le cortisol pourrait bien s’avérer être un moeyn...!
C'est est une substance naturelle produite par les glandes surrénales et libérée dans la circulation sanguine en réaction au stress…..Parmi ses plusieurs effets, il affecte la mémoire liée aux émotions fortes.
Une équipe de chercheurs ayant poussé l’investigation sur le sujet (le cortisol encore appelé hormone du stress), l’affirme….mais ils affirme aussiune thérapie est tyjrs necessaire.
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Agoraphobe, vous avez peur du vide et des lieux publics, arachnophobe… des vilaines araignées toutes velues ou claustrophobe, d’être enfermé ? Alors vous faites partie des 13% de personnes qui développent une véritable peur panique au cours de leur vie ! Le Docteur Dominique de Quervain de l’Université de Zurich a peut-être trouvé la solution à votre problème…
D’où viennent ces angoisses, handicapantes poussées d’adrénaline qui peuvent carrément empoisonner la vie d’un individu ? Précisément, on l’ignore. En revanche, on sait que certains facteurs contribuent à déclencher des phobies : le stress, des évènements traumatisants liés à l’enfance, des prédispositions génétiques, des troubles biologiques (désordres thyroïdiens, etc.)… Jusqu’à présent, la seule façon de les soigner était le travail sur soi. Objectif ? Contrôler son anxiété en faisant face à sa peur de façon progressive. Mais l’équipe de chercheurs suisses de Dominique de Quervain a poussé l’investigation du côté des glucocorticoïdes, en particulier du cortisol encore appelé hormone du stress. Ils s’expliquent dans la revue PNAS.
Le cortisol est une substance naturelle produite par les glandes surrénales et libérée dans la circulation sanguine en réaction au stress. Parmi ses nombreux effets (anti-inflammatoire, immunosuppresseur, anti-allergique, production de sucres, augmentation de la pression sanguine, etc.), à taux élevé, il affecte la mémoire liée aux émotions fortes. L’idée était donc de le tester sur des phobiques pour vérifier s’il était capable d’atténuer chez eux les souvenirs douloureux liés à leur peur panique. Chez de tels patients, les taux de cortisol sont faibles. 40 volontaires souffrant de phobies sociales et 20, d’arachnophobie, ont participé à l’étude. Les premiers ont pris par voie orale 25 mg de cortisone -un dérivé issu du cortisol présent dans l’organisme- les seconds 10 mg de cortisol et dans tout le groupe, certains ont eu un placebo.
Une heure plus tard, tous étaient placés en situation stressante : résoudre en public des tests de mathématiques pour les victimes de phobies sociales ou regarder des photos de grosses araignées pour les arachnophobes. Les candidats ayant effectivement pris des glucocorticoïdes (cortisol, cortisone) ont manifesté une anxiété bien moindre que d’ordinaire. Par ailleurs, leur peur a continué à diminuer au cours des deux semaines de tests, état de contrôle maintenu ensuite même hors prise de cortisol. Ces résultats encourageants qui seront suivis d’autres études laissent entrevoir un espoir pour compléter les traitements déjà utilisés. En plus d’une thérapie comportementale, le cortisol pourrait bien s’avérer être le calumet de la paix qui vous réconciliera avec les araignées !
- Source: PNAS
C'est est une substance naturelle produite par les glandes surrénales et libérée dans la circulation sanguine en réaction au stress…..Parmi ses plusieurs effets, il affecte la mémoire liée aux émotions fortes.
Une équipe de chercheurs ayant poussé l’investigation sur le sujet (le cortisol encore appelé hormone du stress), l’affirme….mais ils affirme aussiune thérapie est tyjrs necessaire.
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Agoraphobe, vous avez peur du vide et des lieux publics, arachnophobe… des vilaines araignées toutes velues ou claustrophobe, d’être enfermé ? Alors vous faites partie des 13% de personnes qui développent une véritable peur panique au cours de leur vie ! Le Docteur Dominique de Quervain de l’Université de Zurich a peut-être trouvé la solution à votre problème…
D’où viennent ces angoisses, handicapantes poussées d’adrénaline qui peuvent carrément empoisonner la vie d’un individu ? Précisément, on l’ignore. En revanche, on sait que certains facteurs contribuent à déclencher des phobies : le stress, des évènements traumatisants liés à l’enfance, des prédispositions génétiques, des troubles biologiques (désordres thyroïdiens, etc.)… Jusqu’à présent, la seule façon de les soigner était le travail sur soi. Objectif ? Contrôler son anxiété en faisant face à sa peur de façon progressive. Mais l’équipe de chercheurs suisses de Dominique de Quervain a poussé l’investigation du côté des glucocorticoïdes, en particulier du cortisol encore appelé hormone du stress. Ils s’expliquent dans la revue PNAS.
Le cortisol est une substance naturelle produite par les glandes surrénales et libérée dans la circulation sanguine en réaction au stress. Parmi ses nombreux effets (anti-inflammatoire, immunosuppresseur, anti-allergique, production de sucres, augmentation de la pression sanguine, etc.), à taux élevé, il affecte la mémoire liée aux émotions fortes. L’idée était donc de le tester sur des phobiques pour vérifier s’il était capable d’atténuer chez eux les souvenirs douloureux liés à leur peur panique. Chez de tels patients, les taux de cortisol sont faibles. 40 volontaires souffrant de phobies sociales et 20, d’arachnophobie, ont participé à l’étude. Les premiers ont pris par voie orale 25 mg de cortisone -un dérivé issu du cortisol présent dans l’organisme- les seconds 10 mg de cortisol et dans tout le groupe, certains ont eu un placebo.
Une heure plus tard, tous étaient placés en situation stressante : résoudre en public des tests de mathématiques pour les victimes de phobies sociales ou regarder des photos de grosses araignées pour les arachnophobes. Les candidats ayant effectivement pris des glucocorticoïdes (cortisol, cortisone) ont manifesté une anxiété bien moindre que d’ordinaire. Par ailleurs, leur peur a continué à diminuer au cours des deux semaines de tests, état de contrôle maintenu ensuite même hors prise de cortisol. Ces résultats encourageants qui seront suivis d’autres études laissent entrevoir un espoir pour compléter les traitements déjà utilisés. En plus d’une thérapie comportementale, le cortisol pourrait bien s’avérer être le calumet de la paix qui vous réconciliera avec les araignées !
- Source: PNAS
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