Du balcon de son immense habitation
Qui domine son vaste jardin
Surnommé illusion d’évasion
Frédéric contemplait les sapins
Dont la plantation anarchique
Leur donnait une forme géométrique
Qui rendait le paysage harmonieux
Endroit idéal que convoiteraient les amoureux
Il sentait de si tôt le matin
Leur incomparable parfum
Qui enveloppait son corps
Plus faible que fort
Et envahissait petit à petit le salon
A travers la fenêtre grande ouverte sur le balcon
Pour joindre et jalouser avec arrogance
Celui des roses, complètement putréfiées
Malgré les grands soins par lui prodigués
Et qui s’avèrent êtres en réalité que nuisance
Il admirait le réveil majestueux de l’aurore
Que les variétés d’oiseaux multicolores
Accueillaient avec leurs chants hétéroclites
Accompagnés de prouesses fantastiques
Pour narguer le rossignol dans sa cage dorée
Qui essayait de les surpasser tant bien que mal
Avec son chant oriental
Sans malheureusement y arriver
Parce que étouffé par celui du coq
Dont l’écho qui choque
Au loin porte
Jusqu’au firmament et ses portes
Et lequel ne peut effectuer que des envols
Limités rien qu’au niveau du sol,
Malgré le déploiement de ses grandes ailes
Qu’il accomplit avec excès de zèle
Tout en contemplant ce ruisseau
Bordé d’altiers roseaux
Qui protègent l’écoulement serein
De son eau limpide suivant son chemin
Sous les caresses d’une brise matinale
Compagne fidèle qui l’escorte dans son dédale
Mon dieu ! Comme cela est beau
Dommage que Bébé ne soit plus là
Pour apprécier dame nature avec moi
S’est il dit tout haut
Il était heureux
Tellement de beauté il était envahi
Il ferma les yeux
Et semblait être au paradis
Lorsqu’une voix effrayante
De la chambre à coucher émanent
Lui ordonna qu’à elle de suite il se présente
En refermant la fenêtre sur le champ
D’accord chérie j’arrive dans un instant
Je n’en ai pas pour longtemps
Une fois l’ordre à la hâte exécuté
Il se présenta tout tremblant
A Françoise sa nouvelle épouse, mal réveillée
En lui disant poliment
Bonjour ma chérie
As-tu bien dormi ?
Avec tes ronflements de chat botté
J’ai passé une nuit trés agitée
Pourtant j’ai fait tout mon possible
Pour que tu passes une nuit paisible
Et bien, tu m’as dérangé et je t’en veux
Tu n’as pas fait de ton mieux
La prochaine fois tu dormiras au balcon
Et non sur le canapé du salon
Est-ce une punition
Ou un avertissement
C’est une punition
Qui durera longtemps
Tant que tu ronfleras encore
Pendant que je dors
Mais chérie tu vas un peu fort
Et j’ose dire que tu as tort
Lorsque j’irai fort
Tu seras sans doute mort
Lorsque j’aurai tort
Je te jetterais dehors
Maintenant assez discuté
As-tu préparé mon petit-déjeuner
Oui ma chérie il est prêt
Sert moi un bol de lait, avec une goutte de café noir
Ensuite fait couler l’eau tiède dans la baignoire
Est-ce que je peux masser ton dos
Quand tu seras dans l’eau
Tu feras mieux d’arranger le lit
Et de me préparer mes habits
Mais je ne fais que ça toute ma vie
Alors pourquoi cette subite envie
De vouloir changer les règles.
Deviendrait tu par hasard espiègle
Moi, le niais
Jamais je le pourrais
Alors pourquoi ce vif intérêt
J’avais juste besoin de quelques baisers
N’es-tu donc pas rassasié
De tous ceux que je te donne
En toute liberté
Sur ma personne
Mais c’est uniquement sur ta photo
Alors que je les voulais sur ta peau
Contentes toi pour le moment
Des baisers par substitution
D’ailleurs ne te font ils pas ressentir du plaisir
A chaque fois que tu me désires
Et toi ! Tu n’éprouves rien
En l’absence de baisers et de câlins
Oh ! Que si ! Mais quand j’aurais l’envie
D’une telle fantaisie
D’ailleurs c’est ce que nous avons convenu
Une année après qu’on s’est connu
Oui. Cela est vrai
Alors pour la dernière fois
Taches de ne pas l’oublier
C’était plus fort que moi
Il faut savoir dominer ta passion
Sinon tu deviendras comme un cochon
Car la volupté doit se faire en son temps
Avec un réciproque consentement
Quand seront remplit toutes les conditions
Je me souviendrais de cette leçon
De nos jours c’est ça l’amour quand on a le bonheur
D’aimer une jeune femme comme moi
Taches de ne jamais commettre l’erreur
De me contrarier à chaque fois
Je te demande pardon
Tu as raison
Avant que je termine mon bain
Tu prendras le couffin
Pour aller chez l’épicier du coin
Pas Marcel mais plutôt Alain
Tu m’achèteras du fromage, du homard
Une bouteille de champagne et du caviar
Avec Alain taches de ne pas être bavard
