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Le Comité central des armateurs marocains (CCAM) vient de sortir un communiqué dans lequel il renouvelle son engagement à accompagner les opérateurs nationaux du commerce extérieur.
En d'autres termes, les compagnies de transport maritime sont prêtes, et ce dès le 1er janvier 2011, à respecter les dispositions de la nouvelle réglementation douanière européenne concernant la sécurisation des marchandises, appelée ICS. L'Import control system est un procédé qui a germé au lendemain des attentats du 11 septembre aux USA pour avoir une meilleure maîtrise des flux de marchandises à des fins de sécurité. Ce procédé qui scrute toute les étapes et composantes de la chaîne logistique des échanges commerciaux respecte à la lettre les critères du système dit SAFE de l'Organisation mondiale des douanes. Le Maroc devait déjà intégrer l'ICS en juillet 2009, mais il a demandé un report jusqu'au 1er janvier. Requête à laquelle l'UE a répondu favorablement. Sauf que les opérateurs marocains du Transport international routier (TIR) ne s'empêchaient pas de craindre le blocage.
Ils redoutaient que la douane espagnole, par exemple, ne soit trop regardante sur les détails. D'autant plus que la plupart des transporteurs n'ont pas encore leurs numéros de code EORI, indispensables avant toute procédure liée à l'ICS. Pour cause, la douane française, principal partenaire, serait submergée par les demandes et tarde à les satisfaire. Toutefois, explique-t-on, cette pierre d'achoppement ne peut en aucun cas gripper tout le système. Les armateurs prendront sous leurs ailes les transporteurs routiers durant cette phase transitoire, est-il indiqué. La confiance est de mise également du côté du ministère du Commerce extérieur. Il a pris l'initiative d'intégrer l'ICS dans son guichet unique pour faciliter les choses aux exportateurs et opérateurs du transport.
A l'instar du CCAM, le département d'Abdellatif Maazouz affirme qu'il n'y a aucune raison de paniquer. Dans une réponse au Parlement, le ministre a rappelé les réunions d'information et de sensibilisation aux dispositions de l'ICS, tenues dès fin 2009 avec les professionnels du transport routier et la Direction des douanes. Certes, cela fait plus de six ans que l'on attend le fameux projet d'Echange des données informatiques (EDI), qui aurait pu accélérer la cadence. Mais la situation ne serait pas aussi préoccupante qu'elle n'en a l'air. En tout cas, le ministère est confiant à telle enseigne qu'il annonce l'application de la même procédure de sécurité des marchandises avec les Etats-Unis.
Mostafa Bentak
En d'autres termes, les compagnies de transport maritime sont prêtes, et ce dès le 1er janvier 2011, à respecter les dispositions de la nouvelle réglementation douanière européenne concernant la sécurisation des marchandises, appelée ICS. L'Import control system est un procédé qui a germé au lendemain des attentats du 11 septembre aux USA pour avoir une meilleure maîtrise des flux de marchandises à des fins de sécurité. Ce procédé qui scrute toute les étapes et composantes de la chaîne logistique des échanges commerciaux respecte à la lettre les critères du système dit SAFE de l'Organisation mondiale des douanes. Le Maroc devait déjà intégrer l'ICS en juillet 2009, mais il a demandé un report jusqu'au 1er janvier. Requête à laquelle l'UE a répondu favorablement. Sauf que les opérateurs marocains du Transport international routier (TIR) ne s'empêchaient pas de craindre le blocage.
Ils redoutaient que la douane espagnole, par exemple, ne soit trop regardante sur les détails. D'autant plus que la plupart des transporteurs n'ont pas encore leurs numéros de code EORI, indispensables avant toute procédure liée à l'ICS. Pour cause, la douane française, principal partenaire, serait submergée par les demandes et tarde à les satisfaire. Toutefois, explique-t-on, cette pierre d'achoppement ne peut en aucun cas gripper tout le système. Les armateurs prendront sous leurs ailes les transporteurs routiers durant cette phase transitoire, est-il indiqué. La confiance est de mise également du côté du ministère du Commerce extérieur. Il a pris l'initiative d'intégrer l'ICS dans son guichet unique pour faciliter les choses aux exportateurs et opérateurs du transport.
A l'instar du CCAM, le département d'Abdellatif Maazouz affirme qu'il n'y a aucune raison de paniquer. Dans une réponse au Parlement, le ministre a rappelé les réunions d'information et de sensibilisation aux dispositions de l'ICS, tenues dès fin 2009 avec les professionnels du transport routier et la Direction des douanes. Certes, cela fait plus de six ans que l'on attend le fameux projet d'Echange des données informatiques (EDI), qui aurait pu accélérer la cadence. Mais la situation ne serait pas aussi préoccupante qu'elle n'en a l'air. En tout cas, le ministère est confiant à telle enseigne qu'il annonce l'application de la même procédure de sécurité des marchandises avec les Etats-Unis.
Mostafa Bentak