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Islam-Québec : un apport exceptionnel

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  • Islam-Québec : un apport exceptionnel

    Bonsoir, le Magreb et l'islam sont bien vue au Quebec.
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    IL n'y a pas si longtemps les purs et durs indépendantistes québécois, succombant-dit-on-aux charmes des parfums de l'Islam, affirmaient que la province canadienne du Québec ne sera jamais assez reconnaissante envers le monde musulman qui s'est fait remarquer par sa précieuse contribution au mouvement d'émancipation du peuple québécois. D'abord lors de la lutte anti-colonialiste au Maghreb de 1953 à 1962, ensuite dès l'amorce de la première grande vague d'immigration musulmane maghrébine au Québec en 1977.

    Cette merveilleuse épopée aurait donc commencé environ un demi-siècle déjà. Alors que le début des années 1950 avait sonné le glas pour le colonialisme français au Maghreb (Mauritanie, Maroc, Algérie et Tunisie), une lutte armée de libération s'y engagea avec une férocité sans pareille, surtout en Algérie où la France pensait demeurer éternellement.

    Or, à cette même époque et à des milliers de kilomètres du théâtre des affrontements sanglants, un petit peuple en quête d'émancipation – les Québécois- était chaque soir rivé sur le petit écran pour suivre le déroulement de cette lutte menée par un peuple dominé.

    La célèbre émission «Point de mire» de Radio Canada marqua tout particulièrement le Québec. Animée par ni plus ni moins que René Lévesque, futur chef du premier gouvernement québécois indépendantiste en 1976, elle traitait d'information internationale tout en étant un véritable cours d'initiation politique pour la population francophone.
    Les Québécois s'identifiaient aux résistants musulmans du Maghreb, pas à leurs «cousins» français colonialistes…

    La suite...
    http://www.lematin.ma/journal/Articl...atio&ida=59166
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    ...étaient bien en vue au Québec.

    Aujourd'hui, les revendications en tout genre des musulmans à pratiquer la religion comme bon leur semble dans les lieux publics fait presque horreur aux québécois.
    Ici, les "arabes" sont de plus en plus mal vus et la discrimination s'installe...

    Kikka

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    • #3
      Je parle des Magrhébins pas des Orientaux et pourquoi étaient, l'article date du 29.03.2006
      Dernière modification par zek, 03 avril 2006, 19h23.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

      Commentaire


      • #4
        étaient... parce que c'est en train de changer.

        Moi aussi, je parle des maghrébins mais tu sais, à Montréal, arabe, maghrébin, musulman, pour eux, c'est du pareil au même...

        Kikka

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        • #5
          enfin, ya encore de l'espoir, c'est quand même pas la France...

          Moins de chômage, meilleurs emplois qu'il y a 10 ans: la situation des immigrés au Québec s'améliore. Malgré cela, ils s'en tirent moins bien au Québec qu'en Ontario.

          Ce sont les conclusions auxquelles parviennent deux nouvelles études universitaires rendues publiques cette semaine.

          L'une d'elles a été commandée par le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelle aux chercheurs Jean Renaud et Tristan Cayn, du Centre d'études ethniques des universités montréalaises. Elle dépeint pour la première fois le portrait de la réussite professionnelle des quelque 20 000 immigrants qualifiés qui commencent une nouvelle vie au Québec chaque année.

          Selon le professeur Jean Renaud, les titulaires de doctorats et les médecins qui conduisent des taxis ou travaillent en usine après leur établissement au Québec sont de plus en plus rares.

          Après cinq ans au Québec, 68 % des immigrés ont décroché un emploi qui correspond à leur scolarité. «Les immigrants finissent par se sortir des emplois qui demandent moins de compétences que ce qu'ils ont à offrir. Ces emplois sont une étape dans leur processus d'établissement», croit Jean Renaud. Six mois après leur arrivée, 50 % des nouveaux venus occupent un tel emploi.

          Ces statistiques n'empêchent pas l'expert de s'inquiéter pour les 32 % qui n'ont pas encore trouvé chaussure à leur pied après cinq ans, puisque la nouvelle étude démontre que le taux de réussite est lié au lieu d'origine des immigrés.

          Si les Européens de l'Ouest, les Nord-Américains et les Africains subsahariens s'en sortent bien, la période d'adaptation des immigrés du Maghreb, de l'Europe de l'Est et des ex-républiques soviétiques est plus longue.

          La situation est encore plus dramatique pour les immigrés originaires d'Asie et du Moyen-Orient. Ils sont plus nombreux à rester cantonnés dans des boulots inférieurs à leurs compétences plus de cinq ans après leur établissement.

          «Il faudrait réétudier ce groupe pour savoir si c'est un problème d'adaptation de leur part ou si c'est la société québécoise qui bloque. Y a-t-il de la discrimination ou du racisme à leur endroit? Notre étude ne permet pas de répondre à cette question», souligne Jean Renaud, qui, en plus de diriger le centre d'études ethniques, enseigne la sociologie à l'Université de Montréal.

          Une autre étude, présentée elle aussi à l'Université de Montréal par Brahim Bourdarbat cette semaine, démontre pour sa part que la performance économique des immigrés s'est améliorée au Québec entre les années 90 et les années 2000. Spécialiste des relations industrielles, il s'est intéressé aux immigrés masculins âgés de 16 à 65 ans.

          Entre 1981 et 1995, les conditions économiques des immigrés se sont détériorées au Québec. Mais en 2000, elles s'étaient améliorées. Le taux de chômage des nouveaux venus est passé de 11,6 % en 1996 à 8,9 % en 2001. En Ontario, la situation des immigrés est encore meilleure, avec un taux de chômage de 4,7 %.

          Autre province de comparaison, la Colombie-Britannique est la seule à avoir connu des reculs au cours de la dernière décennie. «Mais il y a toujours au Québec un taux d'emploi des immigrés inférieur par rapport aux deux autres provinces qui reçoivent la majorité des, note M. Bourdarbat. L'écart tend cependant à se rétrécir.»

          Son étude, toujours au stade préliminaire, démontre que les différences de salaire entre immigrés et natifs sont plus importantes au Québec que dans les deux autres provinces de comparaison. Au Québec, en 2000, cet écart était le 11,3 %, en Ontario, de 7,1 % et en Colombie-Britannique, de 9,6 %.

          «Il est important de faire plus de recherche pour mieux comprendre cette donnée avant de conclure qu'il y a de la discrimination», a dit le chercheur.

          Ces deux études sont rendues publiques alors que le gouvernement Charest planche sur un projet de loi qui permettra aux travailleurs qualifiés, notamment dans le domaine de la santé, d'obtenir des permis de pratique restrictifs afin de pouvoir mettre plus rapidement à contribution leurs compétences. Le gouvernement fédéral a aussi annoncé la semaine dernière la création d'une agence multiministérielle afin de faciliter la reconnaissance des diplômes acquis à l'étranger et l'expérience de travail internationale.

          Source:La Presse

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