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Seuls 10% de la production du lait sont collectés

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  • Seuls 10% de la production du lait sont collectés

    L’Algérie produit annuellement quelque 1,7 milliard de litres de lait. Le déficit a atteint toutefois les 1,5 milliard de litres. Pourtant, les capacités de transformation dépassent les 3,2 milliards de litres/an.

    Les raisons résident entre autres dans la collecte qui fait toujours défaut. Seuls 160 millions de litres sont, en effet, collectés chaque année soit un taux de moins de 10%. Le diagnostic établi révèle des insuffisances dans les infrastructures et la taille de l’élevage, dans la conduite de troupeaux…
    À partir de ce constat, les responsables concernés ont mis en œuvre une stratégie à même d’apporter des correctifs à ces chiffres. De prime abord, il est envisagé l’amélioration des techniques d’élevage et la modernisation des étables. Les autres actions entreprises par la Chambre nationale d’agriculture (CNA) ont essentiellement trait à l’augmentation de la production, l’identification des bovins laitiers et la traçabilité des produits. Les objectifs assignés est d’atteindre une capacité de production de 5 milliards de litres/an, une production de 3 milliards de litres/an et un taux de collecte de plus de 50%.
    Ces projets passent au préalable par l’amélioration de l’alimentation, la formation des éleveurs dans la reproduction et la détection des maladies... La CNA a enregistré, par ailleurs, quelque 116 000 demandes d’intention d’importation de génisses de la part des éleveurs. Le marché international étant saturé, il est prévu l’importation de 20 à 25 000 génisses seulement pour le prochain semestre. Il faut noter que la consommation du lait en Algérie avoisine les 110 litres/an/habitant. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande une consommation de 90 litres/an/habitant. C’est la situation présentée, hier, en marge du Salon international du lait et dérivés (Silad) qui a regroupé 24 participants dont un Espagnol et un Péruvien.
    Parmi les exposants, on note la présence de Trèfle, spécialisée dans la production du lait et dérivés. L’usine produit 300 000 litres/jour. Composée de 24 produits, sa gamme s’élargit avec l’arrivée du yaourt Pro Biotic au bifidus qui facilite la digestion. Le Finess à 0,4% de matières grasses vient d’être mis sur le marché.
    Selon le responsable des ventes, M. Boughenou Achour, l’entreprise qui emploie 650 personnes compte développer davantage le fromage La belle des champs. La capacité de la ligne qui produit 400 kilogrammes/jour, suivant un process purement traditionnel à base de lait de vache à 100%, sera augmentée très prochainement. Trèfle, faut-il le préciser, vient d’être certifiée ISO. La Sarl Priplait qui représente la marque Berbère produit, quant à elle, 6 000 tonnes de fromage et de lait. Il vient de mettre sur le marché son lait en poudre et le dessert pour enfant Gélo, une gelée avec des arômes de fruits.
    Ikil, un fromage fondu aux fines herbes et le light (moins de 8% de matières grasses) sont également sur le marché. La Sarl compte comme projet la fabrication de la pâte (de fromage) destinée à produire du fromage fondu qui, jusque-là est importé. La société a exporté plus de 200 tonnes vers la Libye et la Mauritanie en 2005.

    Quelques données sur la filière lait
    La demande de consommation nationale en lait est de 4 milliards de litres par an alors que la production locale avoisine les 1,7 milliard de litres par an. La différence étant comblée par l'importation de poudre de lait à 26% de matière grasse comme l'exigent les standards internationaux, celle-ci est transformée par 110 laiteries.
    - La demande globale en lait est évaluée à 180 000 tonnes en 2005.
    - La croissance de la demande en lait et dérivés est estimée à 2,2% en 2005.
    - Les principaux fournisseurs de l’Algérie : France, Allemagne, Hollande, Belgique, Nouvelle-Zélande, Australie…
    - Le taux d’intégration du lait cru est de 14%
    - La facture d’importation du lait est de l’ordre de 488,2 millions de dollars US en 2004.


    - Liberte

  • #2
    Quel gaspillage ! Maintenant qu'ils le savent, ils doivent passer à l'action... à moins qu'ils aient des intérêts dans les compagnies qui importent le lait...
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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    • #3
      @ Dzems

      Quel gaspillage ! Maintenant qu'ils le savent, ils doivent passer à l'action... à moins qu'ils aient des intérêts dans les compagnies qui importent le lait...
      Oui peut être il existe des intérets dans l'importation de lait soit il est moins chére à l'import que lorsqu'il est produit localement, soit il existe un intérets sournois qui profite à quelques gros bonnets.

