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Maroc 2010 – Une performance terne éclairée par la promesse du TGV

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  • Maroc 2010 – Une performance terne éclairée par la promesse du TGV

    Maroc 2010 – Une performance terne éclairée par la promesse du TGV
    Écrit par Boualem Alami Lundi, 27 Décembre 2010

    L’année qui s’achève au Maroc n’a pas été terrible : moins de 4 % de croissance, hausse de l’endettement à plus de 35% du PIB, une inflation à plus de 3% et un taux de chômage de 10%. Loin des prévisions de relance de la croissance, le Maroc aura passé une année molle dans le sillage de la lente reprise mondiale. Le lancement de la réalisation d’un TGV Tanger-Marrakech, via Rabat et Casablanca aura apporté quelques couleurs dans une année en demi-teinte.

    Le taux de croissance n’a pas dépassé les 4%, comme prévu par la loi de finances 2010. Mais, globalement, tous les indicateurs macro-économiques sont restés scotchés dans l’orange voire légèrement dans le rouge. Des analystes constatent que la croissance n’a pas été au rendez-vous en 2010, et ne le sera pas en 2011, l’économie du Royaume étant fortement arrimée à l’économie internationale. ‘’Une croissance forte ne sera pas au rendez-vous, ni en 2010, ni en 2011’’, estime le Centre marocain de conjoncture (CMC). La révision à la baisse du taux de croissance en 2010, est surtout due à la baisse de la production agricole, touchée par les intempéries, qui ont également impacté les infrastructures et le bétail. Pour le CMC, cela a occasionné des pertes de production et de valeur ajoutée estimées à 0,7% du PIB.

    L’année 2010 a été marquée, selon le CMC, par un creux conjoncturel : une baisse des investissements publics et un recul généralisé des investissements directs étrangers (IDE) et des recettes fiscales de 3,5 % ; la consommation des ménages a été bridée et n’a pas connu les hausses des années précédentes, la vente de voitures et de matériel électronique ayant été touchées par ce marasme économique. Sur le plan socio-économique, le taux de chômage est remonté de 9 à 10% en 2010, selon le Haut Commissariat marocain au Plan.

    Salaires : la colère des syndicats
    Le front social a été quelque peu agité du fait du gel des salaires qui a poussé les syndicats marocains à monter au front de la contestation. C’est que le pouvoir d’achat est en chute constante, avec une hausse quasi généralisée des prix des produits agricoles et industriels, à l’exception des produits subventionnés. En face, le gouvernement voit ses dépenses augmenter dangereusement durant les cinq premiers mois de l’année sur fond de baisse de ses recettes. Les dépenses ordinaires, dont celles des salaires, ont atteint près de 72 milliards de dirhams contre 61,6 Mds de DH à la même période en 2009, soit une hausse de 16,6 % à 10,2 Mds DH. Une charge difficile à tenir par le gouvernement qui risque de menacer les grands équilibres de la loi de finances 2010. Celle-ci consacre un peu plus de 60 milliards de dirhams pour les salaires des fonctionnaires et des travailleurs du secteur public.

    Les équilibres budgétaires débordés
    En 2010, le niveau consacré à la caisse de compensation a débordé : les 15 milliards de DH qui devaient suffire à honorer les engagements pour toute l’année ont été consommés à la fin du 1er semestre, du fait d’une hausse vertigineuse de la facture pétrolière à plus de 33,2 milliards de dirhams, soit près de 31,3 %. Il fallait injecter pas moins de 10 milliards de DH supplémentaires pour finir l'année. Selon le ministre des finances Salaheddine Mezouar, ‘’la lutte contre la pauvreté via la compensation est une illusion’’. D’autant plus que tout le monde en profite : qu’ils soient riches, grands propriétaires terriens, industriels, ou pauvres. La question de la réforme de la Caisse de compensation va donc continuer à se poser en 2011.

    Le TGV sauve la mise
    La grande satisfaction de l’année 2010 au Maroc aura été le lancement des travaux de réalisation du Train à Grande Vitesse (TGV), qui va relier les villes de Tanger, à partir du détroit de Gibraltar, à Rabat, la capitale politique, puis Casablanca, la grande cité financière du Royaume, et Marrakech, la ville ‘’Ocre’’ qui brasse un impressionnant chiffre d’affaires tiré du tourisme. Le coût global du TGV marocain, qui sera mis en service avant fin 2015, est estimé à 20 milliards de dirhams, soit un peu plus de 2 milliards d’euros.

  • #2
    la source SVP

    je comprend pas le type dit beaucoup de chose fausse ...

    de plus le type dit que la situation est dans le rouge avec 10% de chômeurs ?
    alors qu'avant ont était a 24% ???
    il reculé généralisé des IDE ? il a oublier de dire que c'est le contraire qui a eu 16% de plus que l'année dernière ...

    bon j'arrête !!

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    • #3
      @ la source SVP

      Écrit par l'algérien Boualem Alami

      http://www.maghrebemergent.info/econ...e-du-tgv-.html

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      • #4
        ecrit par bou3lam l3alami o l3ilm allah ijib

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        • #5
          Il est très médiocre cet article.

          qu'est ce qu'il éclaire au juste et en quoi apporte-t-il de la performance ce fichu TGV?

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          • #6
            4% en temps de crise c'est pas si mal je trouve surtout apres +6%.

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            • #7
              Maroc - Economie
              Rebond de l'économie en 2010 : retour à une croissance tirée par les activités non agricoles

              La croissance hors agriculture devrait atteindre 5 % au terme de l'exercice. Le repli de la récolte céréalière ferait baisser le taux de progression global du PIB d'un point.


