USTO qui compte cinq équipes de recherche, dont une spécialisée dans la dynamique du feu.

    Ce logiciel, qui a été mis au point en collaboration avec l'Institut universitaire des systèmes techniques et industriels (IUSTI, France), permet l'estimation du risque incendie à l'interface forêt-habitat et peut être utilisé pour les plans de prévention des incendies de forêt, a-t-il expliqué. "Validé sur des expériences en laboratoire et sur le terrain, le nouveau système simule la propagation du feu 100 fois plus rapidement que le feu réel, en tenant compte de l'hétérogénéité due aux conditions météorologiques, de la topologie du terrain et de la végétation", a indiqué M. Zekri qui préside le colloque "Stop Feux 2010".

    La problématique des feux de forêt a fait l'objet de plusieurs communications durant cette rencontre scientifique, dont celle proposée par Mohamed Abbès, sous-directeur de la protection du patrimoine forestier à la Direction générale des forêts. "Une superficie de 28.000 ha est parcourue par le feu chaque année en Algérie", a fait savoir M. Abbès, estimant qu'une meilleure prise en charge de ce phénomène exige "la concentration des moyens sur la prévention et la prise de conscience des populations". L'importance des nouvelles technologies dans la prévention et gestion des feux de forêt a été également soulignée par M. Abbès, évoquant à cet égard l'utilisation par ses services d'images satellitaires de l'Agence spatiale algérienne (ASAL). La contribution de la communauté scientifique algérienne dans ce domaine a été suggérée à travers différents exposés faisant valoir de nouvelles techniques d'évaluation et de maîtrise des risques d'incendies. L'expérience étrangère a été également abordée par d'autres intervenants, à l'instar de Christine Lallemand, directrice de recherche à la Direction générale des armées (DGA, France) qui a présenté une étude consacrée aux outils de simulation du risque incendie à bord des navires. Le colloque "Stop Feux" se poursuivra avec d'autres conférences devant déboucher sur des recommandations allant dans le sens d'une meilleure appréhension de l'aléa incendie, a-t-on signalé.

    Dalila T.

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    • #3
      La fôrets et le developpement humain !

      Le premier prix de l’Association saoudienne AGFUND décerné à l’Algérie (Direction générale des fôrets)
      PUBLIE LE : 06-12-2010

      Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, par le biais de la direction générale des forêts, a obtenu le 1er prix de la Fondation saoudienne AGFUND (Arab Gulf programme for United nations development organisations), pour le projet emploi rural (PER). La cérémonie de remise des prix, à laquelle a assisté le manager du projet, s’est déroulée le mercredi 1er décembre 2010, à Kuala Lumpur, en Malaisie. D’un montant de 100 000 dollars USD, ce prix est décerné chaque année par AGFUND. Présidée par son Altesse royale, le prince Talal Ibn Abdelaziz Essaoud, cette fondation a pour objectif de soutenir les efforts visant à promouvoir les concepts et les dimensions du développement humain durable.

      Cette année, le prix d’encouragement a été consacré à l’application des nouvelles technologies au service du développement rural. La direction générale des forêts a postulé pour le thème intitulé: “L’introduction de nouvelles technologies pour augmenter la production des petits agriculteurs dans le cadre de projets individuels sous la forme participative”. S’agissant du projet emploi rural (PER) qui a obtenu le prix d’encouragement, il a été initié par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural dans le but de lutter contre le chômage, à travers la création d’emplois et l’amélioration des revenus au niveau des régions défavorisées.

      Cette distinction sera utilisée pour financer des formations spécifiques au profit des cadres du secteur de l’agriculture et du développement rural ainsi que pour l’émulation de ces derniers dans la réalisation des meilleurs projets de proximité de développement rural intégrés (PPDRI). Pour rappel, le prix a été décerné par un comité composé d’un certain nombre de personnalités de renommée mondiale parmi elles : Madame Mercedes Manafra, ex-première Dame de l’Uruguay, la Baronne Emma Nicholson, vice-présidente de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen, le Docteur Ahmed Mohamed Ali, président du Groupe de la Banque Islamique de développement, le Professeur Muhammad Yunus, fondateur et directeur général de la Grameen Bank et le docteur Seyyid Abdulai, ancien directeur général du Fonds OPEP pour le développement international.

      El Moudjahid

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