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La dynastie

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    La dynastie

    C’est un peu par hasard si la branche de la famille Alaouite (ou Alawite) à laquelle appartient Mohammed VI règne sur le Maroc. Au cours du XXe siècle, l’ordre de succession dynastique a été plusieurs fois modifié par les autorités françaises en fonction de ses intérêts (voir chronologie).

    Au début de ce siècle, le sultan en titre s’appelait Moulay-Abd-el-Aziz. Il a régné de 1894 à 1907, date de sa destitution par les Français qui craignaient qu’il ne se tourne vers les Anglais. Il a été remplacé par son frère, Moulay Hafiz,.

    À son tour, le sultan Moulay Hafiz, jugé trop germanophile, a été remplacé en 1912 par un autre de ses frères, Moulay Youssef.

    À la mort de Moulay Youssef, en 1927, c’est le troisième de ses fils qui est choisi par Paris pour lui succéder, au détriment des deux premiers. Il régnera sous le nom de Mohammed V.

    Mohammed V et ses descendants ont, à leur tour, failli perdre leurs droits sur le trône. En 1953, en raison de sa position indépendantiste Mohammed V a été destitué et déporté avec ses enfants à Madagascar. Paris avait mis à sa place un cousin, Ben Arafa, jugé beaucoup plus docile. Contrairement aux interventions précédentes, ce renversement dynastique provoque une véritable indignation parmi la population marocaine largement acquise à l’idée d’indépendance nationale.

    Finalement, alors que la guerre a éclaté dans l’Algérie voisine, Mohammed V a été autorisé à rentrer en 1955 et a retrouvé son trône. Ben Arafa, détrôné, finira sa vie en exil à Nice où il est mort en 1976. Le Maroc a obtenu son indépendance en 1956. En 1961, Mohamed V a succombé à une hémorragie au cours d’une opération bénigne. Sa succession fut la première depuis 1894 à ne faire l’objet d’aucune intervention étrangère. C’est son fils aîné, Hassan II, qui monte sur le trône pour un long règne de 38 ans (jusqu’en 1999).


    La fortune du roi du Maroc

    Le roi du Maroc est un des hommes les plus riches du monde alors qu’en 1956, son grand-père ne possédait aucune fortune notable. L'essentiel de cette immense fortune a été accumulé par Hassan II, père du roi actuel en ponctionnant l’économie marocaine. Elle est en grande partie investie à l'étranger.

    Dans les années 1990, un opposant au régime, Abdelmoumern Diouri, en avait dressé un inventaire (contesté par le Palais) : quelque 10 milliards de francs déposés dans une vingtaine de banques française, américaine et suisse. Au Maroc, une vingtaine de palais, plusieurs milliers d’hectares de terres agricoles (confisquées en 1963 aux colons français), le groupe ONA (Omnium nord-africain) présent dans tous les secteurs de l’économie… À l’étranger, plusieurs immeubles à Paris et à New-York, de nombreux pied-à-terre luxueux aux États-Unis et en France, notamment le château d’Armainvilliers (Seine-et-Marne) deux cents pièces et quatre cents hectares de parc… un portefeuille boursier considérable comprenant des titre américains et européens… Des rumeurs ont circulé sur les bénéfices que Hassan II aurait tiré du commerce du haschisch, cultivé au Nord du pays, mais sur ce trafic, rien n’a pu être prouvé.

    En janvier 2000, Cheikh Yassine, le chef islamiste, exhortait le nouveau roi à « racheter et dépasser les crimes de son père » en rapatriant la fortune amassée par Hassan II pour alléger la dette extérieure du pays. Le jeune « roi des pauvres » s’est contenter d’interdire la publication de la lettre du vieux cheikh.

    On notera que le terme de makhzen qui qualifie l’administration centrale sur laquelle s’appuyaient les sultans, aujourd’hui le roi, a donné en français le mot de « magazin ». C’est d’ailleurs le sens d’origine du mot arabe. À chaque changement de dynastie, la prise du pouvoir s’accompagnait du pillage des richesses des soumis et de leur accumulation dans les entrepôts royaux. Sur ce plan, comme sur bien d’autres, Hassan II a régné dans selon des traditions séculaires. Avec néanmoins une différence notable : ses richesses accumulées aux dépens au pays ont été placées en grande partie à l’étranger car Hassan II n’a jamais été très sûr de terminer sa vie sur son trône.

    « Grâce à Tel Quel, les Marocains savent que le salaire du roi est de 36 000 euros mensuels (432 000 annuels), "ce qui reste relativement raisonnable comparé aux hauts salaires des chefs d'entreprises publiques", note le journal. Cette rémunération (dont on ignore si elle est soumise à impôt) s'accompagne toutefois "d'à-côtés budgétaires" de 170 000 euros, qui englobent les pensions versées au roi et à ses frères et soeurs. Le palais, lui, est un gros employeur avec pas moins de 1 100 postes budgétaires (dont 300 permanents au cabinet royal) pour une masse salariale annuelle d'environ 68 millions d'euros. Les rémunérations des conseillers royaux sont alignées sur celles des membres du gouvernement (5 500 euros par mois). S'il est difficile de quantifier le nombre de voitures dont dispose le palais, le budget dédié au parc automobile à 5,7 millions d'euros par an suggère quelques ordres de grandeur : il était prévu pour 2004 de commander pour 380 000 euros de « voitures utilitaires ». Ces chiffres (auxquels on peut ajouter par exemple 2 millions d'euros en dépenses vestimentaires) donneront évidemment le vertige dans un pays où le salaire minimum ne dépasse pas 200 euros et où la communication royale a peaufiné à Mohammed VI au début de son règne une image de "roi des pauvres". (...) le vrai tabou : la fortune personnelle - mobilière et foncière, au Maroc et à l'étranger - de Mohammed VI, comme de ses frères et soeurs. « 4 à 5 milliards de dollars », affirmait il y a quelque temps Forbes, la célèbre revue américaine des affaires. C'est là en tout cas où s'arrête l'enquête de l'hebdomadaire. » (extrait d'un article de José Garçon, Libération, 4 janvier 2005)

  • #2
    Le roi du Maroc est un des hommes les plus riches du monde alors qu’en 1956, son grand-père ne possédait aucune fortune notable. L'essentiel de cette immense fortune a été accumulé par Hassan II, père du roi actuel en ponctionnant l’économie marocaine. Elle est en grande partie investie à l'étranger.



    la majorité de son peuple vit dans la misere et il le vénere comme un dieu lamentable et triste a la fois

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    • #3
      la majorité de son peuple vit dans la misere et il le vénere comme un dieu lamentable et triste a la fois
      et la fortune des generaux, tu l estimes à combien ?

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      • #4
        et la fortune des generaux, tu l estimes à combien ?

        question piège ....... les généraux de la sérénissime république , c'est No Limite .
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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