Le président sortant du Brésil Luiz Inacio Lula da Silva a accordé l'asile politique à Cesare Battisti, décision dont la conformité avec le traité d'extradition entre le Brésil et l'Italie doit cependant encore être examinée par la Cour suprême.
Dans une note diffusée par le cabinet de "Lula", le président brésilien explique que sa décision a été prise sur la base d'une section du traité d'extradition "qui cite, entre autres raisons de non-extradition, la condition personnelle" de la personne concernée.
Aucune précision n'a été fournie sur la "condition personnelle" de Cesare Battisti, dont les avocats n'étaient pas joignables dans l'immédiat.
En Italie, la décision de Lula a immédiatement déclenché une cascade de condamnations. Le président du Conseil Silvio Berlusconi a fait part de sa "profonde amertume", a exprimé sa solidarité envers les familles des victimes de Battisti et juré qu'il ne renoncerait pas à "continuer le combat" pour que Battisti soit traduit devant la justice italienne.
C'est "un affront" et "une honte", a renchéri le ministre de la Défense Ignazio La Russa, mettant en garde contre les "conséquences", tandis que le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini annonçait le rappel pour consultations de son ambassadeur au Brésil Gherardo La Francesca.
Malgré la décision de "Lula", la légalité de l'asile accordé à Battisti doit encore être examinée par la Cour suprême. Son président, Cezar Peluso, a indiqué vendredi dans le quotidien "Folha de San Paulo" que les juges étudieraient sa conformité avec le traité d'extradition liant le Brésil à l'Italie.
La Cour suprême était actuellement en vacances, le dossier de l'asile de Battisti ne pourra, au mieux, être étudié qu'à partir de février. Sauf en cas d'extradition.
Cesare Battisti a été arrêté en mars 2007, à Rio de Janeiro, après presque trois ans de cavale. Il s'était enfui en août 2004 de France, où il s'était installé en 1990 et reconverti en auteur de romans policiers, pour échapper à une extradition vers l'Italie. Il s'était évadé d'une prison italienne en 1981, avant d'être condamné par contumace pour deux assassinats et pour complicité dans deux autres, commis en 1978 et 1979.
Source: AP
Dans une note diffusée par le cabinet de "Lula", le président brésilien explique que sa décision a été prise sur la base d'une section du traité d'extradition "qui cite, entre autres raisons de non-extradition, la condition personnelle" de la personne concernée.
Aucune précision n'a été fournie sur la "condition personnelle" de Cesare Battisti, dont les avocats n'étaient pas joignables dans l'immédiat.
En Italie, la décision de Lula a immédiatement déclenché une cascade de condamnations. Le président du Conseil Silvio Berlusconi a fait part de sa "profonde amertume", a exprimé sa solidarité envers les familles des victimes de Battisti et juré qu'il ne renoncerait pas à "continuer le combat" pour que Battisti soit traduit devant la justice italienne.
C'est "un affront" et "une honte", a renchéri le ministre de la Défense Ignazio La Russa, mettant en garde contre les "conséquences", tandis que le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini annonçait le rappel pour consultations de son ambassadeur au Brésil Gherardo La Francesca.
Malgré la décision de "Lula", la légalité de l'asile accordé à Battisti doit encore être examinée par la Cour suprême. Son président, Cezar Peluso, a indiqué vendredi dans le quotidien "Folha de San Paulo" que les juges étudieraient sa conformité avec le traité d'extradition liant le Brésil à l'Italie.
La Cour suprême était actuellement en vacances, le dossier de l'asile de Battisti ne pourra, au mieux, être étudié qu'à partir de février. Sauf en cas d'extradition.
Cesare Battisti a été arrêté en mars 2007, à Rio de Janeiro, après presque trois ans de cavale. Il s'était enfui en août 2004 de France, où il s'était installé en 1990 et reconverti en auteur de romans policiers, pour échapper à une extradition vers l'Italie. Il s'était évadé d'une prison italienne en 1981, avant d'être condamné par contumace pour deux assassinats et pour complicité dans deux autres, commis en 1978 et 1979.
Source: AP
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