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Placements de Sonatrach à l’étranger Le volet du scandale oublié par les enquêteurs

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  • Placements de Sonatrach à l’étranger Le volet du scandale oublié par les enquêteurs

    Pendant que les enquêteurs du DRS et la justice poursuivent leurs investigations sur des marchés de taille modeste passés de gré à gré en Algérie, les grands soucis de Sonatrach se trouvent ailleurs. Plus précisément à l’étranger, dans des banques et des fonds d’investissements où Sonatrach a effectué des placements de dizaines de milliards de dollars ces dernières années. Certains placements offrent une rentabilité correcte mais d’autres ne rapportent qu’une très faible rémunération. Pire : dans certains cas, une partie du capital pourrait être perdue à cause de la dernière crise financière.

    Un placement illustre cette situation chaotique. Celui effectué en 2003 auprès de Russel Investments, un fonds américain. Le placement, dont le montant avoisine 2 milliards de dollars, a été réalisé via la société Rayan Asset Management FZ LLC. Cette dernière, basée aux Emirats Arabes Unis, est dirigée par un Algérien dont le nom a été cité dans l’enquête sur l’affaire de corruption de l’autoroute Est-Ouest.

    L’existence de ce placement douteux a été révélée par TSA en février dernier. Quelques mois plus tard, en mai, Chakib Khelil avait affirmé que le placement auprès de Russel était de seulement un milliard de dollars (lire). Le capital placé « a été restitué et on a fait un gain de 600 millions de dollars sur cet investissement. On a gagné pratiquement plus de 60% sur ces fonds et ils ont été restitués », avait précisé M. Khelil cité par l’agence APS.

    En réalité, Chakib Khelil avait menti à la fois sur les montants gagnés et sur le sort du placement. Durant les premières années, le placement avait rapporté gros à Rayan Asset Management FZ LLC mais pas à Sonatrach. Or, depuis le début de la crise financière, aucun fonds d’investissement ne peut afficher un taux de rentabilité de 60%. Mais pour Sonatrach, il y a plus inquiétant : la société nationale des hydrocarbures n’est plus assurée de récupérer son capital initial comme elle le souhaiterait. Le placement a en effet été effectué dans des conditions complexes.
    TSA
    Dernière modification par ROUMI, 29 décembre 2010, 16h39.

  • #2
    Sonatrach a effectué des placements de dizaines de milliards de dollars ces dernières années.
    Pipo !

    La Sonatrach ne voit pas la couleur d'un seul dollar des hydrocarbures exportés. Ils sont à la banque d'Algérie.

    Du TSA !
    Dernière modification par jawzia, 29 décembre 2010, 17h27.

    Commentaire


    • #3
      Pipo !

      La Sonatrach ne voit pas la couleur d'un seul dollar des hydrocarbures exportés. Ils sont à la banque d'Algérie.


      Tu as vu l'argent de tes propres yeux à la BA ???


      Du TSA !
      Tu ne vas me dire que c'est un média du makhzen !!!

      Commentaire


      • #4
        Ridicule question mais j'y répond quand même !

        Tu as vu l'argent de tes propres yeux à la BA ???
        Le code sur la monnaie et le crédit en fait obligation !


        Commentaire


        • #5
          ridicule comme réponse mais bon !

          Le code sur la monnaie et le crédit en fait obligation !


          Tout est mazewer en algérie, il n'y aucune transparence et surtout en ce qui concerne les deniers du pays !

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          • #6
            Tu ne vas me dire que c'est un média du makhzen !!!
            Tout ce qui est journalistiquement médiocre, n'est pas forcément marocain. Faut pas exagérer ! On n'en est pas encore au stade de la synonymie (Quoi qu'avec le départ d'ARB, le dernier des mohicans ...)

            Tout est mazewer en algérie, il n'y aucune transparence et surtout en ce qui concerne les deniers du pays !
            C'est Akesbi (un marocain non médiocre) qui parlait d'analphabétisme économique. Il n'était apparemment pas obligé de rajouter "économique" ?

            End of Transmission !
            Dernière modification par jawzia, 29 décembre 2010, 17h11.