Sinon tu vas rentrer en retard
Qui domine son vaste jardin
Surnommé illusion d’évasion
Frédéric contemplait les sapins
Dont la plantation anarchique
Leur donnait une forme géométrique
Qui rendait le paysage harmonieux
Endroit idéal que convoiteraient les amoureux
Il sentait de si tôt le matin
Leur incomparable parfum
Qui enveloppait son corps
Plus faible que fort
Et envahissait petit à petit le salon
A travers la fenêtre grande ouverte sur le balcon
Pour joindre et jalouser avec arrogance
Celui des roses, complètement putréfiées
Malgré les grands soins par lui prodigués
Et qui s’avèrent êtres en réalité que nuisance
Il admirait le réveil majestueux de l’aurore
Que les variétés d’oiseaux multicolores
Accueillaient avec leurs chants hétéroclites
Accompagnés de prouesses fantastiques
Pour narguer le rossignol dans sa cage dorée
Qui essayait de les surpasser tant bien que mal
Avec son chant oriental
Sans malheureusement y arriver
Parce que étouffé par celui du coq
Dont l’écho qui choque
Au loin porte
Jusqu’au firmament et ses portes
Et lequel ne peut effectuer que des envols
Limités rien qu’au niveau du sol,
Malgré le déploiement de ses grandes ailes
Qu’il accomplit avec excès de zèle
Tout en contemplant ce ruisseau
Bordé d’altiers roseaux
Qui protègent l’écoulement serein
De son eau limpide suivant son chemin
Sous les caresses d’une brise matinale
Compagne fidèle qui l’escorte dans son dédale
Mon dieu ! Comme cela est beau
Dommage que Bébé ne soit plus là
Pour apprécier dame nature avec moi
S’est il dit tout haut
Il était heureux
Tellement de beauté il était envahi
Il ferma les yeux
Et semblait être au paradis
Lorsqu’une voix effrayante
De la chambre à coucher émanent
Lui ordonna qu’à elle de suite il se présente
En refermant la fenêtre sur le champ
D’accord chérie j’arrive dans un instant
Je n’en ai pas pour longtemps
Une fois l’ordre à la hâte exécuté
Il se présenta tout tremblant
A Françoise sa nouvelle épouse, mal réveillée
En lui disant poliment
Bonjour ma chérie
As-tu bien dormi ?
Avec tes ronflements de chat botté
J’ai passé une nuit trés agitée
Pourtant j’ai fait tout mon possible
Pour que tu passes une nuit paisible
Et bien, tu m’as dérangé et je t’en veux
Tu n’as pas fait de ton mieux
La prochaine fois tu dormiras au balcon
Et non sur le canapé du salon
Est-ce une punition
Ou un avertissement
C’est une punition
Qui durera longtemps
Tant que tu ronfleras encore
Pendant que je dors
Mais chérie tu vas un peu fort
Et j’ose dire que tu as tort
Lorsque j’irai fort
Tu seras sans doute mort
Lorsque j’aurai tort
Je te jetterais dehors
Maintenant assez discuté
As-tu préparé mon petit-déjeuner
Oui ma chérie il est prêt
Sert moi un bol de lait, avec une goutte de café noir
Ensuite fait couler l’eau tiède dans la baignoire
Est-ce que je peux masser ton dos
Quand tu seras dans l’eau
Tu feras mieux d’arranger le lit
Et de me préparer mes habits
Mais je ne fais que ça toute ma vie
Alors pourquoi cette subite envie
De vouloir changer les règles.
Deviendrait tu par hasard espiègle
Moi, le niais
Jamais je le pourrais
Alors pourquoi ce vif intérêt
J’avais juste besoin de quelques baisers
N’es-tu donc pas rassasié
De tous ceux que je te donne
En toute liberté
Sur ma personne
Mais c’est uniquement sur ta photo
Alors que je les voulais sur ta peau
Contentes toi pour le moment
Des baisers par substitution
D’ailleurs ne te font ils pas ressentir du plaisir
A chaque fois que tu me désires
Et toi ! Tu n’éprouves rien
En l’absence de baisers et de câlins
Oh ! Que si ! Mais quand j’aurais l’envie
D’une telle fantaisie
D’ailleurs c’est ce que nous avons convenu
Une année après qu’on s’est connu
Oui. Cela est vrai
Alors pour la dernière fois
Taches de ne pas l’oublier
C’était plus fort que moi
Il faut savoir dominer ta passion
Sinon tu deviendras comme un cochon
Car la volupté doit se faire en son temps
Avec un réciproque consentement
Quand seront remplit toutes les conditions
Je me souviendrais de cette leçon
De nos jours c’est ça l’amour quand on a le bonheur
D’aimer une jeune femme comme moi
Taches de ne jamais commettre l’erreur
De me contrarier à chaque fois
Je te demande pardon
Tu as raison
Avant que je termine mon bain
Tu prendras le couffin
Pour aller chez l’épicier du coin
Pas Marcel mais plutôt Alain
Tu m’achèteras du fromage, du homard
Une bouteille de champagne et du caviar
Avec Alain taches de ne pas être bavard
Sinon tu vas rentrer en retard