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Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier "sont vraiment des journalistes" : les démentis se sont multipliés samedi en France suite aux déclarations d'un porte-parole taliban accusant les deux otages d'être des espions.
Dans une déclaration à l'AFP, ce porte-parole des talibans a affirmé qu'ils avaient été capturés pour deux raisons : "premièrement, ils ne nous ont pas contactés (...
 
et s'étaient rendus dans la zone sans notre permission. Deuxièmement, il étaient en train de récolter des informations qui tenaient du renseignement".
Le Quai d'Orsay a "catégoriquement" démenti cette "accusation d'espionnage absurde". Le comité de soutien aux deux otages a également opposé un démenti très appuyé aux accusations, les jugeant "intolérables, totalement déplacées et infondées".
"Nous affirmons haut et clair que nos amis sont vraiment des journalistes", a déclaré à l'AFP Patricia Philibert, porte-parole du comité de soutien. "Des journalistes posent toujours des questions dérangeantes, c'est là qu'on voit que ce sont de bons journalistes", a-t-elle ajouté.
France Télévisions a également rejeté "avec la plus grande vigueur" les accusations d'espionnage, les jugeant "infondées et ridicules". "Hervé et Stéphane, deux journalistes aguerris, ont à leur actif de nombreuses années de reportages en France et à l'étranger", a souligné France Télévisions dans un communiqué.
La direction du groupe a précisé que les deux journalistes, au moment de leur enlèvement, "recueillaient des témoignages de civils afghans en vue de compléter leur tournage et ne cherchaient pas à entrer en contact avec les talibans". "Ils ne risquaient donc pas de vouloir les espionner", a ajouté sur RTL Thierry Thuillier, directeur général adjoint en charge des rédactions. Les talibans ont accusé aussi le gouvernement français d'être "irresponsable" et de ne pas avoir prêté "beaucoup d'attention" à leurs exigences pourtant "très simples et très faciles à remplir" et présentées "il y a déjà un an".
Thierry Thuillier a émis l'hypothèse que par ces déclarations les preneurs d'otages veuillent "se défausser de la longueur de la détention en mettant la pression sur les autorités françaises". "C'est peut-être aussi une manière de dire +accélérons les choses+", a-t-il dit.
"Depuis un an, les discussions se poursuivent sans relâche pour permettre à nos compatriotes de retrouver leurs familles sains et saufs", a pour sa part déclaré le Quai d'Orsay, pour qui "la détermination des autorités françaises reste aujourd'hui entière".
Dans ses voeux, le président Sarkozy a affirmé que la France continuerait à "se mobiliser jusqu'au jour de la libération" de tous ses otages à l'étranger.
Thierry Thuillier a relevé que les déclarations des talibans correspondaient à "un triste anniversaire" et qu'il n'a pas pu échapper aux talibans, "particulièrement attentifs à ce qui se passe en France", que "certaines personnes ont questionné les autorités françaises sur leur action".
Reporters sans frontières a jugé "sans fondements et inacceptables" les déclarations du porte-parole des talibans. Le comité de soutien s'est demandé une nouvelle fois si la France "négocie vraiment avec les talibans" et "s'il y a une réelle volonté politique, ici en France". Les déclarations des talibans "nous confortent dans cette question", a dit la porte-parole.
AFP
Dans une déclaration à l'AFP, ce porte-parole des talibans a affirmé qu'ils avaient été capturés pour deux raisons : "premièrement, ils ne nous ont pas contactés (...
 
et s'étaient rendus dans la zone sans notre permission. Deuxièmement, il étaient en train de récolter des informations qui tenaient du renseignement".Le Quai d'Orsay a "catégoriquement" démenti cette "accusation d'espionnage absurde". Le comité de soutien aux deux otages a également opposé un démenti très appuyé aux accusations, les jugeant "intolérables, totalement déplacées et infondées".
"Nous affirmons haut et clair que nos amis sont vraiment des journalistes", a déclaré à l'AFP Patricia Philibert, porte-parole du comité de soutien. "Des journalistes posent toujours des questions dérangeantes, c'est là qu'on voit que ce sont de bons journalistes", a-t-elle ajouté.
France Télévisions a également rejeté "avec la plus grande vigueur" les accusations d'espionnage, les jugeant "infondées et ridicules". "Hervé et Stéphane, deux journalistes aguerris, ont à leur actif de nombreuses années de reportages en France et à l'étranger", a souligné France Télévisions dans un communiqué.
La direction du groupe a précisé que les deux journalistes, au moment de leur enlèvement, "recueillaient des témoignages de civils afghans en vue de compléter leur tournage et ne cherchaient pas à entrer en contact avec les talibans". "Ils ne risquaient donc pas de vouloir les espionner", a ajouté sur RTL Thierry Thuillier, directeur général adjoint en charge des rédactions. Les talibans ont accusé aussi le gouvernement français d'être "irresponsable" et de ne pas avoir prêté "beaucoup d'attention" à leurs exigences pourtant "très simples et très faciles à remplir" et présentées "il y a déjà un an".
Thierry Thuillier a émis l'hypothèse que par ces déclarations les preneurs d'otages veuillent "se défausser de la longueur de la détention en mettant la pression sur les autorités françaises". "C'est peut-être aussi une manière de dire +accélérons les choses+", a-t-il dit.
"Depuis un an, les discussions se poursuivent sans relâche pour permettre à nos compatriotes de retrouver leurs familles sains et saufs", a pour sa part déclaré le Quai d'Orsay, pour qui "la détermination des autorités françaises reste aujourd'hui entière".
Dans ses voeux, le président Sarkozy a affirmé que la France continuerait à "se mobiliser jusqu'au jour de la libération" de tous ses otages à l'étranger.
Thierry Thuillier a relevé que les déclarations des talibans correspondaient à "un triste anniversaire" et qu'il n'a pas pu échapper aux talibans, "particulièrement attentifs à ce qui se passe en France", que "certaines personnes ont questionné les autorités françaises sur leur action".
Reporters sans frontières a jugé "sans fondements et inacceptables" les déclarations du porte-parole des talibans. Le comité de soutien s'est demandé une nouvelle fois si la France "négocie vraiment avec les talibans" et "s'il y a une réelle volonté politique, ici en France". Les déclarations des talibans "nous confortent dans cette question", a dit la porte-parole.
AFP
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