              Dans la tourmente économique et financière qui s’est abattue sur l’économie mondiale, et dont les dégâts collatéraux ont atteint des pays émergents, comme le Maroc, l’année 2010 aura finalement été celle de la reprise. Une reprise lente, comme en Occident, rapide, en forme de rebond, comme au Maroc, du moins dans certains secteurs et branches d’activité. Dans le cas du Maroc, en effet, on peut parler d’un retour rapide à son niveau tendanciel de la croissance hors agriculture; la croissance agricole étant, elle, soumise aux aléas du climat et, par conséquent, évoluant en dents de scie.
              Avec la baisse de la production céréalière de 26,6 % par rapport à la campagne précédente, et un recul de la valeur ajoutée agricole de 7,5 %, la croissance économique en 2010 au Maroc sera donc portée par les activités non agricoles. Celles-ci devraient croître de 5% cette année, contre 1,4% en 2009 (voir graphe). Le PIB global, lui, progressait d’environ 4 %, compte tenu de la baisse de la valeur ajoutée agricole, comme déjà indiquée. L’année aurait pu s’achever sur un niveau de croissance plus élevé, compte tenu du bon démarrage de l’exercice. Mais à partir du deuxième trimestre, il s’est produit un léger fléchissement qui s’est maintenu au troisième trimestre. En effet, les données de la comptabilité nationale montrent que sur les trois premiers mois de l’exercice, le PIB non agricole a progressé de 5,4%, comparativement à un premier trimestre 2009 qui, lui, avait connu une baisse de 1,5 % par rapport à la même période en 2008. Cette dynamique a été le fait surtout des activités minières et énergétiques dont la valeur ajoutée a enregistré une hausse de 33,6%, au lieu d’une baisse de 16% un an auparavant. Par branches, les mines ont progressé de… 108 %, mais après une baisse de 46,8 %, et l’électricité et l’eau ont augmenté de 6,7 % après 6,2 % au même trimestre de l’année précédente. Il y a donc, clairement, un effet de base qui a fortement joué. Toutefois, en dehors de l’énergie et des mines, les autres activités ont plutôt évolué petitement. Par exemple, le PIB des industries de transformation a augmenté de 1,7% au lieu de 1,5% (avec + 2,9% au lieu de 2,6% pour le BTP), les transports de 0,1 % contre 1,5%, les postes et télécommunications de 1,9 % au lieu de 2,8 %, les activités financières de 1% au lieu de 1,7 %, le commerce de 1,6 % au lieu de 3,1 %. Malgré tout, il y a là des progressions, même si elles sont modestes. Au total, l’évolution du PIB global au premier trimestre a été de 3,5%.

              Le secteur minier et énergétique en forte croissance

              Au deuxième trimestre, la croissance s’est poursuivie mais à un rythme légèrement inférieur : le PIB global a progressé de 3 % et celui des activités non agricoles de 4,8 % contre 0,4 % au cours du même trimestre en 2009. Là encore, ce sont les activités énergétiques et minières qui ont le plus progressé, en liaison encore une fois avec la forte baisse l’année précédente : + 22,2 % contre une baisse de 10,9 % un an auparavant.
              Mais les hôtels et restaurants (+ 8,3% contre + 2%), les transports (+ 5,6 % au lieu de + 2,6%) et les activités financières (+ 2,4% au lieu de + 2,3%) ont également enregistré des hausses non négligeables.
              Ce redressement net des activités non agricoles s’est poursuivi au troisième trimestre et sans doute aussi au quatrième, mais de manière moins prononcée, comme le notent les analystes aussi bien du Haut commissariat au plan (HCP) que ceux de Bank Al- Maghrib (BAM). A fin septembre, la hausse du PIB global est estimée à 2,8% par le HCP et à 3% par BAM. Hors agriculture, la hausse s’est établie à 4,7%. Et au quatrième trimestre, le PIB, selon BAM, progresserait de 2,9 % (4,6 % pour le PIB non agricole). Comme pour le premier semestre, ce sont les activités extractives (les phosphates) qui tirent la croissance hors agricole au second semestre, en liaison avec l’amélioration de la demande mondiale. L’industrie de transformation et le BTP (en particulier les travaux publics) progressent également, même modestement ; de sorte que le secteur secondaire, dans sa globalité, a progressé de 6,4 % au troisième trimestre après 5,4% au deuxième. Le secteur tertiaire également, un peu moins vigoureux, aurait crû de 4,1%. Cette évolution positive des activités non agricoles se reflète au demeurant dans les chiffres du commerce extérieur. A fin novembre, les exportations ont augmenté de 26,6% (+14,6% hors phosphates et dérivés). Les recettes de voyages ont, pour leur part, progressé de 7% à 51,7 milliards de DH.
              Il y a donc une dynamique qui est à l’œuvre en cette année 2010, et l’amélioration de la croissance des pays partenaires du Maroc qui est attendue pour 2011 laisse présager une poursuite du redressement de l’activité économique, notamment hors agricole. C’est d’ailleurs ce qui est prévu (5 % de croissance).

              Salah Agueniou. La Vie éco

              2010-12-27

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              • #8
                4% en temps de crise c'est pas si mal je trouve surtout apres +6%.
                4% sur une si petite économie c'est nul pour un pays qui se dit émergent, y a qu'à voir les les taux de croissances des vrais pays émergents comme l'Algérie ... non je plaisante pas l'Algérie la turquie, le Vietnam le brésil ... pourtant ils sont plus intégrés dans l'économie mondiale que le Maroc

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