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L'opération "anti-terroriste" a pour but d'empecher AQMI de quitter la Kabylie

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  • L'opération "anti-terroriste" a pour but d'empecher AQMI de quitter la Kabylie

    L’opération antiterroriste de Sidi Ali Bounab se poursuit. Elle entamera, jeudi 30 décembre, sa quatrième semaine. Au moins cinquante terroristes ont été abattus depuis le début de l’opération, selon un bilan obtenu par TSA de source sûre. Les cadavres sont en cours d’identification avec, entre autres, des tests ADN. Les services de sécurité, à travers ces analyses génétiques, cherchent notamment à savoir si des émirs importants du GSPC, voire le chef national du mouvement, Abdelmalek Droukdel, figurent parmi les terroristes tués. Le bilan des pertes parmi les militaires engagés dans l’opération s’élève à une dizaine, selon notre source. Plusieurs autres militaires ont été blessés.

    A l’intérieur des maquis, les opérations sont menées par le GIS (Groupe d’intervention spéciale), une unité d’élite dépendant du DRS. Ils sont appuyés par des parachutistes de l’armée nationale qui participent directement aux combats contre les terroristes. Deux zones de bouclage ont été établies. Le premier bouclage des zones d’opérations est assuré par des unités d’infanterie de l’armée nationale. Le bouclage extérieur, notamment des routes, est confié à la gendarmerie nationale. Au total, entre 5000 et 7000 hommes participent à l’opération.

    Selon nos informations, l’opération de Sidi Ali Bounab, la première de cette ampleur contre les groupes terroristes en Kabylie, a été déclenchée pour faire échouer le projet de transfert du commandement de l’ex-GSPC, devenu Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique), vers le Sahel. Le but est d’affaiblir considérablement l’organisation en la décapitant avant qu’un tel projet n’aboutisse.

    Pour les militaires algériens, Aqmi au Sahel est synonyme d’une présence accrue de troupes étrangères, notamment américaines et françaises, dans cette région. Avec comme conséquence de cette ingérence étrangère, un affaiblissement du rôle de l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme dans la région.

    L’opération, qui était prévue depuis quelques semaines, a été précipitée après l’obtention d’informations par les services de sécurité faisant état de la préparation d’une importante réunion d’Aqmi dans cette zone. Pendant plus de 15 jours, les réseaux téléphoniques des trois opérateurs mobiles (Mobilis, Djezzy et Nedjma) ont été brouillés dans les wilayas de Tizi Ouzou, Bouira et Boumerdès. But : empêcher les groupes armés d’actionner des bombes à distance pour stopper la progression des troupes au sol. Mais aussi paralyser les communications entre les éléments d’Aqmi. Depuis le début de cette offensive, le groupe terroriste observe un silence inhabituel sur ses pertes et celles de l’armée.TSA
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