      Moi je pense que la production locale ne doit pas être rentable car les cheptels par agriculteurs doivent être trop petit et qu'ils sont trop dispersés donc cela complique le remassage, ce qui expliquerait que seulement 10% est ramassé ce qui correspond exclusivement au plus gros fournisseur de lait.

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      • #4
        menara :
        Moi je pense que la production locale ne doit pas être rentable car les cheptels par agriculteurs doivent être trop petit et qu'ils sont trop dispersés donc cela complique le remassage
        C'est le cas de beaucoup de pays même industrialisés. C'est pourquoi des coopératives ont été crées qui possèdent des centres communs de stockage de lait (avec des flottes de citernes...)... et c'est valable pour les autres produits.
        Je persiste à dire que les acteurs de l'importation se mettent de grosses commissions dans les poches ! Ils doivent bloquer toutes les inititiatives intérieures, ce n'est pas nouveau. Ils faut leur régler leur compte à ces corrompus qui ne méritent que la prison !
        La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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        • #5
          DZBOND,
          c'est le probleme de plein de secteur en algérie, parce que les devises de l'importation sont octroyées par l'etat, mais bientot, la fin de la reforme financiere ( prevu debut 2007) et le marché va se reguler de lui même.

          en anlysant la situation en algérie, on se retrouve toujours à la mêm source, même origine, le faite qu'il y a un moyen de gain facile, plombe, le reste des effort.
          comme toi, je suis asez optimiste que dans peu de temps l'algérie peut atteindre et facilement son auto suffisance dand le domaine agricole à part les céreales ( cela depend de la pluviométrie), mais en limitant le gaspillage actuel, cela ne pesera rien sur le budget de l'etat;

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          • #6
            Salam Dzems

            C'est le cas de beaucoup de pays même industrialisés. C'est pourquoi des coopératives ont été crées qui possèdent des centres communs de stockage de lait (avec des flottes de citernes...)... et c'est valable pour les autres produits.
            Mais il faut savoir si ces coopératives fonctionnent de maniére rentable car elles peuvent certes être bien equipées mais leurs gestions peut laisser à désirer ???

            Et il faut savoir aussi si les agriculteurs ne préférent pas vendre leurs lait directement sur le marché qui est peut etre plus rémunérateur que chez les coopératives ???

            Ou même savoir si cette production est rentable ou pas chez l'agriculteur lui même ???

            Mais ton hypothése sur les importateurs peut aussi jouer beaucoup !!!

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            • #7
              une etude de 2003 avec des chiffres. des 3 pays du maghreb

              http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/lait/index.htm

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              • #8
                tres tres interessant ton lien,
                si je resume bien , l'algerien consome presque de fois plus que les autres maghrebins, ceci explique tout.

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                • #9
                  dis donc la diferrence des prix est grande

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                  • #10
                    Bonsoir, lorsque les Algériens auront un niveau de vie convenable, c'est a dire un salaire décent, la pression sur le lait se réduira parce que le peuple pourra manger plus de viande, en ce moment le pouvoir d’achat est limité, les Algériens survivent de lait et de pain, on consomme 2 fois plus de lait que nos voisins et il faut se poser la question Pourquoi.

                    L'Algérie qui est debout, c'est celle du club des pins, j'espére que je ne vais pas me faire incendier.
                    http://www.lanouvellerepublique.com/...dc=4&refresh=1
                    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                    • #11
                      Un projet de recensement des bovins soumis au ministère de l'Agriculture


                      Alger- La Chambre nationale de l'Agriculture (CNA) a soumis au ministère en charge du secteur un projet d'identification et de recensement du cheptel bovin dans tout le pays en vue d'organiser la filière lait, a indiqué mercredi à Alger le responsable de la production animale au niveau de cette structure, M. Mourad Rahmani. Le dossier a été déposé, fin 2005, auprès du ministère de l'Agriculture pour étude et déblocage éventuel de fonds destinés à l'acquisition des matériels nécessaires, a ajouté M. Rahmani , en marge du premier salon international du lait et dérivés d'Alger (SILAD).

                      APS
                      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                      • #12
                        je sent qu'il va y avoir des surperise suite à ce recensement.

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