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            • #7
              C'est Akesbi (un marocain non médiocre) qui parlait d'analphabétisme économique. Il n'était apparemment pas obligé de rajouter "économique" ?
              Le vieux refrain rouillé de l'anaphabétisme, tu n'as pas trouvé mieux pour justifier les fuites des capitaux de ton pays vers des circuits douteux à l'étranger ?
              Au lieu de te concentrer sur ma personne contente toi de donner ton avis sur l'article qui met l'accent sur la corruption qui grangrène les grandes entreprises publiques algérienne.

              Allez ma tahchemch ya misiou le prix nobel d'économie.

              Ps: les analphabètes en économie se trouvent à l'est et non à l'ouest dixit baba wikileaks:
              http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=190013
              Dernière modification par ROUMI, 29 décembre 2010, 17h20.

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              • #8
                Le vieux refrain rouillé de l'anaphabétisme, tu n'as pas trouvé mieux pour justifier les fuites des capitaux de ton pays vers des circuits douteux à l'étranger ?
                Pour les fuites de capitaux, ton pays tient la palme d'or maghrébine avec plus de 40 milliards en trois décennie. (C'est .... ICI). Zid !
                donner ton avis sur l'article
                Déjà fait : Pipo !

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                • #9
                  In extenso

                  Maroc – Fuite des capitaux : 41 milliards de dollars perdus en 38 ans

                  Saturday, 24 April 2010 11:24


                  Ce sont exactement 41 milliards de dollars, soit environ 328 milliards de DH. C’est l’équivalent des fonds qui ont été illicitement transférés à partir du Maroc vers l’étranger durant la période allant de 1970 à 2008 ! C’est ce qu’a révélé une étude réalisée pour le compte de Global Financial Integrity (GFI), un organisme financier, par une équipe de chercheurs dirigée par deux économistes, Dev Kar, ancien économiste senior au FMI, et Devon Cartwhrith-Smith.

                  Est-il possible qu’en 38 ans autant de capitaux aient illicitement quitté le pays pour se placer ailleurs dans des comptes étrangers et dans des paradis fiscaux ? Plusieurs questions se posent avec insistance à la lecture de ce rapport qui a essayé d’évaluer les dégâts de ce fléau dans 53 pays africains. Cela est d’autant plus alarmant que l’enquête a porté uniquement sur les transactions commerciales et plus particulièrement sur l’évasion fiscale. Autrement dit, les opérations criminelles liées au narcotrafic, la prostitution, la contrebande et au trafic humain, qui font des ravages dans notre continent, ne sont pas prises en considération par cette étude.
                  Comment se place le Maroc dans ce rapport ? Le Royaume arrive en 4e position juste devant l’Algérie qui affiche 35 milliards de dollars. Le triste record est détenu par le Nigéria avec 240 milliards de dollars. L’Egypte occupe la deuxième position avec 131 milliards de dollars, suivie de l’Afrique du Sud avec un peu plus de 76 milliards.

                  Fait marquant : c’est dans les années 90 que le phénomène a fait le plus de dégâts au Maroc
                  , si on se fie aux résultats de cette étude. Entre 1992 à 1999, les enquêteurs y ont estimé le montant des transferts illicites à plus de 12 milliards de dollars, ou près de 96 milliards de DH, soit 12 milliards de DH par année. Une période de répit a été ensuite enregistrée au début du troisième millénaire avant que le phénomène ne reprenne de plus belle en 2005, 2006 et 2007 où on signale le transfert frauduleux d’un total de plus de 8,5 milliards de dollars.

                  En moyenne, le pays aurait été privé d’un peu plus d’un milliard de dollars, soit près de 8,4 milliards de DH par an. Avec la totalité des fonds qui ont échappé à son circuit officiel, soit près de 328 milliards de DH, le Maroc aurait pu effacer la totalité de sa dette ou réaliser de gigantesques projets d’infrastructures. Il aurait pu réaliser par exemple plus de 10 000 km d’autoroutes.

