Après la mise en garde de Barkat
Les faux mendiants fuient Alger
Seuls quelques mendiants sont visibles ici et là à travers les artères principales de la capitale, non accompagnés d’enfants, comme c’était le cas il y a quelques jours seulement.
Suite à la mise en garde du ministre de la Solidarité nationale, Saïd Barkat, sur la possibilité de recourir à l’emprisonnement des mendiants utilisant des enfants sur les voies publiques, la capitale s’est vidée de ses mendiants. Seuls quelques-uns sont visibles ici et là à travers les artères principales de la capitale, non accompagnés d’enfants, comme c’était le cas il y a quelques jours seulement.
Il faut dire qu’après la menace du ministre de la Solidarité nationale, les «faux» mendiants craignent d’être arrêtés et jeter en prison. Ce comportement de la part de beaucoup de mendiants révèle la vérité sur les réseaux qui utilisent les enfants à des fins financières. En effet, certains mendiants et mendiantes sillonnent les principales rues de la capitale, souvent accompagnés d’enfants, parfois en très bas âge et même des nourrissons. Ils les utilisent pour susciter la pitié des passants et du coup réaliser de bonnes recettes durant la journée. A Alger-Centre, ils sont des centaines à utiliser des enfants.
Aujourd’hui, ce n’est plus un secret pour personne, tout le monde reconnaît que certains mendiants recourent à la location de bébés et d’enfants âgés entre 2 et 10 ans pour mendier sur la voie publique. Une attitude vivement condamnée par la société civile.
Quotidiennement, des femmes âgées entre 18 et 40 ans et venant d’une commune de l’Est d’Alger par train ou transportées dans des véhicules, débarquent à Tafourah, endroit idéal pour commencer une journée de mendicité. Elles se dispersent ensuite, chacune vers l’endroit qui lui a été conseillé par son employeur. Généralement, il s’agit de la Place des Martyrs, Tafourah, marché Clauzel, la rue Charras et Bab El Oued.
Pour arrêter cette hémorragie, l’Etat a décidé de retirer les enfants aux parents qui les exploitent dans la mendicité et procéder à «leur placement dans des centres spécialisés pour les protéger et garantir leur sécurité». Ainsi, après une longue absence, l’Etat décide de sévir contre les réseaux de mendicité. Selon le ministre de la Solidarité nationale, Saïd Barkat, un projet de loi prévoyant des dispositions «dissuasives» est en préparation et vise à mettre un terme au phénomène.
Des peines d’emprisonnement et le retrait des enfants aux parents défaillants seront donc prochainement appliquées contre toute personne exploitant des enfants, une fois le projet de loi adopté par les deux chambres. De leur côté, les mendiants sont bien organisés en réseaux. Ils recourent au gain facile et rapide par tous les moyens, notamment illicites.
C’est pourquoi il est nécessaire de faire la différence entre l’aumône donnée aux nécessiteux qui ont réellement besoin d’aide et le phénomène de mendicité organisée. D’autre part, une cellule composée de représentants de plusieurs secteurs a été installée en vue de proposer des mesures dans le cadre du projet de loi en question où des dispositions «rigoureuses» seront retenues, a annoncé le ministre de la Solidarité qui reconnaît les proportions alarmantes que prend cette pratique.
Le texte de loi a pour principal objectif de lutter contre les réseaux de mendicité recourant à l’exploitation des enfants, des bébés ou des personnes handicapées. Par ailleurs, Saïd Barkat a indiqué que les résultats de l’enquête nationale sur la mendicité, lancée par le ministère au niveau national, seront bientôt publiés. Le nombre de nécessiteux dépasse 1 million de personnes, et il faut s’attendre à un nombre important de citoyens qui risquent de recourir à la mendicité.
Le jour DZ
Les faux mendiants fuient Alger
Seuls quelques mendiants sont visibles ici et là à travers les artères principales de la capitale, non accompagnés d’enfants, comme c’était le cas il y a quelques jours seulement.
Suite à la mise en garde du ministre de la Solidarité nationale, Saïd Barkat, sur la possibilité de recourir à l’emprisonnement des mendiants utilisant des enfants sur les voies publiques, la capitale s’est vidée de ses mendiants. Seuls quelques-uns sont visibles ici et là à travers les artères principales de la capitale, non accompagnés d’enfants, comme c’était le cas il y a quelques jours seulement.
Il faut dire qu’après la menace du ministre de la Solidarité nationale, les «faux» mendiants craignent d’être arrêtés et jeter en prison. Ce comportement de la part de beaucoup de mendiants révèle la vérité sur les réseaux qui utilisent les enfants à des fins financières. En effet, certains mendiants et mendiantes sillonnent les principales rues de la capitale, souvent accompagnés d’enfants, parfois en très bas âge et même des nourrissons. Ils les utilisent pour susciter la pitié des passants et du coup réaliser de bonnes recettes durant la journée. A Alger-Centre, ils sont des centaines à utiliser des enfants.
Aujourd’hui, ce n’est plus un secret pour personne, tout le monde reconnaît que certains mendiants recourent à la location de bébés et d’enfants âgés entre 2 et 10 ans pour mendier sur la voie publique. Une attitude vivement condamnée par la société civile.
Quotidiennement, des femmes âgées entre 18 et 40 ans et venant d’une commune de l’Est d’Alger par train ou transportées dans des véhicules, débarquent à Tafourah, endroit idéal pour commencer une journée de mendicité. Elles se dispersent ensuite, chacune vers l’endroit qui lui a été conseillé par son employeur. Généralement, il s’agit de la Place des Martyrs, Tafourah, marché Clauzel, la rue Charras et Bab El Oued.
Pour arrêter cette hémorragie, l’Etat a décidé de retirer les enfants aux parents qui les exploitent dans la mendicité et procéder à «leur placement dans des centres spécialisés pour les protéger et garantir leur sécurité». Ainsi, après une longue absence, l’Etat décide de sévir contre les réseaux de mendicité. Selon le ministre de la Solidarité nationale, Saïd Barkat, un projet de loi prévoyant des dispositions «dissuasives» est en préparation et vise à mettre un terme au phénomène.
Des peines d’emprisonnement et le retrait des enfants aux parents défaillants seront donc prochainement appliquées contre toute personne exploitant des enfants, une fois le projet de loi adopté par les deux chambres. De leur côté, les mendiants sont bien organisés en réseaux. Ils recourent au gain facile et rapide par tous les moyens, notamment illicites.
C’est pourquoi il est nécessaire de faire la différence entre l’aumône donnée aux nécessiteux qui ont réellement besoin d’aide et le phénomène de mendicité organisée. D’autre part, une cellule composée de représentants de plusieurs secteurs a été installée en vue de proposer des mesures dans le cadre du projet de loi en question où des dispositions «rigoureuses» seront retenues, a annoncé le ministre de la Solidarité qui reconnaît les proportions alarmantes que prend cette pratique.
Le texte de loi a pour principal objectif de lutter contre les réseaux de mendicité recourant à l’exploitation des enfants, des bébés ou des personnes handicapées. Par ailleurs, Saïd Barkat a indiqué que les résultats de l’enquête nationale sur la mendicité, lancée par le ministère au niveau national, seront bientôt publiés. Le nombre de nécessiteux dépasse 1 million de personnes, et il faut s’attendre à un nombre important de citoyens qui risquent de recourir à la mendicité.
Le jour DZ
Commentaire