Elle s’est éteinte tout à l’heure.
Sans même me connaître, elle aimait me lire
Mes modestes mots lui apportaient un réel plaisir
Peut être lui rappellent-ils ses amours d’antan,
Mais s’en souvient-elle du haut de ses quatre vingt ans ?
Sans même la connaître moi aussi, et par la poste
Bien avant qu’à la rue des perles, je ne poste
J’envoyais rien qu’à elle, le tout nouveau texte
Geste sacré à ne pas oublier, sous aucun prétexte.
Par le fil, nous avons elle et moi échangé quelques fois,
Je lui chantais mon pays, elle me parlait d’autrefois
Et de choses devenus à mes yeux des pièces de musée.
Mon accent et mes rires spontanés semblaient l’amuser.
Elle avait un cœur pur de jadis, et l’âge de ma mère
Une réelle amitié était née malgré l’espace et la mer,
Je l’imaginais à ses vingt ans, elle devait être si belle
Portant un chapeau de paille et une robe de dentelles.
En ce moment même, une lettre de moi est en chemin,
Comme dans son temps, écrite de mes propres mains
Porteuses de textes mais aussi des vœux de santé meilleure
Mais elle ne la lira jamais, elle s’est éteinte tout à l’heure.
Je devais lui rende visite à mon prochain voyage
Mais le mal a eu raison d’elle, malgré son courage
Mireille tendresse est partie, emportant dans sa tombe
La beauté de son âme si pure, blancheur de colombe.
27/12/2010 21h…
Sans même me connaître, elle aimait me lire
Mes modestes mots lui apportaient un réel plaisir
Peut être lui rappellent-ils ses amours d’antan,
Mais s’en souvient-elle du haut de ses quatre vingt ans ?
Sans même la connaître moi aussi, et par la poste
Bien avant qu’à la rue des perles, je ne poste
J’envoyais rien qu’à elle, le tout nouveau texte
Geste sacré à ne pas oublier, sous aucun prétexte.
Par le fil, nous avons elle et moi échangé quelques fois,
Je lui chantais mon pays, elle me parlait d’autrefois
Et de choses devenus à mes yeux des pièces de musée.
Mon accent et mes rires spontanés semblaient l’amuser.
Elle avait un cœur pur de jadis, et l’âge de ma mère
Une réelle amitié était née malgré l’espace et la mer,
Je l’imaginais à ses vingt ans, elle devait être si belle
Portant un chapeau de paille et une robe de dentelles.
En ce moment même, une lettre de moi est en chemin,
Comme dans son temps, écrite de mes propres mains
Porteuses de textes mais aussi des vœux de santé meilleure
Mais elle ne la lira jamais, elle s’est éteinte tout à l’heure.
Je devais lui rende visite à mon prochain voyage
Mais le mal a eu raison d’elle, malgré son courage
Mireille tendresse est partie, emportant dans sa tombe
La beauté de son âme si pure, blancheur de colombe.
27/12/2010 21h…
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