                  Autant dire que les pertes sont colossales. Non seulement pour le Maroc, mais pour tout le continent. Le montant global des capitaux sortis de manière illicite des pays africains durant la même période s’élève à 1 800 milliards de dollars, dont 854 milliards ont été pistés avec précision, à en croire la même source. C’est l’équivalent de «sept fois le montant de la dette extérieure du continent évalué à 250 milliards de dollars en 2008» , signale-t-on dans ce rapport. En moyenne, 46 milliards de dollars ont quitté illégalement le continent chaque année.
                  Le phénomène a été favorisé grâce à la complicité passive des pays occidentaux. L’enquête relève en fait que le flux massif des fonds illicites émis par l’Afrique «a été facilité par un système financier opaque» qui abrite des paradis fiscaux et qui défend le secret bancaire, les sociétés écrans et les comptes bancaires anonymes… Résultat : le continent a été spolié de fonds importants et le phénomène n’a fait qu’aggraver ses difficultés économiques et sociales. Car, à défaut de ces fonds, «les monnaies locales se sont dépréciées par rapport aux devises et monnaies convertibles comme le dollar», selon le rapport. Conséquence directe : «l’inflation s’est intensifiée; les revenus des impôts ont considérablement baissé ; plusieurs investissements ont été suspendus et le commerce libre a été compromis». Mais le phénomène a surtout accentué les écarts et l’injustice qui existaient entre les pays pauvres d’Afrique et les pays riches qui ont tiré profit des fonds illicites injectés dans leurs circuits financiers.

                  Méthodologie :L’étude est basée sur l’analyse de la balance des paiements
                  Les chercheurs du GFI ont décortiqué plusieurs documents pour parvenir aux conclusions de ce rapport. En adoptant les méthodes de calcul de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), ils ont essentiellement analysé la balance des paiements des pays africains. Les échanges commerciaux effectués par les pays africains avec tous les pays du monde durant la période allant de 1970 à 2008 ont été passés au peigne fin. Ils les ont comparés avec les statistiques annoncées par leurs partenaires en déduisant les frais d’assurance et du fret. Ils se sont arrêtés ainsi sur les contradictions relevées à partir des statistiques des deux côtés. Les chercheurs ont aussi enquêté sur les fonds qui ont été injectés dans ces pays (subventions, donations, prêts, fonds d’appui et d’aide…) en analysant la traçabilité de leurs emplois.

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                  • #10
                    J'avais d'autres chiffres:


                    Dimanche 28 Mars 2010 -- Les flux financiers illicites à partir de l’Algérie ont atteint 25,7 milliards de dollars entre 1970 et 2008, selon l’Organisation internationale Global Financial Integrity (GFI). L’Algérie fait partie des cinq pays africains qui ont enregistré les plus grands montants de flux financiers illicites. Ainsi, outre l’Algérie, on retrouve sur cette liste noire : le Nigéria (89,5 milliards de dollars) ; l’Egypte (70,5 milliards de dollars) ; le Maroc (25 milliards de dollars) et l’Afrique du Sud (24,9 milliards de dollars). Le rapport rendu public par la GFI souligne qu’en 39 ans, plus de 854 milliards de dollars ont été transférés d’une manière frauduleuse à partir du continent noir. En réalité, ils pourraient être de plus de 1,5 billion, fait-on remarquer.

                    Ces flux augmentent de 11,9% par an. «Cette ressource aurait pu financer le développement», note ce rapport sur les flux financiers illicites dans les pays en développement, mais dont une bonne partie a été consacrée au phénomène en l’Afrique. Le document relève que les pays en développement répartis dans différentes parties du globe perdent chaque année l’équivalent d’un billion de dollars à cause de ces transferts illicites. Les méfaits de cette pratique seront à l’ordre du jour de la 3ème Conférence des ministres africains des Finances qui se tiendra au Malawi, prochainement. La GFI indique que «le montant qui a été transféré hors d’Afrique décennie après décennie, est beaucoup plus important que celui des investissements publics pour le développement dans les pays africains».

