Entretien avec Toufiq Ibrahimi, PDG de TMSA
Fraîchement nommé à la tête de TMSA, il y a tout juste six mois, Toufiq Ibrahimi est tout disposé à mettre sa griffe. Tout le monde reconnaît les qualités de ce bon Samaritain qui, en 2001, a su sauver la Comanav de la faillite en la recentrant sur ses activités rentables. Réactif, Ibrahimi tire bien son épingle du jeu en privilégiant une performance de Tanger Med basée sur les équipements et les services attendus par les investisseurs nationaux ou étrangers.
Il n'y a pas de doute à cela, le port Tanger Med est devenu une plate-forme incontournable dans la région. Chose inimaginable, il y a à peine quelques années, il commence même à grignoter des parts de marché autour de lui. C'est en partie la raison pour laquelle le port d'Algésiras essuie une chute de son trafic de presque 20 % depuis la moitié de cette année. La direction du port ibérique s'attend même à une baisse du trafic de conteneurs qui s'établirait autour de 5 à fin 2010. Face à cette contre-performance, Tanger Med enregistre une croissance atteignant 40 % d'une année à l'autre. Et le meilleur reste à venir, surtout que le port marocain a su bien résister à la crise, voire même en sortir renforcé.
D'ailleurs, son PDG, Toufiq Ibrahimi, nous a confié qu'il y a à peine quelques jours, le 23 décembre, Tanger Med a franchi un cap significatif en enregistrant son deuxième million de conteneurs annuels. Soit une croissance sur l'année de 66 %. Pour avoir un ordre de grandeur, sachez que de l'autre côté de la Méditerranée, le volume réalisé est de 2,9 millions de conteneurs. En d'autres termes, le port marocain est en train de rattraper à pas de géant sont concurrent immédiat. Mais pas uniquement. Pour M. Ibrahimi, Algésiras est loin d'être le seul concurrent. Dans un secteur très concurrentiel, comme il l'explique, la recherche de gains de productivité est permanente, tandis que les innovations surgissent à un rythme soutenu. Le maître mot est, avant tout, de consolider l'acquis sans perdre de vue les perspectives qui se présentent. Ainsi, M. Ibrahimi privilégie le respect de la feuille de route de Tanger Med 2 à une accélération irréfléchie de la cadence de sa réalisation.
lematin
Fraîchement nommé à la tête de TMSA, il y a tout juste six mois, Toufiq Ibrahimi est tout disposé à mettre sa griffe. Tout le monde reconnaît les qualités de ce bon Samaritain qui, en 2001, a su sauver la Comanav de la faillite en la recentrant sur ses activités rentables. Réactif, Ibrahimi tire bien son épingle du jeu en privilégiant une performance de Tanger Med basée sur les équipements et les services attendus par les investisseurs nationaux ou étrangers.
Il n'y a pas de doute à cela, le port Tanger Med est devenu une plate-forme incontournable dans la région. Chose inimaginable, il y a à peine quelques années, il commence même à grignoter des parts de marché autour de lui. C'est en partie la raison pour laquelle le port d'Algésiras essuie une chute de son trafic de presque 20 % depuis la moitié de cette année. La direction du port ibérique s'attend même à une baisse du trafic de conteneurs qui s'établirait autour de 5 à fin 2010. Face à cette contre-performance, Tanger Med enregistre une croissance atteignant 40 % d'une année à l'autre. Et le meilleur reste à venir, surtout que le port marocain a su bien résister à la crise, voire même en sortir renforcé.
D'ailleurs, son PDG, Toufiq Ibrahimi, nous a confié qu'il y a à peine quelques jours, le 23 décembre, Tanger Med a franchi un cap significatif en enregistrant son deuxième million de conteneurs annuels. Soit une croissance sur l'année de 66 %. Pour avoir un ordre de grandeur, sachez que de l'autre côté de la Méditerranée, le volume réalisé est de 2,9 millions de conteneurs. En d'autres termes, le port marocain est en train de rattraper à pas de géant sont concurrent immédiat. Mais pas uniquement. Pour M. Ibrahimi, Algésiras est loin d'être le seul concurrent. Dans un secteur très concurrentiel, comme il l'explique, la recherche de gains de productivité est permanente, tandis que les innovations surgissent à un rythme soutenu. Le maître mot est, avant tout, de consolider l'acquis sans perdre de vue les perspectives qui se présentent. Ainsi, M. Ibrahimi privilégie le respect de la feuille de route de Tanger Med 2 à une accélération irréfléchie de la cadence de sa réalisation.
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