Quelle est la plus facile, l’année passée ou celle qui commence ? L’indéniable avantage de l’année passée est qu’elle est terminée. Ses survivants, qui ne sont pas en prison, morts en mer ou sur une bombe ou encore tués par les pénuries de médicaments ou l’absence de places dans les hôpitaux surchargés, peuvent en témoigner ; le plus dur est derrière eux et une pause de quelques jours est bien méritée avant d’attaquer l’année en cours.
Trouver un travail ou le garder, en évitant de rire trop fort aux chiffres du gouvernement qui annoncent un chômage en baisse à 10%. Trouver un logement ou le garder, sans passer par l’émeute ou la corruption, et là aussi, ne pas s’esclaffer devant l’annonce des deux millions de logements construits. Assurer à ses enfants un minimum de dignité au prix où coûte la vie, tout en évitant aussi de se moquer de l’annonce d’une inflation maîtrisée à 5%. Ne pas trop penser aux plaisirs, interdits par la morale, ou aux voyages, de toute façon trop chers au prix où est l’euro, et si difficile au vu des nombreux visas installés sur la planète. Finalement, quelle est la solution pour atteindre 2012 sans encombre ? L’islamisme. L’investissement est minime : une paire de claquettes et un qamis ou un hidjab, le reste est assuré par la communauté.
Et comme l’islamisme est austère, pas de sorties, de vêtements, de voyages, de films, d’aventures amoureuses ou de restaurant, bref, aucune dépense. Devant leurs échecs répétés, les économistes au pouvoir seraient en train de réfléchir sérieusement à l’idée ; islamiser le pays pour réduire les dépenses. Les politiques sont déjà d’accord, par calcul stratégique, et une partie de la population aussi, par désespoir. Objectif inavoué ? 0% d’inflation en décembre et un million et demi de suicides. Moins on sera nombreux et plus Ouyahia sera content d’annoncer en décembre 2011 une baisse de la demande.
Trouver un travail ou le garder, en évitant de rire trop fort aux chiffres du gouvernement qui annoncent un chômage en baisse à 10%. Trouver un logement ou le garder, sans passer par l’émeute ou la corruption, et là aussi, ne pas s’esclaffer devant l’annonce des deux millions de logements construits. Assurer à ses enfants un minimum de dignité au prix où coûte la vie, tout en évitant aussi de se moquer de l’annonce d’une inflation maîtrisée à 5%. Ne pas trop penser aux plaisirs, interdits par la morale, ou aux voyages, de toute façon trop chers au prix où est l’euro, et si difficile au vu des nombreux visas installés sur la planète. Finalement, quelle est la solution pour atteindre 2012 sans encombre ? L’islamisme. L’investissement est minime : une paire de claquettes et un qamis ou un hidjab, le reste est assuré par la communauté.
Et comme l’islamisme est austère, pas de sorties, de vêtements, de voyages, de films, d’aventures amoureuses ou de restaurant, bref, aucune dépense. Devant leurs échecs répétés, les économistes au pouvoir seraient en train de réfléchir sérieusement à l’idée ; islamiser le pays pour réduire les dépenses. Les politiques sont déjà d’accord, par calcul stratégique, et une partie de la population aussi, par désespoir. Objectif inavoué ? 0% d’inflation en décembre et un million et demi de suicides. Moins on sera nombreux et plus Ouyahia sera content d’annoncer en décembre 2011 une baisse de la demande.
Chawki Amari, El Watan
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