DURCISSEMENT DES CONDITIONS DE DÉLIVRANCE DU VISA POUR LES COMMERÇANTS
Les explications du consul de France à Alger
«L'exigence d'une déclaration sur l'honneur dans laquelle le commerçant s’engage à ne pas demander de titre de séjour en France ni à y bénéficier de prestations sociales ou médicales vise à simplifier la procédure de demande de visa de court séjour pour les commerçants algériens.» Ce sont là les explications de Michel Dejaegher, consul général de France à Alger. Le diplomate tentait de justifier les nouvelles dispositions de délivrance de visas au profit des commerçants algériens.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) Contacté, hier, pour des détails sur ces nouvelles mesures, l’attaché de presse du consulat de France à Alger, nous a orienté vers le site du consulat. Ainsi le consul général de France à Alger Michel Dejaegher, dont les propos ont été publiés, le 29 décembre dernier, sur le site Internet du consulat, a déclaré que «les autorités algériennes et françaises sont sensibles à la nécessité de développer un courant d’affaires en facilitant la circulation des personnes. Et nous œuvrons d’un commun accord dans ce sens».
Le consulat, ajoute la même source, apporte sa contribution au développement de ce courant d’affaires, d’une part, en facilitant la délivrance des visas aux commerçants algériens et, d’autre part, en veillant à ce que les commerçants français qui souhaitent se rendre en Algérie bénéficient de conditions similaires. «Nous venons de simplifier la liste des pièces devant être fournies pour solliciter un visa de court séjour en qualité de commerçant pour effectuer des voyages d’affaires en France et, plus largement, dans l’ensemble de l’espace Schengen», a déclaré le consul.
Ces mesures d’assouplissement sont, cependant, remises en cause par les dernières dispositions prises à l’égard des commerçants pour l’octroi du visa. Ces derniers doivent, désormais, pour obtenir un visa pour la France s'engager à ne pas demander de titre de séjour ni à bénéficier de prestations sociales ou médicales.
Cela, explique-t-on, vise à «s’assurer de la réalité de la qualité de commerçant et de l’activité commerciale afin d’éviter tout abus qui nuirait à l’ensemble des commerçants de bonne foi». Une décision pour laquelle des négociations consulaires n’ont pas été engagées au préalable.
Selon une déclaration du ministère des Affaires étrangères rapportée par l’APS, «les services du ministère des affaires étrangères n'ont été ni informés ni consultés au sujet de cette nouvelle mesure». Selon la même source, «cette mesure, si elle venait à être confirmée, laisserait planer le doute sur la bonne foi des milieux d'affaires nationaux». Cette décision, ajoute-t-on, «préjuge du résultat des discussions consulaires devant commencer dans un proche avenir».
Visiblement, les Algériens auront dorénavant de plus en plus de mal à se déplacer en France. Pour rappel, les restrictions en matière de visas ont également touché les journalistes, qui devront désormais fournir une invitation pour pouvoir obtenir ce document.
Auparavant, des visas ont été refusés aux représentants de l’Algérie devant participer à la réunion de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique, à Paris. Une information que les autorités françaises ont, par la suite, démentie.
La France a délivré un total de 125 027 visas aux Algériens l’année dernière. En juillet dernier, un rapport de la Cimade, une organisation non gouvernementale, révélait que l’Algérie est le pays qui enregistre le plus fort taux de refus de visas : près de 35%.
Le soir DZ
Les explications du consul de France à Alger
«L'exigence d'une déclaration sur l'honneur dans laquelle le commerçant s’engage à ne pas demander de titre de séjour en France ni à y bénéficier de prestations sociales ou médicales vise à simplifier la procédure de demande de visa de court séjour pour les commerçants algériens.» Ce sont là les explications de Michel Dejaegher, consul général de France à Alger. Le diplomate tentait de justifier les nouvelles dispositions de délivrance de visas au profit des commerçants algériens.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) Contacté, hier, pour des détails sur ces nouvelles mesures, l’attaché de presse du consulat de France à Alger, nous a orienté vers le site du consulat. Ainsi le consul général de France à Alger Michel Dejaegher, dont les propos ont été publiés, le 29 décembre dernier, sur le site Internet du consulat, a déclaré que «les autorités algériennes et françaises sont sensibles à la nécessité de développer un courant d’affaires en facilitant la circulation des personnes. Et nous œuvrons d’un commun accord dans ce sens».
Le consulat, ajoute la même source, apporte sa contribution au développement de ce courant d’affaires, d’une part, en facilitant la délivrance des visas aux commerçants algériens et, d’autre part, en veillant à ce que les commerçants français qui souhaitent se rendre en Algérie bénéficient de conditions similaires. «Nous venons de simplifier la liste des pièces devant être fournies pour solliciter un visa de court séjour en qualité de commerçant pour effectuer des voyages d’affaires en France et, plus largement, dans l’ensemble de l’espace Schengen», a déclaré le consul.
Ces mesures d’assouplissement sont, cependant, remises en cause par les dernières dispositions prises à l’égard des commerçants pour l’octroi du visa. Ces derniers doivent, désormais, pour obtenir un visa pour la France s'engager à ne pas demander de titre de séjour ni à bénéficier de prestations sociales ou médicales.
Cela, explique-t-on, vise à «s’assurer de la réalité de la qualité de commerçant et de l’activité commerciale afin d’éviter tout abus qui nuirait à l’ensemble des commerçants de bonne foi». Une décision pour laquelle des négociations consulaires n’ont pas été engagées au préalable.
Selon une déclaration du ministère des Affaires étrangères rapportée par l’APS, «les services du ministère des affaires étrangères n'ont été ni informés ni consultés au sujet de cette nouvelle mesure». Selon la même source, «cette mesure, si elle venait à être confirmée, laisserait planer le doute sur la bonne foi des milieux d'affaires nationaux». Cette décision, ajoute-t-on, «préjuge du résultat des discussions consulaires devant commencer dans un proche avenir».
Visiblement, les Algériens auront dorénavant de plus en plus de mal à se déplacer en France. Pour rappel, les restrictions en matière de visas ont également touché les journalistes, qui devront désormais fournir une invitation pour pouvoir obtenir ce document.
Auparavant, des visas ont été refusés aux représentants de l’Algérie devant participer à la réunion de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique, à Paris. Une information que les autorités françaises ont, par la suite, démentie.
La France a délivré un total de 125 027 visas aux Algériens l’année dernière. En juillet dernier, un rapport de la Cimade, une organisation non gouvernementale, révélait que l’Algérie est le pays qui enregistre le plus fort taux de refus de visas : près de 35%.
Le soir DZ
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