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L’Algérie redevient exportatrice de céréales en 2010

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  • L’Algérie redevient exportatrice de céréales en 2010

    A la faveur d’une production céréalière exceptionnelle durant la campagne 2008/2009, l’Algérie enregistre, pour la première fois depuis 40 ans, un excédent d’orge.

    Une quantité assez importante pour l’exporter sur le marché international des céréales. C’est à l’occasion d’une rétrospective de l’APS, pour l’année 2010, que ces chiffres ont été publiés hier. Selon le communiqué de l’agence de presse, la production algérienne de céréales en 2010 a atteint les 61,2 millions de quintaux, dont 24 millions de quintaux d’orge, 24,3 millions de quintaux de blé dur et 11,3 millions de quintaux de blé tendre. Ce résultat satisfait la demande de l’Algérie en céréales mais également ses besoins pour les trois années à venir, notamment en orge . Fruits de la politique du Renouveau agricole et rural, prônée par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa, la prouesse de l’Algérie ne se résume pas qu’à la filière céréales. Un autre dispositif allié à la politique de Rachid Benaïssa a fait ses preuves ces dernières années. Il s’agit du fameux Système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac), dont l’agence de presse se fait également l’écho. Celui-ci absorbe les surplus de production en vue de garantir un revenu pour l’agriculteur et améliorer les rendements. Ce dispositif a déjà donné de bons résultats, selon l’APS, notamment dans la pomme de terre dont la production a dépassé les 36 millions de quintaux, la tomate industrielle qui a, elle aussi, amorcé un sursaut quantitatif (rendement autour de 6,6 millions de quintaux contre 3,8 millions de quintaux en 2009) et, enfin, les dattes dont la campagne phoenicicole 2010-2011 prévoit d’atteindre les 7,1 millions de quintaux contre 6,5 millions de quintaux récoltés la saison écoulée.
    Dans sa rétrospective, l’APS aborde également la nouvelle loi sur les terres agricoles relevant du domaine privé de l’Etat. A la faveur d’un nouveau texte, voté en juillet dernier par le parlement, leur mode d’exploitation change. D’un droit de jouissance à vie, ces terres (les meilleures d’Algérie) sont désormais, soumises à une concession renouvelable de 40 ans. Selon la même source, la nouvelle loi lève de nombreux obstacles à l’investissement et au partenariat, autant pour une diversification de la production agricole que pour une meilleure intégration à l’économie nationale.
    Elle protège les terres agricoles des prédations et consacre le droit de concession comme mode d’exploitation des exploitations agricoles collectives (EAC) et des exploitations agricoles individuelles (EAI) mises en place en 1987. Celle-ci devrait par ailleurs relancer durablement le secteur, en sécurisant les exploitants, ainsi qu’en leur ouvrant les portes des financements bancaires. Le contrat de concession sera accompagné d’un cahier des charges qui clarifie les obligations et les droits de tous les acteurs. L’Algérie met ainsi fin à plusieurs années de flou pendant lesquelles ces terres ont été détournées de leur vocation, bradées sur le marché du foncier, ou simplement délaissées par leur « propriétaires ».
    source: Le financier/Le 27.12.2010
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