                    «Endiguer ce phénomène dévastateur est impératif pour accomplir des actions de développement économique et pour réduire la pauvreté dans ces pays», ajoute la même source. En Algérie, des responsables du corps des douanes avaient révélé début janvier l’existence de plusieurs cas de majoration de valeur des produits finis importés auprès des pays de la Zone arabe de libre échange (Zale). Les fraudeurs ont effectué - grâce à ces pratiques - de gros transferts illicites de devises. Ces cas de fraude affectent directement les réserves de change officielles. Flairant un marché juteux, les opérateurs fraudeurs - qui importaient auparavant de Chine en pratiquant la minoration de valeur - ont changé leur zone de prédilection, pour s’approvisionner à partir de certains pays arabes afin de profiter des exemptions des taxes pour transférer illicitement des devises vers l’étranger.

                    Ils ont révélé, par ailleurs, qu’entre 2006 et 2007, les services des Douanes ont mis la main sur des affaires de transfert de devises totalisant un montant de 15 milliards de dinars (près de 210 millions de dollars). D’autres infractions ont été signalées chez de faux investisseurs qui bénéficient des avantages fiscaux dans le cadre des dispositions de l’Agence de développement des investissements (ANDI). L’importation massive de biens d’équipements (34% du volume global en 2008) a été également entachée de cas de majoration de valeur. Les contrôles a posteriori effectués par les services douaniers de lutte contre la fraude ont révélé des pratiques de majoration sur beaucoup d’équipements importés par des sociétés étrangères ou des sociétés de droit algérien.

                    algérie.com

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                    • #11
                      Roumi, tu aurais fait quoi s il n y avait pas un article de TSA qui parle de ce fameux scandale? je ne voudrais pas imaginer comment tu aurais pu passer ta journée:22:

                      bref: que l article parle vrai , demi vrai et certainement faux comme on le connait, Sonatrach est algérienne, l argent est algerien, les voleurs sont algériens ....alors dis moi oú ca te fait mal?

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                      • #12
                        placé à l'étranger aussi
                        "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
                        W.C

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                        • #13
                          Maroc – Fuite des capitaux
                          Ca, c'est le dernier des soucis de ces analphabètes.

                          Si le chameau pouvait voir sa bosse, il tomberait de honte.

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                          • #14
                            Maroc – Fuite des capitaux
                            Je pense que il y a une réelle volonté au Maroc des dirigeants d'accentuer l'analphabétisme dans la société marocaine... on a tout lu sur ce forum de la part de quelques forumeurs marocains.

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                            • #15
                              Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a répondu hier à certains détracteurs qui doutent de la capacité du pays à financer le programme quinquennal 2009-2014 doté de 150 milliards de dollars, assurant que l’Algérie pourra financer ce programme même avec un baril de pétrole à 10 dollars».

                              Interrogé sur le sujet, hier en marge des travaux du Conseil de la nation, Ahmed Ouyahia a répondu par l’affirmative. «Absolument, oui, cela (le financement du plan, NDLR) sera fait», a-t-il répondu avec le sourire, soulignant : «Nous procéderons avec l’argent dont nous disposons.» Il a tenu à répondre à M. Abderrahmane Mebtoul, qui trouve, a dit Ouyahia, «des contradictions et des anomalies dans ce que nous disons». «Il (Mebtoul, NDLR) dit que Sonatrach prend 15 milliards de dollars des recettes.

                              Oui, mais il faudrait qu’il lise la loi sur la monnaie et le crédit qui fait obligation à Sonatrach de [tout] déposer du premier jusqu’au dernier dollar à la Banque d’Algérie», a-t-il expliqué, précisant que «Sonatrach dispose de 1 300 milliards de dinars dans les banques». Secundo, a-t-il poursuivi, «j’ai dit qu’il y a 138 milliards de dollars de réserves de change ; nous tiendrons 5 ans, et nous tiendrons 5 ans à 20 dollars le baril. Parce que nous ferons 19 milliards de recette avec un baril à 20 dollars. Même à 10 dollars le baril, on fera 10 milliards de recettes tout de même. Donc, il y a les moyens de faire», a-t-il tranché, expliquant qu’«il faut le dire parce qu’il faut que l’espoir règne». Toutefois, le Premier ministre préconise la prudence et l’attention.
                              Tout commentaire serait superflu !

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