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Al-Qaeda en Irak revendique une série d'attentats sanglants en Irak

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  • Al-Qaeda en Irak revendique une série d'attentats sanglants en Irak

    La branche irakienne d'Al-Qaeda a revendiqué deux séries d'attentats à Ramadi et Mossoul qui ont tué ces derniers jours 13 personnes en Irak, dont 8 policiers, dans un communiqué publié dimanche par le centre américain de surveillance de sites islamistes (SITE).

    État islamique d'Irak (ISI) a mené "deux nouvelles attaques bénies dans les provinces d'al-Anbar et Mossoul", se félicite le groupe dans un communiqué posté samedi sur des forums jihadistes, selon SITE.

    Un double attentat, qui a fait neuf morts, dont quatre policiers, et 49 blessés le lundi 27 décembre à Ramadi (100 km à l'ouest de Bagdad), "visait le bâtiment principal du gouvernement et des services de sécurité", dit ISI. Il est l'oeuvre de deux kamikazes. Le premier a fait exploser son véhicule bourré d'explosifs à l'entrée du complexe, et le second a ensuite activé sa ceinture, explique ISI. Le groupe radical revendique aussi l'attaque du mercredi 29 décembre contre un poste de police à Mossoul (nord de l'Irak), qui "a pris pour cible les bureaux principaux de ce qui est appelé le groupe d'urgence dans la ville de Mossoul". Il est le fait de trois kamikazes, qui ont tué quatre policiers. L'attentat visait essentiellement le lieutenant-colonel Chamil Ahmed Oglah, qui a été tué. Il avait coordonné une opération contre une cellule d'Al-Qaeda qui s'était soldée par la mort d'un de ses chefs, selon un responsable de la police locale.

    Dans son communiqué, ISI accuse le lieutenant-colonel Oglah d'avoir joué un grand rôle dans l'imposition de "la terreur au peuple sunnite", à travers "les arrestations, la torture, les meurtres...". Les forces de sécurité irakiennes restent des cibles privilégiées des mouvements insurgés en Irak, et en particulier d'ISI. C'est ce groupe qui avait revendiqué la vingtaine d'attentats perpétrés le 25 août, dans lesquels 53 personnes, dont plus de la moitié de policiers, avaient péri.

    Source : Le Point
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