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POLÉMIQUE SUR LES VISAS ENTRE ALGER ET PARIS
Le consul général de France sort de sa réserve
A l’origine de cette sortie médiatique du Consul général de France à Alger, une erreur de ses services qui a été reproduite sur le site de l’ambassade de France. Cette information erronée rapportait que le nombre de visas délivrés pour la France aux Algériens, en 2010, était de 70.000.
«Un chiffre qui se trouvait en effet sur le site Internet de l’ambassade et qui en a été retiré était inexact», précise Michel Dejaegher, consul général de France à Alger.
«Au 30 novembre 2010, pour les 11 premiers mois de l’année, le consulat général de France à Alger avait, à lui seul, délivré 75.956 visas, celui d’Oran 27.678 visas et de Annaba 21.393, soit un total de 125.027 visas», ajoute-t-il.
Pour M.Dejaegher, le nombre de visas attribués aux demandeurs algériens au cours de l’année 2010 est nettement supérieur à celui de 2008. «Pour 2008, pour les mêmes premiers 11 mois, les chiffres étaient de 73.475 pour Alger, 23.799 pour Oran et 23.810 pour Annaba, soit un total de 121 084 visas délivrés. Entre 2008 et 2010, le nombre de visas délivrés a donc augmenté», note-t-il.
L’autre précision que le Consul général de France à Alger a souhaité apporter concerne la polémique liée au «refus» de visas pour deux négociateurs algériens qui devaient assister à une réunion portant sur le thon rouge.
«Les propos du ministre de la Pêche ne sont pas en contradiction avec les miens», affirme-t-il d’emblée. Le ministre de la Pêche avait affirmé avoir envoyé un courrier au Consul à ce sujet. Un courrier que M.Dejaegher assure n’avoir jamais reçu.
Le ministre de la Pêche «n’a pas dit que les dossiers avaient été déposés et que les visas avaient été refusés», continue le Consul. Et de poursuivre: «Aucun dossier de demandes de visas (contenant donc passeport, formulaire, photo, justificatifs) n’a été déposé par ces deux personnes et qu’en conséquence, contrairement à ce qu’ont affirmé certains organes de presse, les visas ne leur ont pas été refusés», assure-t-il.
Michel Dejaegher affirme également, qu’aucune restriction à la délivrance de visa de courts séjours n’a été évoquée par le ministre de l’Intérieur.
«M.Hortefeux n’annonce pas de restrictions à la délivrance de visas, mais une plus grande vigilance lors du traitement des demandes de visas. Son objectif est de lutter contre l’immigration clandestine», précise-t-il.
Le Consul général de France à Alger a aussi rappelé que les simplifications annoncées quant à la délivrance de visas «n’ont bien évidemment pas pour objectif de faciliter l’immigration clandestine, mais de faciliter la délivrance de visas aux personnes de bonne foi».
«Il n’y a pas de contradiction entre la vigilance dont fait preuve le consulat avec notre souci de simplification des procédures», conclut-il.
L'expression
Le consul général de France sort de sa réserve
A l’origine de cette sortie médiatique du Consul général de France à Alger, une erreur de ses services qui a été reproduite sur le site de l’ambassade de France. Cette information erronée rapportait que le nombre de visas délivrés pour la France aux Algériens, en 2010, était de 70.000.
«Un chiffre qui se trouvait en effet sur le site Internet de l’ambassade et qui en a été retiré était inexact», précise Michel Dejaegher, consul général de France à Alger.
«Au 30 novembre 2010, pour les 11 premiers mois de l’année, le consulat général de France à Alger avait, à lui seul, délivré 75.956 visas, celui d’Oran 27.678 visas et de Annaba 21.393, soit un total de 125.027 visas», ajoute-t-il.
Pour M.Dejaegher, le nombre de visas attribués aux demandeurs algériens au cours de l’année 2010 est nettement supérieur à celui de 2008. «Pour 2008, pour les mêmes premiers 11 mois, les chiffres étaient de 73.475 pour Alger, 23.799 pour Oran et 23.810 pour Annaba, soit un total de 121 084 visas délivrés. Entre 2008 et 2010, le nombre de visas délivrés a donc augmenté», note-t-il.
L’autre précision que le Consul général de France à Alger a souhaité apporter concerne la polémique liée au «refus» de visas pour deux négociateurs algériens qui devaient assister à une réunion portant sur le thon rouge.
«Les propos du ministre de la Pêche ne sont pas en contradiction avec les miens», affirme-t-il d’emblée. Le ministre de la Pêche avait affirmé avoir envoyé un courrier au Consul à ce sujet. Un courrier que M.Dejaegher assure n’avoir jamais reçu.
Le ministre de la Pêche «n’a pas dit que les dossiers avaient été déposés et que les visas avaient été refusés», continue le Consul. Et de poursuivre: «Aucun dossier de demandes de visas (contenant donc passeport, formulaire, photo, justificatifs) n’a été déposé par ces deux personnes et qu’en conséquence, contrairement à ce qu’ont affirmé certains organes de presse, les visas ne leur ont pas été refusés», assure-t-il.
Michel Dejaegher affirme également, qu’aucune restriction à la délivrance de visa de courts séjours n’a été évoquée par le ministre de l’Intérieur.
«M.Hortefeux n’annonce pas de restrictions à la délivrance de visas, mais une plus grande vigilance lors du traitement des demandes de visas. Son objectif est de lutter contre l’immigration clandestine», précise-t-il.
Le Consul général de France à Alger a aussi rappelé que les simplifications annoncées quant à la délivrance de visas «n’ont bien évidemment pas pour objectif de faciliter l’immigration clandestine, mais de faciliter la délivrance de visas aux personnes de bonne foi».
«Il n’y a pas de contradiction entre la vigilance dont fait preuve le consulat avec notre souci de simplification des procédures», conclut-il.
L'expression
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